La publication, en Une de Marianne, d'une photo de Nicolas Sarkozy l'air menaçant avec le titre "le voyou de la République" a fait bondir la droite lundi, le PS Pierre Moscovici jugeant lui aussi le terme "pas approprié", même si le chef de l'Etat fait, dit-il, du "Le Pen light".
Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille, a été la première à dénoncer sur RMC une Une "insultante" de l'édition de l'hebdomadaire du 7 au 13 août, titrée "Nationalité, immigration, délinquance, le voyou de la République".
Jean-François Kahn, "engagé aux côtés de François Bayrou" en 2007, "ne partage pas du tout les opinions de Nicolas Sarkozy. C'est son choix. Mais une telle couverture, je trouve que c'est grave", a-t-elle affirmé.
"Où est le respect envers le chef de l'Etat qui a été élu au suffrage universel et mène une politique pour laquelle il a été choisi et sa politique validée ?", s'est-elle interrogée.
"Mme Nadine Morano ne manque pas d'air", a rétorqué M. Kahn, co-fondateur de Marianne, dans un communiqué. "Hier, elle qualifiait les journalistes d'investigation de +fascistes+, puis, à la façon des staliniens, de +fascisto-trostkistes+, puis les comparait aux journalistes pro-nazis des années 30. Hier encore, elle accusait les responsables de la gauche d'être complices des assassins", écrit-il.
"Au désespoir de ses propres amis politiques, aucune outrance ne l'arrête", accuse-t-il, estimant que "voyou, c'est vraiment charmant par rapport à fasciste ou à complice d'assassin".
Traiter le président de la République de voyou, "c'est quand même épouvantable", s'est indigné auprès de l'AFP Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux Collectivités locales.
Le député UMP Lionnel Luca a lui aussi vivement réagi au nom du respect dû à la fonction : "Rien ne justifie l'outrage au président de la République élu démocratiquement. Rien ne justifie l'insulte à l'homme politique qui bafoue également ceux qui l'ont élu", écrit-il dans un communiqué,
Selon lui, "rien ne justifie ces dérives sinon l'intérêt financier d'une opération commerciale pour meubler l'actualité estivale". De plus, "il est paradoxal de dénoncer les dérives vichystes en utilisant les méthodes de la presse d'extrême droite d'avant-guerre, dont on sait ce qu'elle a été sous l'occupation", poursuit-il
A gauche, Pierre Moscovoci (PS) a prôné lui aussi le respect de la fonction estimant par conséquent le terme voyou "pas approprié". Mais, selon lui, "il y a eu, cet été, une offensive sécuritaire extrêmement ambiguë et limite" faisant "écho à des thématiques qu'on n'a pas connues depuis la Seconde guerre mondiale".
"Je ne dirais pas que c'est un voyou, mais il fait du Le Pen Light", a-t-il dit sur RMC. Et "la fin de son quinquennat va être sans arrêt marquée par ce type de provocation", a-t-il prévu.http://univers-des-news.over-blog.com/
http://tendancedesantipodes.blogspot.com/
http://www.facebook.com/photo.php?pid=141555&id=100000913129179#!/gege.rudspace.cattan
Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille, a été la première à dénoncer sur RMC une Une "insultante" de l'édition de l'hebdomadaire du 7 au 13 août, titrée "Nationalité, immigration, délinquance, le voyou de la République".
Jean-François Kahn, "engagé aux côtés de François Bayrou" en 2007, "ne partage pas du tout les opinions de Nicolas Sarkozy. C'est son choix. Mais une telle couverture, je trouve que c'est grave", a-t-elle affirmé.
"Où est le respect envers le chef de l'Etat qui a été élu au suffrage universel et mène une politique pour laquelle il a été choisi et sa politique validée ?", s'est-elle interrogée.
"Mme Nadine Morano ne manque pas d'air", a rétorqué M. Kahn, co-fondateur de Marianne, dans un communiqué. "Hier, elle qualifiait les journalistes d'investigation de +fascistes+, puis, à la façon des staliniens, de +fascisto-trostkistes+, puis les comparait aux journalistes pro-nazis des années 30. Hier encore, elle accusait les responsables de la gauche d'être complices des assassins", écrit-il.
"Au désespoir de ses propres amis politiques, aucune outrance ne l'arrête", accuse-t-il, estimant que "voyou, c'est vraiment charmant par rapport à fasciste ou à complice d'assassin".
Traiter le président de la République de voyou, "c'est quand même épouvantable", s'est indigné auprès de l'AFP Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux Collectivités locales.
Le député UMP Lionnel Luca a lui aussi vivement réagi au nom du respect dû à la fonction : "Rien ne justifie l'outrage au président de la République élu démocratiquement. Rien ne justifie l'insulte à l'homme politique qui bafoue également ceux qui l'ont élu", écrit-il dans un communiqué,
Selon lui, "rien ne justifie ces dérives sinon l'intérêt financier d'une opération commerciale pour meubler l'actualité estivale". De plus, "il est paradoxal de dénoncer les dérives vichystes en utilisant les méthodes de la presse d'extrême droite d'avant-guerre, dont on sait ce qu'elle a été sous l'occupation", poursuit-il
A gauche, Pierre Moscovoci (PS) a prôné lui aussi le respect de la fonction estimant par conséquent le terme voyou "pas approprié". Mais, selon lui, "il y a eu, cet été, une offensive sécuritaire extrêmement ambiguë et limite" faisant "écho à des thématiques qu'on n'a pas connues depuis la Seconde guerre mondiale".
"Je ne dirais pas que c'est un voyou, mais il fait du Le Pen Light", a-t-il dit sur RMC. Et "la fin de son quinquennat va être sans arrêt marquée par ce type de provocation", a-t-il prévu.http://univers-des-news.over-blog.com/
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