Ligue 1: Pourquoi la prolongation du contrat de Laurent Blanc est une bonne nouvelle pour le PSG...

FOOTBALL – Le coach a resigné jusqu'en 2016…

Il attendait d’être titré pour l’annoncer, désormais c’est fait. Laurent Blanc vient de prolonger au PSG jusqu’en 2016 et sera donc l’entraîneur parisien la saison prochaine. Une bonne nouvelle au regard de la saison que le «Président» vient de passer à la tête de la plus belle équipe française. 20minutes vous explique pourquoi.

Enfin de la stabilité

Depuis leur arrivée, les dirigeants Qataris n’ont jamais gardé deux saisons entières le même entraîneur. Depuis 2012, Kombouaré, Ancelotti puis Blanc se sont succédé sur le banc parisien, donnant une impression d’instabilité. En choisissant d’installer durablement l’ancien sélectionneur des Bleus, Nasser Al-Khelaifi lui offre une intersaison tranquille pour travailler avec un groupe qu’il connait de mieux en mieux et des recrues qu’il aura choisie. Ce qui n’était pas particulièrement le cas la saison passée.

Ça joue mieux

Hormis cette dernière ligne droite laborieuse, le PSG est plus séduisant cette saison. Réorganisée en 4-3-3 en début de saison, la formation parisienne a fait de la maîtrise du ballon son idée directrice. Paris tient plus la balle – plus de 60% de possession de moyenne en championnat – et marque davantage avec déjà 77 buts contre 69 en fin de saison dernière. Bref, Paris est devenu une équipe plus impressionnante que sous l’ère Ancelotti. «On a un Laurent Blanc qui progresse avec son équipe, fait toujours des choix corrects, souligne Pierre Ducrocq, consultant pour France Bleu 107.1. Il a apporté cette touche en plus, Paris a progressé dans le jeu, dans l’utilisation du ballon.»

Une bonne gestion des stars

Laurent Blanc a su éviter les remous. Confronté à la gestion d’un effectif bien plus fourni que lors de sa première expérience d’entraîneur aux Girondins de Bordeaux, l’ex-sélectionneur des Bleus a évité les caprices de stars. Certes, Edinson Cavani n’est pas pleinement épanoui sur son côté droit et Jérémy Ménez s’est plaint de son faible manque de temps de jeu mais pas de quoi retourner le vestiaire. «C’est un rôle délicat, il doit gérer un groupe avec des joueurs importants, explique le gardien du PSG Salvatore Sirigu. Quand tu vois les entraînements, tout le monde est à 100% et cherche à gagner ses places. Il est resté tranquille et posé et a il fait grandir une équipe qui était déjà forte.»

 R. B. et B. V.