mercredi 2 août 2017

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le retour des réfugiés palestiniens en Israël.....


Voici sa question, suivie de ma réponse :
« À l’été 2000, il y eut tentative d’accord de paix proposé. Bill Clinton et son homologue israélien étaient favorables à un retour des réfugiés. Bien-sûr, Yasser Arafat a dit non. Bien-sûr, l’Islam doit dominer et ne pas être dominé. Mais pouvez-vous me parler un peu de ce qu’on appelait «un retour des réfugiés en Israël», étant l’une des conditions d’un éventuel accord de paix ? Sans aucune prétention de ma part. C’était peut-être de la désinformation. Mais les médias Canadiens et Québécois présentèrent les actualités de cette région comme cela. »
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
  • En 1948, les pays arabes de la région déclenchent la guerre contre le nouvel Etat juif, et disent aux populations arabes installées en Israël de quitter les lieux le temps qu’ils exterminent les juifs. Certains partent, d’autres restent (ce sont les Arabes israéliens d’aujourd’hui). Les Arabes perdront la guerre.
  • Les Arabes qui ont fui sont parqués dans des camps de réfugiés dans les pays arabes limitrophes, avec interdiction de la Ligue arabe faite à ces pays de les naturaliser, de les autoriser à avoir certains emplois, à construire ou rénover les habitations des camps : cette interdiction tient jusqu’à maintenant, expliquant l’état de délabrement des habitations. Ils sont parqués comme des bêtes à des fins politiques. Ils sont peut-être 4 ou 500 000.
  • L’ONU crée une entité voyou, l’UNRWA, dédiée aux seuls réfugiés palestiniens (tous les autres réfugiés du monde sont sous la houlette de l’UNHCR, la Commission de l’ONU pour les réfugiés.
  • L’ONU crée une règle de voyous, spécialement pour les réfugiés palestiniens :
    • 1) il suffit d’avoir vécu 2 ans en Israël avant 1948 pour être considéré comme réfugié palestinien, ce qui crée cette aberration que même les gens nés en Jordanie, possédant un passeport jordanien, leur domicile principal et leur famille en Jordanie, sont comptés comme réfugiés palestiniens s’ils sont venus travailler la terre d’Israël depuis plus de 2 ans. Ce statut est unique, aucun autre réfugié au monde n’en bénéficie. Il est destiné à intégrer l’écrasante majorité des Arabes arrivés en Israël comme travailleurs temporaires, et gonfler artificiellement leur nombre – pour que la taille du problème fabriqué contre l’Etat juif soit phénoménale.
    • 2) Contrairement au statut des autres réfugiés du monde, est offert aux Arabes palestiniens le statut de réfugié de père en fils ! Ainsi les petits enfants et arrière-petits-enfants d’un « réfugié » palestinien qui a fui Israël en 1948 pour l’Amérique, et sont nés américains de parents et de grands-parents américains, sont comptés par l’UNRWA comme réfugiés. C’est pour cela que de 400 000 réfugiés en 1948, au lieu qu’il en reste 30 ou 40 000 aujourd’hui comme ce serait le cas s’ils étaient sous le même régime que les autres réfugiés du monde, ils sont environs 5 millions, et que l’UNRWA continue chaque année d’enregistrer de nouveaux réfugiés qui n’ont jamais été réfugiés nulle part, et que des millions de ces réfugiés renouvellent régulièrement leur passeport jordanien, égyptien syrien ou libanais d’origine.
    • Ainsi, tandis que l’organisation de l’ONU pour les réfugiés (l’UNHCR) travaille à faire diminuer le nombre de réfugiés dont elle s’occupe en les faisant intégrer dans les pays d’accueil s’ils ne peuvent retourner dans leurs pays d’origine, l’UNRWA, elle, travaille à faire grossir le nombre de réfugiés palestiniens, et ainsi à faire grossir l’ampleur du « problème » des réfugiés palestiniens, et donc du conflit israélo-palestinien, au lieu de contribuer, comme c’est la mission de l’ONU, à le résoudre.
  • Ces 5 millions de réfugiés artificiels représentent de quoi noyer Israël, et c’est le seul chiffre que l’Autorité palestinienne accepte de considérer avant toute discussion de paix, comme condition préalable.
Comme l’explique Hillel Neuer, directeur de UN Watch :
« L’existence de l’UNRWA n’a pas d’autre explication rationnelle que de servir la cause politique poursuivie par les États arabes, mais soutenue par d’autres Etats, pour qualifier Israël de cruel agresseur, et maintenir les Palestiniens dans un état de mécontentement perpétuel. »
Voilà pourquoi, 70 ans après la guerre de 1948, il y a toujours un problème de « réfugiés palestiniens », voilà pourquoi l’ONU est responsable de la création du radicalisme, du ressentiment victimaire, du sentiment de désespoir de la jeune population arabe, pourquoi ce sentiment victimaire est une cible idéale pour le recrutement terroriste, et pourquoi aucun observateur informé ne peut écrire les mots réfugié palestinien autrement qu’entre guillemets.
Jared Kushner, envoyé de la Maison-Blanche pour négocier un accord de paix entre Israël et les Arabes, tente de contourner cet important obstacle sur lequel aucune des parties ne veut céder.
Notons en conclusion et sans prendre parti qu’il est contradictoire de la part de Mahmoud Abbas d’exiger la création d’un Etat palestinien tout en réclamant à ce que son peuple aille vivre en Israël.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...