dimanche 11 mai 2014

Il faut combattre pour Israël...


J’étais récemment en Israël. Pour donner une série de conférences. Mais aussi pour rencontrer mes amis israéliens, et pour être en Israël. J’ai parcouru le pays, et je l’ai pourtant parcouru trop peu, car je n’ai pas pu rencontrer tous ceux qui me font l’honneur d’être mes amis. Certains sont au Nord du pays, à Haïfa ou Metula, et je n’ai pu me rendre à Haïfa ou Metula. D’autres sont au Sud, et je suis passé trop brièvement à Eilat. Cela me donnera de bonnes raisons de revenir, bien que je n’aie pas besoin de raisons pour revenir, car je reviens toujours en Israël avec bonheur.
Les moments forts de ce séjour ont été nombreux, et en souligner certains au détriment d’autres serait délicat. Disons juste que les instants passés avec Avraham Azoulay ou Jean-Patrick Grumberg, ont été intenses et féconds. Disons qu’avoir croisé, sur une terrasse, mon ami Meyer Habib, à Netanya, a été un moment de joie : Meyer est un homme que j’estime profondément et je regrette que certains ne mesurent pas à sa juste valeur tout ce qu’il fait pour Israël et pour combattre l’antisémitisme. J’y reviendrai, car Meyer le mérite amplement.
Disons, car je ne suis pas sectaire, que je ne regrette pas d’avoir rencontré Michael Blum et d’avoir pu parler directement avec lui de nos positions respectives. Disons que j’ai revu, avec le même plaisir qu’à chaque fois, Jonathan-Simon Sellem. Disons aussi que passer par i24News m’a donné l’opportunité d’avoir de plus longues conversations avec Stéphane Calvo, et de rencontrer Frank Melloul. J’ai déjà dit ici tout le bien que je pensais d’i24 News.
 J’espère avoir l’occasion d’en dire du bien très longtemps. C’est une chaîne utile. C’est une chaîne courageuse. C’est une chaîne indispensable, et je lui souhaite longue vie et large audience. Disons que l’heure que j’ai passée au micro de Radio Futée, en compagnie de Charles Benguigui a été riche en émotions. Au premier rang de mes regrets, je placerai le fait de n’avoir pu voir mon ami Gilles-William Goldnadel, mais je sais que nous nous reverrons sous peu à Paris, fraternellement.
Un motif supplémentaire de mon séjour en Israël était les élections consulaires, qui auront lieu en même temps que les élections européennes. Ces élections peuvent sembler d’une importance infime : elles sont néanmoins importantes. 
Il s’agit de désigner des représentants des Français établis hors de France auprès des ambassades et consulats français, et ces représentants seront consultés pour des dossiers tels que les retraites, les équivalences de diplôme, la formation professionnelle. Ils participeront à l’élection des sénateurs français de l’étranger. 
J’ai, pour ces élections, choisi de soutenir un autre de mes amis, Elie Levy. Je me suis tourné vers Elie parce que je le sais intègre, compétent, et indépendant de tout parti politique, donc prêt à défendre avec efficacité les dossiers qu’il aura à défendre et avec, au cœur, seulement et strictement l’intérêt des Français qui ont choisi Israël. 
Cela ne retire rien à mon amitié pour Jonathan-Simon Sellem qui, je pense et j’en suis sûr, sera élu lui aussi. 
Cela ne retire strictement rien à mon amitié pour Meyer Habib : je l’ai soutenu lors des élections législatives qu’il a remportées, et je le soutiens plus que jamais. Je pense, juste, que, pour le dossier spécifique des élections consulaires, il est important qu’un homme comme Elie Levy ait voix au chapitre et puisse agir.
D’autres échéances se présenteront bientôt. Je serai, pour les affronter, au côté d’Elie et de Jonathan, de Meyer et de William. Nous sommes d’un seul camp. Celui de l’amour d’Israël. Celui de la défense d’Israël face à ses ennemis. Et vu le nombre des ennemis, il y beaucoup à faire.
Que le gouvernement français considère Jérusalem, capitale d’Israël, comme une entité dissociée d’Israël montre que le combat à mener ne fait que commencer, que sur les cartes du Ministère français des affaires étrangères, la mention soit « Israël et territoires palestiniens », que dans des courriers du même Ministère, il soit question de « colonies de peuplement » israéliennes dans le « territoires palestiniens occupés depuis 1967 », et que Gilo, qui fait partie intégrante de Jérusalem depuis 1948, soit considéré comme l’une de ces « colonies de peuplement », montre que oui, il faut combattre

.Je reviendrai en Israël. Pour le bonheur d’être en Israël. Pour parler et expliquer. Pour combattre. Je revendrai très vite.


n autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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