samedi 15 août 2015

Être journaliste Francais à Gaza…


Voici comment sont formés les journalistes francais couvrant le Proche Orient et plus précisément Gaza et les territoires administrés par les palestiniens.

Dès son arrivée à Gaza tout journaliste doit se rendre dans un hôpital et prendre un maximum de photos d’enfants blessés. Peu importe s’ils ont été dans un accident de voiture, ou domestique.
S’il n’est pas en mesure de faire ces photos, le Hamas lui en fournira. A défaut, le Hamas possède un stock de photos des atrocités de Syrie ou d’Irak.
Dans son reportage, le journaliste qui travaille à Gaza ne doit jamais écrire le mot terroriste mais militant ou activiste pour désigner les membres du Hamas.
Le mot résistant est vivement recommandé.
Quiconque est tué doit être désigné comme civil innocent victime des attaques israéliennes. Même si au moment de sa mort il tenait une kalachnikov, un lance-roquette ou s’il a été vu en train de tirer des missiles sur Israël.
En cas d’incident, en Israël ou à proximité, dans lequel des victimes arabes sont à déplorer, vous devez publier un rapport avec le titre suivant :
« Les colons israéliens tuent X civils arabes dont Y enfants « 
Pour les nombres X et Y, utiliser les chiffres provenant des sources fiables et indépendantes suivantes : Hamas, Hezbollah, Jihad islamique.
N’omettez jamais de rappeler les données démographiques suivantes, en particulier touchant aux accidents :
Tout palestinien, en particulier s’il est membre du Hamas ou du Jihad islamique, est un civil.
Les islamistes filmés avant des attentats suicides et qui promettent de tuer autant de juifs que possible sont des militants désespérés, contraints par l’occupation israélienne à devenir «résistants».
Toute victime palestinienne de moins de 26 ans est un enfant.
Toute victime palestinienne de moins de 16 ans est un bébé.
Tout palestinien blessé ou tué par les terroristes du Hamas où par un tir manqué contre Israël doit être ignoré, ou comptabilisé comme victime d’Israël.
Il n’y a pas de «civils» israéliens et certainement pas d’enfants israéliens. Ce sont des soldats ou des colons.
Les villes et villages palestiniens sont des camps de réfugiés.
Les villes et villages israéliens sont des colonies.
Tout arabe se trouvant en zone de combat est réputé innofensif. N’écrivez jamais qu’il possédait un couteau, une arme a feu, une hâche, une pierre, un cocktail molotov, des billes en acier, une voiture bélier. Ce n’est jamais un lanceur de roquettes. D’ailleurs aucun palestinien n’est l’auteur ou le responsable des milliers de tirs de roquettes contre Israël. D’aillieurs les tirs de roquettes doivent être mentionnés entre guillemets.
Dans votre rapport, vous devez insérer les mots colon, extrémiste, occupant et  ultra-orthodoxe pour désigner les israéliens. S’il réside à Tel aviv, vous devez écrire fanatique, extrémiste de droite, ultra sioniste, droite nationaliste, avant israélien.
Toujours précisant sa ville située en territoire occupée.
Si vous mentionnez Jérusalem, écrivez toujours que c’est la capitale palestinienne illégalement annexée et occupée par les colons israéliens.
Lorsque des bébés juifs sont tués, ignorez les faits, ou parlez de colons sans mentionner leur âge.
Lorsqu’un bébé arabe est brulé vif dans sa maison, accusez d’office les juifs. Si l’enquête contredit votre thèse, vous le mentionnerez en septième page dans un entrefilet.
Le journaliste à Gaza doit impérativement commencer son narratif de la résistance palestinienne par : « en réponse à la cruelle attaque israélienne », et conclure par « Des civils innocents sont morts suite à l’agression d’Israël ».
Assurez-vous de toujours avoir sur vous une poupée en peluche que vous poserez soigneusement sur les débris des maisons mises à votre disposition par le Hamas.
Si vous avez pris des photos aux mêmes endroits les années passées, choisissez un autre angle pour qu’on ne reconnaisse pas qu’il s’agit de décors de maisons laissées en ruine pour les photographes.
Après un bombardement israélien, le journaliste de Gaza aura une liste d’enfants acteurs pour prendre des photos d’enfants tués. 10 dollars par enfant est requis.
Ne jamais sous aucun prétexte mentionner les mots « boucliers humains ». Insistez plutôt sur le nombre de civils palestiniens tués.
Ne jamais citer le nombre de terroristes du Hamas tués. Ne parlez que des civils.
Toute images diffusées de tunnels de Gaza est passible de la peine de mort.
Ne jamais diffuser de photos des caches d’armes du Hamas situés dans les écoles, hôpitaux, mosquées et maisons individuelles car passible de la peine de mort.
Ne jamais diffuser d’images des sites de lancement des roquettes qu’ils soient situés en zone peuplée de civils ou non.
Les photos prises doivent principalement contenir des enfants, des femmes ou des personnes âgées de préférence près de débris après un bombardement israélien.
Les journalistes qui violent les règles imposées par le Hamas, y compris sur leurs réseaux sociaux personnels, seront passibles de la peine de mort.
La déontologie du journalisme est définie par deux textes de référence, dont l’un a été approuvé par l’ensemble des syndicats de journalistes palestiniens, et l’autre le bureau central d’information et d’expression du Hamas.
Le Hamas espère que vous respecterez ces règles essentielles et vous remercie d’avance pour votre soutien inconditionnel.
Vous reconnaissez avoir lu, compris et accepté ces règles.
GAZA- BIENVENUE EN PALESTINE 3

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