LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LEURS CONSÉQUENCES : CONFLITS LOCAUX ET ÉPIDÉMIES...
Quel sera l’avenir de notre planète ? Les conséquences du réchauffement climatique se font de plus en plus ressentir, y compris dans les zones géographiques préservées jusqu’alors.
Mais au-delà des conséquences naturelles du réchauffement, le Groupement International d’Experts sur l’évolution du Climat (GIEC ou IPCC en anglais) vient derappeler que la situation géopolitique devrait, en conséquence, encore empirer.
Le nombre de catastrophes naturelles augmentent dans le monde. Alors qu’en 1986, les bases de données internationales des catastrophes naturelles enregistraient 100 évènements dramatiques découlant du réchauffement climatique, elle en répertoriait quasiment le double en 2012 et plus de 500 en 2000 puis en 2002.
L’insécurité alimentaire et les problématiques liées à la sécheresse se sont encore aggravées depuis le précédent rapport du Giec publié en 2007. Aujourd’hui, ces deux conséquences directes du réchauffement climatique pousse des masses toujours plus importantes de population à se déplacer, favorisant les risques de conflit.
Les populations les plus pauvres sont principalement touchées, mais la situation est désormais étendue dans le monde entier.
Si en Afrique et en Amérique du Sud, l’accès à l’eau représentera le principal problème du réchauffement, en Europe ce sont les inondations qui menaceront la population, en Asie, les vagues de chaleur extrême et en Amérique du Nord, l’augmentation globale des phénomènes extrêmes.
Il s’agit aujourd’hui d’adapter les populations à ces risques, de les préparer afin d’éviter les conséquences encore plus négatives de conflits locaux, de catastrophes agricoles ou encore d’épidémies. 309 experts issus de 70 pays ont été rassemblés pour travailler sur quelques 12 000 publications et rédiger ce rapport baptisé : « Changement climatique 2014 : impacts, adaptation et vulnérabilité ».
Le Giec pointe du doigt les risques très élevés du changement climatique mais termine sur une touche légèrement positive, rappelant que des solutions existent encore pour en limiter l’impact. L’objectif principal est d’éviter une augmentation des températures de plus de 2 degrés par rapport au niveau préindustriel. Elles sont aujourd’hui déjà montées de 0,8 degré Celsius en moyenne au niveau mondial, entrainant les conséquences que nous connaissons.
« La probabilité d’impacts graves, étendus et irréversibles s’accroît avec l’intensification du réchauffement »
Les changements à opérer devront se faire à court terme (nouvelles pratiques agricoles, réduction des gaz à effet de serre ou encore stockage d’eau) et les accords internationaux restent difficiles à mettre en œuvre. Prochain rendez-vous sur ce thème, en 2015 à Paris.
Pour conclure, Vicente Barros , coprésident d’un Groupe de travail du Giec, a déclaré :
« Nous vivons dans une ère de changement climatique d’origine humaine. »
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