Bichi le Bijoutier.
‘…Allo Bébert… ?’ MAMAN.
‘………………………… !’
‘…PréciliaAAAA ( Ma vendeuse hobri= noire) le téléphone sonne, va voir qui c’est… ?’
‘…Surement votre maman… ?’
‘…Comment tu sais, yé oussifa… ?’
‘…Ben, je devine… ! Qui à part elle peut vous appeler à 9 heures…?’
‘…C’est quoi le numéro affiché… ?’
‘…01 42… !’
‘…Oui c’est bien elle… ! Décrochez… !’
Elle décroche… !
‘…Allo… ?’
Clic.
‘…Qu’est ce qui se passe…
‘…Elle a raccroché… !’
‘…Ah bon, bizarre, bon, je reste sur mon échelle… !Elle a du avoir peur de vous… !’
DRINNNNNGGGG… !’
‘…Décrochez… !’
‘…C’est le même numéro… !
‘… Parlez-lui… !’
‘…Allo… ?’
‘………………………………. !’
‘…Oui bonjour Madame… !’
‘………………………………. !
‘…C’est bien là…. !’
‘……………………………… !’
‘…Votre fils…?’
‘………………………… !’
‘…Il est sur l’échelle…!’
‘……………………………….’
‘…Non, il ne badigeonne pas, il fait son inventaire… !’
‘……………………………….. !’
‘…Elle veut vous parler…!’
‘….Ok, dites que je descends, ce doit être important…!’
Je descends.
‘…Ah mââ… !
‘…Yatic él mââ ouel l’ââmor touil… !’ ( Que de l’eau et la longue vie… !)
‘…N’importe quoi… ! Bon qu’est ce qu’il y a de si urgent…?’
‘…Non, rien, tu ne veux pas que je te raconte…!’
‘…Bichi le Bijoutier…?’
‘…Oui, attends, tu commences dans deux minutes comme ça fait 9 heures 15 piles… !’
‘…Ah bon, et je fais quoi pendant ces deux minutes…!’
‘…Negrej… !’ Gémis… !’
‘…Sur qui…?’
‘…Sur ce temps de merde… !’
‘…Mnih… !’
Deux minutes passent.
‘…Bon vas y… !’
‘…Enti chmât bi… ?’ (‘As-tu entendu parler de lui… ?’)
‘…Néref elli cen checen fél l’O.S.E du Fbg du Temple depuis longtemps… !’ ( Je sais qu’il logeait à l’ Office du Secours de l’Enfance, je crois… !’
‘…Plus maintenant, il est dans un asile de vieillards chez les juifs, du coté, j’ai oublié le nom de la ville, fél khlé khéli… !’( Dans un désert… !)
‘…Bon, et alors pourquoi, pourtant il était super riche, un grand magasin même deux je crois, non… ?’
‘…Oui, deux magasins et je te dis pas le monde qu’il avait… ! Il avait trois appartements teh’cili Ninette, chelf’tou (Me raconte, sa belle sœur).
‘…Qu’est ce qu’il a fait, je sais qu’il sortait avec une jeune femme très belle, à cette époque… ! Zghira ou bionda.’ (Jeune et blonde.)
‘…Cle’tlou ââm’rou ou flouchou ou khéllétou ââl chbeyeb i goud… !(’ Elle lui a bouffé la vie et son oseille, elle a laissé sur le carreau… !)’ E’ye, Marléne mââr’cha mââ ouhed lé zéouali lé mercenti (Elle était mariée avec un homme modeste… ! Avec sa situation… !’ Thabou (elle aimait) méllè cen dimé yes’far fél bléd él ous’fan (Mais voilà son mari était commis voyageur et voyageait souvent dans les pays des dom tom.)
‘…Aând el OUSFANNN…. ! Bien, je te suis… !’ (Chez les noirs)
‘…Donc, la jeune femme un jour est allée acheter un bijou pour l’anniversaire de son mari, Bichi chéffé (il l’a vue) tah ââla krai’mou ( il a vu la jeune femme et il est tombé sur ses genoux-(amoureux).
‘…Aâla sorma eye… !’ (Sur son cul oui… !’)
’…il lui dit ‘…Je vous l’offre madame… !’ Lokhra mââj’bé (La jeune femme surprise) dah’cel’tlou (elle lui a souri) et sans rien payer, elle a remercié son bienfaiteur et s’en est allée. En prenant la carte de visite du magasin… !
Une dame antillaise rentre….Je suspend la conversation.
‘…Oui, attends, je vais servir une cliente…!’
‘…Bonjour madame, oui… ?’
‘…Voilà, je suis venu pour un conseil… !’
‘…Faites vite parce que maman est au bout du fil… !’
‘…J’attends que vous terminiez, rien ne presse… !’
‘…Non, allez y, je vous écoute… !’
‘…Voilà mon mari depuis qqs temps, me tourne le dos lorsque nous dormons ensemble… ! Je pense qu’il doit avoir une maitresse… !’
‘…Ah, c’est pas rare, lorsqu’un mari donne son cul à sa femme ce n’est pas bon signe… ! Soit il est devenu PD soit homo… !’’
‘…Dans ces ceux cas, je fais quoi… !Qu’est ce que je dois faire… ?’
‘…Rien en attendant, essayez de faire votre enquête… !Essayez…De…’
‘…De quoi… ? Hein… ?’
‘…Non rien… !’
‘…En plus, je me suis rendu compte que lorsqu’il rentre le soir, sa culotte est mise à l’envers… !’
‘…Ah, il y avait qq’ un avant lui qui le faisait… !’
‘…Qui… ?’
‘…LE ROI D AGOBERT…!’
‘…Oui mais lui il n’est pas roi, il est concierge à l’hôpital sainte ANNE… !’
‘…Et alors les concierges DE ste ANNE n’ont pas le droit de mettre leur culottes à l’envers…?’
‘…Il me trompe je vous dis… !’
‘…Un instant…‘…Bon, maman attends… ! Madame, donc je peux vous voir que mercredi si vous le voulez bien et nous en reparlerons… !’
‘…Bien, et si je vois qu’il continue à rentrer avec sa culotte à l’envers… ?’
‘…Et bien dites lui de ne plus en mettre … !’
‘…Vous êtes bizarre vous… !’
‘…Si tous ceux qui mettent leur culotte à l’envers trompent leur femme alors les trois quart de hommes sont des salauds, ont des maitresses… ! Pour vous… ?’
‘…Bizarre, je vous dis… !’
‘…Bon allez bonne journée…!’
Ma mère.
‘…Qu’est ce qu’elle a celle là… ?’
‘…Son mari met sa culotte à l’envers donc elle a conclu qu’il la trompe… !’
‘…Voilà-moi-je mets la mienne à l’envers… ?’
‘…Mais toi tu es veuve enfin, tu ne trompes personne… !’
‘…Bon… ! Donc… ! Une semaine plus tard, e’di Marléne elle lui téléphone, genre pour le remercier une nouvelle fois, l’autre le Bichi surpris par son appel saisit la balle au vent et lui propose de déjeuner avec lui dans un petit restaurant discret du coin. Elle accepte, semblent même être heureuse, tah’cili chelfet Bichi.
‘…Mais d’oû elle sait tout cela, elle, elle était présente… ?’
…Ye bim, tu ne sais pas toi lorsque les bouninous (les pics) commencent chez les femmes juives, elles inventent des faits irréels pour donner plus de poids à leurs racontars, comme la dame que j’ai connu qui a dit un jour ‘…Attend il va voir, je vais lui mettre la tête dans le caca et je vais RAPPORTER A SA FEMME… !En plus, elle a juré que sa copine a menti… Et que c’est elle qui a inventé cela… !’
‘…D’où tu connais cela, toi… ?’
‘…Moi, o ye baba, je sais tout, de toutes les façons, tu sais bien comment sont les nôtres, ne crois pas mon fils que certaines sont sincères dans leurs amitiés, jamais, elles ont la maladie de la jalousie, pas comme moi. Bon, je reprends, donc, ils vont se rencontrer dans un petit restaurant français à l’écart des espions juifs. De fil en aiguilles, Bichi va tomber s’habituer à elle, après maintes coucheries dans un studio qu’il a spécialement loue pour abriter leurs sauteries. Au début, il la voyait qu’une fois par mois et chaque fois, il lui donnait un peu d’argent. Ensuite, les rencontres devenaient plus assidues, deux fois puis trois enfin quatre fois par mois et bien sur, le cadeau augmentait en conséquence. Puis, un jour, elle a commencé à se plaindre de son mari, il me tape qu’elle dit, il ne me donne rien, je suis abandonné, je l’ai surpris chez moi entrain de téléphoner à une femme, et vas y qu’elle ment. L’autre entendant tout cela, et surtout amoureux d’elle, augmente les cadeaux et l’argent. Il est révolté par la condition de Marlène et de ses enfants. Elle va passer au second acte de son plan, et lui dire qu’elle va divorcer. L’autre le Bichi boit son eau.
Au bout d’un an, Marlène lui annonce finalement qu’elle a prit ses dispositions pour divorcer, elle lui montre même une lettre de son avocat dans laquelle, elle expose ses conditions de vie en couple avec son mari. Elle dit que cela lui coute cher et l’autre bien sur, paye les frais de l’avocat. ‘…Tu sais Bichi, un divorce coute cher, et je ne sais pas comment faire… ! En plus, il m’a bloqué ma carte bleue et il veut que je sorte de la maison, alors qu’elle est en notre nom… !’
‘…Ne t’inquiète pas chérie, je suis là prés de toi et tu ne manqueras de rien… !Je subviendrais à tous tes besoins… !’
Elle lui met toujours les correspondances de son avocat. L’autre casque de plus en plus gros au regard des frais de la procédure. Un jour, elle lui dit que le jugement est à son avantage et qu’elle doit s’en aller de sa maison, elle a un mois pour chercher où se loger. Elle lui montre même la décision du juge.Lui faisant confiance, il la rassure. Et bien sur, il va lui chercher un appartement pour elle. Elle lui rétorque qu’elle préfère prendre les choses en mains, de crainte que sa femme ne s’en aperçoive. Elle trouve un appartement, à 2000 € par mois dans le 16 iéme. Bichi se porte garant et signe le papier qu’elle lui présente, il va même lui donner un RIB afin que les loyers soient prélevés tous les mois sur un autre compte personnel à la BNP. Il avance les frais de l’ameublement. Marlène continue toujours d’habiter chez son mari. Bichi après trois mois demande à voir l’appartement en question. L’autre tergiverse et en fin de compte montre son énervement. Il ne va pas insister. Mais il demande toujours si le divorce est prononcé. Elle lui dit que tout cela prend du temps et qu’un divorce ce n’est pas facile, parce qu’elle veut faire appel. Bichi ne comprend pas cet appel puisqu’elle est n’est plus avec lui et que tout semble réglé. Il ne dit plus rien mais s’accommode de ces rencontres qui lui coutent la peau des fesses.
Il la couvre de bijoux et d’argent. Tant et si bien qu’il commence à accumuler les dettes. Son comptable ne comprend plus rien parce que des sommes importantes de son compte personnel et société lui paraissent flous. Devant ce comptable méticuleux qui cherche à comprendre certains mouvements, retrait d’argent sans justificatifs, Bichi lui fait savoir qu’il est trop curieux et qu’il ne veut plus de ces services. Bichi change de comptable. Pour un autre. Ce dernier aussi trouve que des justificatifs manquent. Bichi va s’enferrer et lui présenter des factures bidons pour couvrir tous ces frais personnels. Un mélange de deux comptes, celui de sa société et celui de son compte perso. Il souffle à sa maitresse qu’il a qqs difficultés financières et qu’il faut qu’elle soit raisonnable dans ses prétentions.
‘…Ah tu crois que c’est facile pour moi, un divorce, je dois tout assumer, mes enfants, d’autant plus que je n’ai pas de pension alimentaire, le juge m’octroie que 500 € par mois qu’est ce que tu veux que je fasse avec 500 €, la pute… ? Pour m’en sortir… ?’ Bichi amoureux encaisse. Au bout de trois mois, ses comptes son au débit. La banque le lui fait savoir. Ses fournisseurs ne sont plus payés. Et Bichi reçoit une lettre de la banque lui disant qu’elle ne peut plus honorer les chèques au vu de son important découvert. Il en parle à Marlène. Elle s’en fout et le menace de couper tous liens s’il persiste à la harceler par ses problèmes. La femme de Bichi, apprend par une femme amie du quartier que son mari a une maitresse. Et depuis longtemps. Elle s’était rendue compte entre temps que son mari était très soucieux et surtout qu’il devenait avare envers elle et ses enfants. ‘…C’est la crise… ! Tu dois serrer la ceinture… !’ Elle veut en avoir le cœur net et elle se rend dans sa boutique. Elle la trouve fermée avec sur le rideau un ‘…AVIS DE LIQUIDATION ET VENTES AUX ENCHERES. Inquiète, elle télèphone sur son portable. Lui laisse un message.
Entre temps, Bichi est dans son studio avec sa maitresse qui lui apprend que finalement, elle a préfère reprendre la vie commune avec son mari et qu’elle ne veut plus de cette relation. Son divorce est donc annulé. Bichi n’en peux plus, voilà qu’il perd sa maitresse et ses deux boutiques en même temps. Il est perdu.
‘…Quel con… !’
‘…En fait qu’est ce qu’elle a fait la Marlène, elle a fait croire à Bichi qu’elle était mal avec son mari tout en lui présentant de faux documents, elle a réussi à subtiliser à son frère avocat, Dayan, des lettres à en tête au nom du cabinet, elle n’avait plus qu’à les remplir et à les présenter à Bichi qui ne les lisait même pas, tant il lui faisait confiance. Ses deux magasins ont été rachetés par le frère de sa femme, aussi bijoutier et immensément riche. Il l’a mise gérante dans celui du fgb et son fils Alain dans l’autre. Quant à Bichi, sa femme ayant demandé le divorce, il s’est retrouvé dans la rue. A errer comme un clochard. Elle ne voulait plus entendre parler de lui, d’autant plus qu’il devenait fou… ! Et c’est comme cela qu’il a atterrit dans l’hospice des vieux… ! A 56 ans… !’
‘…Hacéc tââ’ou’nou… !’ ( Tu devrais l’aider.)
‘…Bech… ? Flouchi… ? BichiIII… !’ ( Avec mon argent… ?’)
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