lundi 27 septembre 2010

L'Homme de Néandartal, Brute ou Génie ? par Anna Luna



Il y a plus de 30 millénaires, l'Italie du Sud était déjà entre les mains de la mafia... néandertalienne. Mais il n'y a pas à en rougir, car cet Italo-Néandertalien avait développé une culture sophistiquée qui valait bien celle de Cro-Magnon, la culture uluzzienne. L'anthropologue Julien Riel-Salvatore (université du Colorado) s'apprête à publier le résultat de sept ans de travaux sur le sujet. Des recherches qui viendront s'ajouter à toutes celles qui réhabilitent Néandertal depuis une dizaine d'années. Non, ce n'était pas le cousin arriéré de Cro-Magnon tout juste bon à chasser du gros gibier.



Ce premier Européen pouvait parler, enterrait ses morts, portait des bijoux, taillait des outils sophistiqués. Les mâles savaient même baratiner les Cro-Magnonnes pour les séduire. En tout cas, contrairement à ce que les anthropologues ont longtemps cru, Néandertal ne s'est pas contenté de singer Cro-Magnon. Lui aussi a su inventer une culture, en toute indépendance. La meilleure des preuves, c'est que la culture uluzzienne s'est développée dans cette Italie du Sud bien avant l'apparition de la culture aurignacienne de Cro-Magnon, dont on disait que Néandertal s'était inspiré.
L'arrivée des sapiens sonne le glas des Néandertal

Pour se faire une idée du bonhomme, on peut aller voir AO, le dernier Neandertal, film de Jacques Malaterre qui sort le 29 septembre sur nos écrans. La reconstitution est plutôt exacte, même si on peut reprocher au cinéaste d'avoir poussé le bouchon un peu loin en faisant de son héros un bon sauvage écolo et pacifique. Les fouilles ne montrent rien de tel, et peut-être même le contraire. Le cinéaste s'est également mélangé les pinceaux quand il décrit une histoire d'amour entre les deux espèces. Il y a bien eu des pacs entre les deux homo, avec des enfants à la clef, mais c'était bien plus tôt et au Proche-Orient !


À cet endroit, il est bon de rappeler quelques notions de l'arbre généalogique des humains : il y a de cela 700.000 ans, l'Afrique était peuplée d'homo ergaster. Quelques tribus qui avaient la bougeotte ont commencé à s'éloigner du gros de la troupe, pour s'en séparer définitivement voilà 400.000 à 500.000 ans. Ces émigrants ont pris la route de l'Europe, où ils se sont installés définitivement. Là, ils ont évolué doucement pour se transformer en hommes de Néandertal vers - 250.000.


Pendant ce temps, les ergaster restés au pays ont, eux aussi, évolué pour donner naissance, vers - 200.000, aux hommes modernes (homo sapiens). Ces derniers, d'abord casaniers, sont restés 130.000 ans en Afrique avant de sentir à leur tour des fourmis dans les jambes. Vers - 70.000, ils ont profité d'une embellie climatique pour débarquer au Proche-Orient où ils sont tombés sur des Néandertal qui avaient fui l'Europe recouverte de glace. C'est lors de cette rencontre que des couples mixtes et prolifiques se seraient créés. Le résultat de ces unions, ce sont les 1 % à 4 % d'ADN néandertalien retrouvés par le biologiste Svante Pääbo (institut Max Planck) dans notre génome. En revanche, s'il y a eu d'autres couples mixtes, plus tard, en Europe, quand Sapiens y a débarqué (vers - 42.000), aucune trace n'a pu encore en être relevée dans nos chromosomes. L'arrivée des sapiens sonne le glas des Néandertal, qui disparaissent définitivement 10.000 à 15.000 ans plus tard, sans que les paléoanthropologues puissent établir formellement un lien entre les deux évènements. Sur cette mystérieuse disparition, il existe autant d'hypothèses que de paléontologues !

Néandertal vivait au sein de petites bandes familiales


Question très bête (j'en suis le spécialiste) : si Néandertal n'avait pas disparu voilà 30.000 ans et partageait aujourd'hui notre monde, quelle place occuperait-il ? Nous servirait-il d'animal de compagnie, ou, à l'inverse, serions-nous ses esclaves ? Comme nous l'a confié avec humour le chercheur Richard Klein de Stanford : "Faudrait-il l'enfermer dans un zoo ou l'autoriser à fréquenter la Sorbonne ?" Toutes les dernières découvertes, dont celle de la culture uluzzienne, permettent de dresser de lui un portrait très (trop ?) humain. Il vivait au sein de petites bandes familiales, utilisait le feu et fabriquait de nombreuses armes (massues, épieux, couteaux, armes de jet) sophistiquées et très efficaces. Ne l'oublions pas, son régime carnivore (identique à celui du loup) en fit le plus grand chasseur de tous les temps.


L'archéologue Pascal Depaepe est persuadé, comme beaucoup d'autres, qu'il utilisait nécessairement un langage afin de pouvoir transmettre les consignes de chasse. En 2007, Svante Pääbo découvrait dans son génome une version du gène FOXP2, qui joue un rôle capital dans l'aptitude au langage chez l'homme moderne. Si Néandertal n'a pas éprouvé le besoin de peindre la paroi de ses grottes, il se fabriquait des bijoux avec des coquillages et des ossements. On a même retrouvé des pigments dont il devait probablement se recouvrir, ce qui fait dire à João Zilhão, de l'université de Bristol : "Les Néandertal possédaient la même capacité symbolique, imaginative et créative que l'homme moderne." À ce jour, on a retrouvé une vingtaine de sépultures néandertaliennes renfermant des outils et avec certains traitements des squelettes faisant clairement penser à une cérémonie.

Gare à ne pas crier trop vite au génie

Tout ceci fait conclure à Riel-Salvatore : "Le fait que Néandertal pouvait s'adapter à de nouvelles conditions et innover montre qu'il était similaire à nous culturellement. Biologiquement, il est également notre semblable. Je pense qu'il était une sous-espèce humaine, et non une espèce différente." Néanmoins, certains chercheurs restent encore dubitatifs sur les capacités intellectuelles et artistiques de Néandertal. Ils préviennent : après l'avoir traité de brute, gare à ce qu'on ne le traite pas un peu trop vite de génie. Ils font remarquer que certains gènes qui jouent un rôle dans le cerveau humain étaient différents chez eux.


Homo sapiens[1], qui signifie « Homme sage » en latin, ou Homme moderne est une espèce de l'ordre des Primates appartenant à la famille des Hominidés. Plus communément appelé « homme », « humain », ou encore « être humain », il est le seul représentant actuel du genre Homo, les autres espèces, une quinzaine en l’état actuel des connaissances paléoanthropologiques, étant éteintes.


Parmi les Hominidés actuels, il se distingue d’un point de vue physiologique par sa bipédie, son cerveau plus volumineux et son système pileux moins développé[2],[3].

D'un point de vue éthologique, le genre Homo se distingue par la complexité de ses relations sociales, l'utilisation d'un langage articulé élaboré transmis par apprentissage, la maîtrise du feu, la domestication de nombreuses espèces végétales et animales, la faculté de fabriquer des outils, ainsi que l'aptitude de son système cognitif à l'abstraction et à l'introspection.

Plus généralement, il se distingue de toute autre espèce animale actuelle par la complexité de ses réalisations techniques et artistiques, l'importance de l'apprentissage et de l'apport culturel dans le développement de l'individu, mais aussi par l'ampleur des transformations qu'il opère sur les écosystèmes[4].


La science qui étudie l'homme sous tous ses aspects est l'anthropologie.


Le mot français « homme » est une évolution du latin hominem, accusatif de homo, et se réfère avant toute chose à l'espèce Homo sapiens dans son ensemble (le nominatif homo a donné en français le pronom indéfini on[5]).


Le mot « homme », dans une deuxième acception, désigne aussi le mâle adulte, plus prosaïquement qualifié d'individu de sexe masculin (le latin classique utilisait, en ce sens, le mot vir, d'où dérivent les mots français « viril », « virilité »). Le terme « femme » désigne la femelle adulte.

Les termes « garçon » et « fille » désignent respectivement le mâle et la femelle à leur stade infantile ou pubère. Ils renvoient aussi à l'individu adulte lorsque l'accent est mis sur la filiation.
On emploie aussi le terme « Humanité », au singulier et avec une majuscule, pour parler de l'espèce humaine dans son ensemble, ou pour désigner l'ensemble de la population humaine.


Certaines langues font la distinction entre l'homme « être humain » et l'homme « individu mâle » : par exemple le latin (homo = être humain et vir = être humain mâle), l'allemand (Mensch = être humain et Mann = être humain mâle). En français, certains dialectes (dont celui de France) utilisent indistinctement le terme « homme » tantôt pour parler du mâle, tantôt pour parler de l'espèce, alors que d'autres (comme celui du Québec) préféreront les termes génériques « personne » et « humain » pour désigner un membre de l'espèce et réserveront la dénomination « homme » pour parler du mâle humain adulte. Les droits de l'homme, par exemple, sont dénommés ainsi dans de nombreux pays francophones, mais, au Québec, on parle plutôt de « droits de la personne ».
Enfin, on peut mentionner l'emploi de la majuscule (Homme) pour distinguer l'espèce Homo sapiens de l'être humain mâle (homme).


Nom scientifique

La dénomination binominale complète de l'espèce humaine est : Homo sapiens, Linné 1758.


Jusqu'en 2003, l'espèce Homo sapiens était subdivisée en deux groupes distincts, considérés comme deux sous-espèces, dont l'une était l'espèce humaine actuelle, et l'autre, une espèce cousine éteinte, celle de l'homme de Néandertal. Comme pour toute sous-espèce du règne animal la conséquence terminologique a été de créer des noms trinomiaux en rajoutant un adjectif, toujours latin (et en italique), après le nom d'espèce. C'est ainsi que l'espèce humaine était appelée Homo sapiens sapiens. Bien que souvent encore entendue, cette terminologie n'est plus en vigueur pour la majorité des scientifiques. En effet, n'étant pas une terminologie constitutive, mais référentielle, elle est le réceptacle évolutif qui reflète l'état des connaissances et la place de l'homme dans la compréhension que celui-ci a du monde : de nouvelles connaissances ou une nouvelle compréhension pourront produire une nouvelle classification, qui pourra conduire à une nouvelle dénomination.


Le principal avantage de cette terminologie est, depuis Linné, d'avoir offert un langage commun. Par delà les noms vernaculaires propres à chaque langue pour désigner l'espèce humaine ou les membres de celle-ci (Human, Mensch, Ser humano…) et parfois multiples au sein d'une même langue (l'espèce humaine, l'homme, l'humain…), Homo sapiens se présente comme un vocable de référence, certes de nature scientifique, mais qui a su par ailleurs acquérir une notoriété dépassant celle du jargon.


Homo sapiens est un primate dont la caractéristique physique la plus manifeste est sa station debout : la colonne vertébrale est redressée et les membres antérieurs ne s'appuient pas sur le sol.


La hauteur d'un individu adulte est généralement comprise entre 1,40 et 2 m. Cet écart peut néanmoins s'étendre d'environ 80 cm à environ 2,50 m, dans les deux extrêmes du nanisme et du gigantisme. Le poids moyen est d'environ 80 kg.


Par rapport aux autres espèces de primates, sa pilosité est beaucoup moins importante[2] ; celle-ci est essentiellement limitée à certaines parties du corps, notamment le cuir chevelu, les aisselles, et le pubis.


La couleur de la peau humaine présente une grande variété (noire, marron, beige ou rosée), liée à la présence plus ou moins abondante d'un même pigment brun, la mélanine. Les couleurs les plus sombres correspondent aux populations originaires de la zone intertropicale. Elles constituent une adaptation génétique à une insolation importante[6]. En Afrique, les albinos sont sujets à des cancers de la peau de manière plus fréquente que les individus ayant une production de mélanine normale [7].
La peau humaine se ride, s’amincit et perd son élasticité avec l’âge. Le phénomène de perte de l’élasticité de la peau peut être observé par le test consistant à pincer et à tirer légèrement la peau du dessus de la main et à mesurer le temps qu'elle met pour reprendre son aspect normal une fois relâchée. L’écart entre un sujet jeune et un sujet âgé est d’environ une seconde. Certaines pratiques à visée ornementale ou rituelle peuvent modifier l'aspect de la peau et y faire apparaître des motifs divers[8].


Les humains présentent plusieurs caractères sexuels secondaires. La femme montre une pilosité moins abondante sur le corps, à l'exception notable du cuir chevelu. En effet le cycle de croissance des cheveux est de cinq ans chez la femme, et de trois ans chez l'homme. Les cheveux poussent aussi plus rapidement chez la femme, ce qui, combiné à des facteurs culturels, peut expliquer que sa chevelure est souvent plus longue que celle de l'homme. La femme a des seins proéminents en-dehors même des périodes de gestation et d’allaitement, une tessiture vocale haute, un bassin plus large et un rapport taille-hanche inférieur. Chez l'adulte de sexe masculin, la pilosité est en général plus abondante, le bassin est étroit, la musculature plus puissante, la voix plus grave, etc. Toute considération ethnique mise à part, la couleur de la peau est plus sombre chez l'homme que chez la femme. Cette différence serait due à l'influence de certains œstrogènes sur la sécrétion de mélanine [9].


L’humain porte généralement des vêtements, recouvrant presque toujours au moins les parties génitales. Cet usage de vêtements ou de peaux d’animaux pour dissimuler les parties génitales est très ancien[2]. Des outils et accessoires divers, comme des lunettes ou une canne, sont aussi parfois utilisés.

Difficile donc d'imaginer quelle serait leur place s'ils étaient parmi nous. Mais, à considérer la manière dont nous avons traité les minorités par le passé (Indiens d'Amérique, juifs et aujourd'hui Roms), on ne peut guère se faire d'illusions...


Rom (ou Rrom, féminin R(r)oma, pluriel R(r)omané) est un endonyme signifiant « être humain ». Ce terme a été adopté par l'Union romani internationale (IRU) et les Nations unies pour désigner un ensemble de populations, ayant en commun une origine indienne[15], dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien[16] et constituant des minorités entre l'Inde et l'Atlantique (voire en Amérique du Nord[réf. nécessaire]), connues sous de nombreux exonymes.


En français, on peut désigner les Roms par d'autres mots, comme ceux de Gitans, de Tsiganes (ou Tziganes), de Manouches, de Romanichels, de Bohémiens, de Sintis[


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