Un drapeau français accroché sur la façade de la mairie de Villeneuve-Saint-Georges a été brûlé et remplacé par un drapeau algérien.
Les faits ont été découverts lundi matin à l'ouverture de la mairie de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. Les employés communaux ont découvert en arrivant sur leur lieu de travail un drapeau français brûlé sur le perron de l'Hôtel de Ville. Un drapeau algérien remplaçait celui-ci sur un des mâts de la mairie. Une quinzaine de drapeaux tricolores accrochés sur le bâtiment municipal dans le cadre d'un jumelage ont par ailleurs été décrochés et dispersés. Les faits ont été commis dans la nuit, alors que l'équipe d'Algérie a été battue 1 à 0 lors de son entrée dans la Coupe du monde de football.
La municipalité, qui «condamne fermement cet acte», a annoncé avoir immédiatement déposé plainte. «Une enquête est ouverte qui, j'espère, aboutira et nous permettra de comprendre les motivations d'un tel geste», a réagi dans un communiqué la maire (PCF) de Villeneuve-saint-Georges, Sylvie Altman. «Ici comme ailleurs, les drapeaux des nations qui jouent au mondial de football sont mis sur les maisons, les restaurants... Le climat peut être passionné, mais calme et serein (...). Il n'y a eu aucun incident après les matchs. Aujourd'hui se pose la question de savoir qui a intérêt à ce genre de geste imbécile», ajoute-t-elle. La mairie s'étonne, car aucun incident n'a été déploré sur la commune à la suite du match, et la communauté algérienne n'y est pas très importante.
De son côté, Cécile Duflot, maire-adjointe de la commune, cherche à relativiser. Elle appelle à ne pas faire «d'interprétations hâtives ni de jugement a priori» sur un acte commis «dans un contexte de Coupe du Monde», «avec les emportements que cela peut susciter». La secrétaire nationale des Verts souligne toutefois qu'elle «regrette ce genre de débordement».
Dominique Joly, conseiller municipal FN de Villeneuve-Saint-Georges, et Marie-Christine Arnautu, secrétaire régionale FN d'Ile-de-France, se sont indignés d'un «acte ignoble et preuve du plus grand mépris envers la République».
Michèle Alliot-Marie prépare un décret
Depuis les sifflets sur la Marseillaise lors du match France-Algérie de 2001, outrager publiquement les symboles de la République que sont l'hymne national et le drapeau tricolore constitue bien un délit, mais uniquement lorsque le méfait est produit «au cours d'une manifestation organisée ou réglementée par les autorités publiques». Le coupable encourt jusqu'à 7.500 euros d'amende et plusieurs mois d'emprisonnement.
Mais depuis à la polémique soulevée par la publication d'une photo montrant un homme semblant utiliser le drapeau français comme papier toilette, la Chancellerie travaille à la rédaction d'un décret pour punir plus largement les outrages. Il pourrait être publié avant l'été. À l'avenir, porter atteinte au drapeau français, même en dehors d'une manifestation, pourrait faire l'objet d'une contravention de 5e classe, au même titre par exemple que des violences volontaires qui ne provoquent pas d'interruption de travail. Les contraventions de 5e classe peuvent également être l'occasion, pour le tribunal de police qui statue, de prononcer des peines complémentaires, comme un stage de ci¬toyenneté obligatoire. L'auteur de l'atteinte pourrait risquer une amende allant jusqu'à 3.000 euros en cas de récidive.
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