Le Mouvement Islamique encore accusé d’avoir planté 500 fausses tombes à Jérusalem....
Des dizaines de fausses tombes ont été “plantées” juste à l’ouest du cimetière, sur un terrain qui fait partie du Parc de l’Indépendance (Gan Aatsmaout) au centre-ville. Sous les pierres tombales, il n’y avait aucun mort. Un employé de la municipalité confirme que les tombes étaient fausses et faisaient apparemment partie d’un plan du Waqf musulman réclamant des terres supplémentaires a être placées sous tutelle musulmane.
Puis, quelques jours plus tard :
Malgré l’été, les vacances et la crise, les journalistes français semblent avoir encore du mal à faire la part des choses entre les informations qui tombent toutes cuites dans leurs mains. Ainsi, quand une dépêche, écrite par l’Agence France Presse, tombe dans les mains de nos rédacteurs, pas besoin de vérifier : un copier-coller suffit à propager “l’information”. C’est le cas avec cette affaire de « tombes musulmanes rasées par les israéliens à Jérusalem ». L’AFP qui a été, d’après ce qu’elle écrit, incapable de joindre la municipalité de Jérusalem, ne cite donc que le “mouvement islamique” comme source principale de ce non-évènement.
(…) Nous lançons un appel à l’action! Envoyez l’email suivant aux responsables éditoriaux de tous les sites internet ou est paru l’information. La loi française est très stricte et permet le droit de réponse et de rectification. Voici une lettre type que vous pouvez envoyer directement à tous les médias ayant repris l’info. C’est le cas du Figaro, du Nouvel Obs, d’Europe 1, de TF1-LCI, de RFI, d’Infos Jeunes, de Boursorama ou encore de Jeux-vidéos. Bien entendu, c’est sans parler de tous les journaux arabes qui se sont fait un plaisir de relayer cette information !
Aujourd’hui, précisément un an et dix jours plus tard, l’Administration des Terres d’Israël (ATI) affirme que la branche nord du Mouvement islamique, dirigée par le cheikh Raed Salah, plante de fausses pierres tombales dans ce qui est un ancien cimetière musulman de Jérusalem. Le but : « gagner la guerre pour la terre » menée par le mouvement islamique contre l’État Juif.
- Des fausses tombes musulmanes de Jérusalem
Selon l’ATI, les responsables envoyés pour inspecter les pierres tombales au cimetière de Mamilla ont été stupéfaits de ne trouver aucun reste humain ni aucune trace d’enterrement. Alors qu’aucun enterrement n’a eu lieu dans ce cimetière depuis plusieurs décennies, les experts notent que « plusieurs pierres tombales sont mystérieusement apparues ces dernières années… Alors que nos registres n’ont jamais fait mention de celles-ci dans le passé ! »
L’autorité prétend qu’elle a rassemblé de la documentation sur une longue période de temps qui prouve que les fausses tombes ont été placés sur le site avec l’implication personnelle du cheikh Raed Salah et d’autres membres de la branche nord du Mouvement islamique, qui sont venus au cimetière « pour superviser personnellement la mise en place des fausses tombes et la conservation de celles déjà plantées les dernières années ».
Selon le responsable de la commission archéologique, « des suspicions sont nées en 2007 lorsque le Mouvement islamique a voulu faire inscrire le cimetière sur un cahier des charges palestiniens. Puis, de manière exceptionnelle, ils ont demandé à faire eux-mêmes des travaux de rénovation dans le cimetière, sans demander l’aide financière ou physique de la mairie. Dans ces conditions, le maire a accepté la demande et les ouvriers du Mouvement Islamique sont arrivés pour travailler et nettoyer le cimetière. Mais quand les superviseurs de la mairie sont arrivés, les choses n’étaient pas ce qui était promis par le Mouvement Islamique. »
« Nous parlons d’une fraude à grande échelle », ajoute l’homme. « Ce ne sont pas 10 ou 20 tombes, mais 500 qui ont été planté là ces dernières années, avec des pierres de Galilée. Nos vidéos de surveillance montrent des dizaines d’employés quasiment jour et nuit, qui au lieu de nettoyer l’endroit, placent des pierres tombales fictives. Ils tentent de s’approprier la terre du cimetière en disant que leurs morts sont dessous mais il n’en est rien. S’il y a bien quelques tombes musulmanes, le décompte n’y est pas du tout. »
« Ces dernières années, les inspecteurs de l’ATI ont dû faire face à des intrusions dans plusieurs cimetières et constructions illégales de monuments, effectuées par le Mouvement Islamique. »
Mais voilà que l’histoire ne s’arrête pas là. Il explique que « l’administration a commencé à enlever les pierres tombales factices… Jusqu’à ce que le Mouvement islamique obtienne une injonction du tribunal pour l’arrêt immédiat des travaux ». Mais finalement, quelques mois plus tard, « l’injonction a été annulée et le personnel de l’ATI a réussi à éliminer la plupart des fausses pierres tombales ».
- Raed Salah
Le cimetière de Mamilla est un cimetière historique musulman situé juste à l’ouest des murs de la Vieille Ville de Jérusalem. Le cimetière, au centre de laquelle se trouve le réservoir de Mamilla, contient les restes de figures de la première période islamique, plusieurs sanctuaires soufis et mamelouks. Les terrains du cimetière contiennent aussi les corps de milliers de chrétiens tués dans l’ère préislamique, ainsi plusieurs tombes de l’époque des Croisés.
Ces dernières années, il a été au centre d’une controverse entourant les plans du Centre Simon Wiesenthal pour construire son Musée de la Tolérance, sur un site adjacent au cimetière. En 2010, le doyen du centre, le rabbin Marvin Hier, a déclaré : « nos adversaires voudraient vous faire croire que nos bulldozers s’apprêtent à désacraliser d’anciennes pierres tombales musulmanes. Laissez-moi être clair : le Musée de la Tolérance n’est pas construit sur le cimetière de Mamilla, mais sur un terrain adjacent, de 3 hectares, où depuis un demi-siècle, des centaines de personnes de toutes confessions ont garé leurs voitures dans un parking souterrains de trois niveaux, sans aucune protestation ».
Jonathan-Simon Sellem – JSSNews
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