L’allumage de la première bougie de Hanoucca a lieu le 25 du mois hébraïque de Kislev, qui tombe généralement autour du mois de Décembre. L’occasion pour de nombreux juifs de préparer des latkes.
Véra nous rappelait en début de semaine l’histoire de cette fête et les pratiques qui y sont liées, et notamment la tradition de la préparation des sfenj, ces beignets marocains qui ont bercé son enfance. On a effectivement coutume de préparer des plats ou desserts en friture pour symboliser le miracle de la fiole d’huile.
Dans les familles sépharades, juifs principalement d’Afrique du Nord, dont je suis moi-même issu, le beignet est roi tout au long de ces huit jours de fête.
Mais dans les familles ashkénazes comme celle de ma femme, juifs d’Europe de l’Est et d’Europe centrale essentiellement, où les fritures se font beaucoup plus rares (ainsi que les épices et les herbes aromatiques, mais chut, je n’ai rien dit !), il existe cependant également une spécialité typique de Hanouccapréparée en friture : les latkes.
Je n’ai pas pu discerner au cours de mes recherches un pays formellement attesté comme étant à l’origine de ces latkes. Il semble que cette recette ait été transmise à travers tous les shtetls et villes habités par ces populations de génération en génération.
INGRÉDIENTS:
1 kg de pommes de terre
4 oignons
2 cuillères à soupe de farine
3 œufs
Sel poivre
Et surtout … de l’huile !!!!!
PREPARATION
Râper les pommes de terre et les oignons.
Les presser dans un torchon ou dans une passoire pour en extraire l’eau et l’amidon en surplus.
Ajouter les œufs, la farine, le sel et le poivre.
Mettre un bon fond d’huile dans une poêle à chauffer.
Quand l’huile est bien bien chaude, disposer des petits tas de la préparation aux pommes de terre dans la poêle.
Retourner le latkes quand celui-ci est bien doré.
Ne pas hésiter à ajouter de l’huile entre chaque fournée, pour garantir des latkes bien croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.
Bon appétit!!!!
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