samedi 30 octobre 2010

IMMEUBLE PASTEUR...LES BOC....CHAPITRE 1°.par Somelier Richard

IMMEUBLE PASTEUR...LES BOC....CHAPITRE 1°.par Somelier Richard..


IMMEUBLE PASTEUR.


Il était situé face au CASINO. Il faisait le coin de la RUE PASTEUR ET DE L’AVENUE FRANKLIN ROOSVELT. Un pâté de maison qui comptait 16 appartements. 8 dans chaque immeuble.


Avec deux terrasses. Un donnant sur cette avenue principale et l’autre sur la rue HAMOUDA PACHA et la RUE PASTEUR sans oublier l’impasse dont j’oublie le nom.


Comme je vous l’avais déjà écrit, l’IMMEUBLE PASTEUR appartenait à la FAMILLE SLAMA.


Un vieux couple qui habitait dans le couloir de notre immeuble du premier étage face au BOC.


Il avait une fille Yvonne et un frère du coté de Monsieur Slama. Monsieur Nani Perez, gérant du bien.


Ce dernier était impartial et un peu efféminé. Sans aller plus loin.


Au premier étage donc les BOC. A gauche de l’escalier de marbre, une famille livournaise dont le papa avait la haute main sur ses enfants. Gil....BOC z'al était un homme de rigueur, droit et plein de respect. Son journal préféré était la PRESSE DE TUNISIE. Et à chaque fois que je ‘toc tocquer’ à la porte pour appeler mon ami Pierre, nous avions le même âge, j’avais le cœur qui battait.


Il m’ouvrait et j’étais là debout momifié. Je regardais le sol pour ne pas affronter son regard de derrière ses lunettes de vue. Son air sévère me clouait le bec et bien sur, je recevais en pleine tronche son refus. Je m’en retournais chez moi, à quelques mètres déçu de n’avoir pu voir mon ami.


Sa maman Ant....z'al était une créme, une maitresse de maison tandis que sa soeur MO....était grande couturiére de mode. Ses fréres J....M...A....de grands instruits.


Dont l'un, sélectionné pour Genève, est sorti ingénieur.


J’aimais bcp aller chez mon ami Pierre Boc, parce qu’à l’époque, il avait un piano installé dans un boudoir pas très loin de son premier balcon.


J’aimais taper sur les touches couleur ivoire et jamais n’ai pu aligner une gamme. Alors que Pierre se montrait plus adroit. Tandis que j’égrenais du n’importe quoi, j’entendais sa vieille grand-mère, assise sur son lit, tisser sa broderie, je l’entendais dire ‘…Mais Pierre qu’est ce donc ce charabia… !’


Je rabaissais doucement le couvercle tandis que Pierre le rouvrait pour jouer son même refrain.


Il était grand pianiste, enfin pour celui qui comme moi n’y connaissait que dalle.


Chez eux, tout était Nikel, et l’appartement sentait la lavande alors que chez nous l’odeur des ragoutsn bsal ou loubia, tfina, mloukhiya etc… réchauffaient l’air ambiant.


La famille avait des principes. Déjeuner à heure fixe et tous ensemble, idem pour le midi et c’est le coucou LIVOURNAIS de l’horloge qui donnait le départ du repas. Et si par hasard, le petit Pierre faisait la moue sur un déjeuner, Maman Boc, le lui remettait le soir et même le surlendemain car jeter de la nourriture par caprice était interdit chez cette famille de Biens.


Pierrot et moi, dés notre jeune âge pratiquions le volley…Avec une balle de tennis.


Une corde était suspendu entre deux barreaux de fenêtre nous servait de filet.


Ce petit jeu de couloir allait être plus tard, notre passion. VOLLEYEURS.


Lorsque j’écris une famille de BIEN, vous comprendrez ailleurs, de quoi je parle.


A Suivre…


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