vendredi 21 juillet 2017

Quand Google livre sur un plateau la preuve que le peuple palestinien a été inventé dans les années 60.....


Dreuz a constamment de nouveaux lecteurs, et une question récente m’a rappelé qu’il n’existe pas beaucoup d’informations honnêtes sur les origines du conflit arabo-israélien, et qui explique les droits des uns et des autres.

Pour cela, il me semble utile de republier un certain nombre d’articles qui couvrent le sujet. En voici le premier d’une série.

Google a un outil de recherche peu connu mais bien utile (Ngram), qui fouille non pas les sites internet mais tous les livres, magazines, journaux, périodiques publiés depuis 1800 jusqu’à nos jours, et il vous dit combien de fois les mots clefs que vous recherchez ont été mentionnés – par année.

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Si vous tapez Palestinian people, Palestinian state dans Google Ngram, vous obtenez le graphique suivant, qui vous indique depuis quand le peuple palestinien est mentionné dans les livres : il n’existe rien avant 1960 :



Si vous comparez avec le peuple français, la différence saute aux yeux :



En français la recherche « peuple palestinien » faite sur les livres, magazines et journaux imprimés en langue française, renvoie exactement le même résultat : il n’existe aucune trace d’un « peuple palestinien » dans l’histoire – avant 1960.



Là encore, une recherche sur « peuple français » se passe de commentaire :



Mais après tout, un peuple a le droit de se constituer, il faut bien un début à tout.

Concernant le peuple palestinien, deux auteurs, Guy Millière et David Horowitz, dans leur livre Comment le peuple palestinien fut inventé*, démontrent que le peuple palestinien est une invention récente, confirmant la recherche Google.

Si la communauté internationale n’était pas devenue folle, elle ne refuserait pas de regarder la vérité en face. Mais voilà, cette vérité bouleverse un certain nombre « d’acquis » géopolitiques :

Le premier est que le peuple palestinien n’existant pas avant 1960, la notion de Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes régulièrement invoquée pour justifier la revendication d’un Etat palestinien sur la Palestine ancienne ne s’applique pas.
Le second est que ce peuple ne peut revendiquer aucun lien historique – pré-1960 – avec Jérusalem. Ainsi, toutes les résolutions de l’UNESCO attribuant un patrimoine aux Palestiniens sont les travaux de faussaires, et leurs liens avec les lieux saints de Jérusalem ou de Bethléem, des mensonges.
Le troisième est que les quelque 5 millions de « réfugiés palestiniens » comptabilisés par l’UNRWA ne sont pas des réfugiés palestiniens. Au mieux, la plupart de leurs aïeuls sont des travailleurs immigrés qui sont venus habiter la région.
La quatrième est intéressant car il jette de la lumière sur des questions restées sans réponses :

pourquoi, avant la déclaration l’Etat d’Israël de 1948, les Arabes qui vivaient sur place n’ont jamais senti le besoin de se constituer en peuple ou en Etat ?
Pire, pourquoi, lorsque la Jordanie a occupé la Judée Samarie pendant les 19 ans de 48 à 67, les Arabes de la région n’ont pas dénoncé l’occupation, et réclamé la création d’un Etat ?
Pourquoi l’occupation jordanienne ne leur posait-elle pas problème ? Pourquoi n’a-t-elle fait naître en eux aucune revendication ?

La réponse à ces questions est que les Arabes ne se voyaient pas comme un peuple, encore moins comme un « peuple palestinien ». Cela explique pourquoi ils n’avaient aucune revendication territoriale, et qu’il n’en existait pas dans la première convention de création de l’OLP.

Pour la plupart, les habitants de la région se considéraient comme jordaniens, leur pays d’origine, pays qui venait d’ailleurs d’être créé sur le sol de Palestine. Ils n’avaient aucun problème avec une Jordanie occupant Jérusalem et la Judée : c’était leur pays !

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La cinquième est que si le besoin de se constituer en peuple n’est pas né, s’il ne s’agit pas d’un peuple au sens étymologique, c’est à dire un « ensemble d’êtres humains formant une communauté structurée, d’origine commune », mais d’un peuple « politique », nous avons là un peuple construit en réaction à Israël. Est-ce un peuple moins légitime ? Pas forcément. Mais ce n’est pas un peuple à qui l’on peut attribuer le moindre passé.

Corollaire

Puisque Google nous confirme que le peuple palestinien est inventé vers 1960, c’est de 1960 que date l’origine commune de ce peuple. Avant 1960, l’origine des Arabes de la région est à chercher ailleurs.

Les « frontières de 67 » dont certains parlent de l’existence à tort, ne peuvent pas exister avec un Etat et un peuple qui n’existent pas. Pas d’Etat, pas de frontière, c’est une lapalissade.

Il apparaît difficile de se constituer en peuple en 1960 et de revendiquer une archéologie, une histoire, et des racines. (Sauf à bénéficier de complicité dans les organismes internationaux comme l’ONU, l’UNESCO, l’UNWRA et l’UE).
Conclusion



Puisqu’il n’existe pas de peuple palestinien, les chercheurs et historiens ne devraient pas avoir trop de difficulté à tracer la provenance des ces personnes qui se sont, depuis 1960, constituées en peuple.

Combien d’entre elles sont venues des contrées voisines comme travailleurs immigrés pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs arrivés massivement d’Europe en Palestine ottomane au début de l’ère industrielle, dans la seconde moitié du 19e siècle ? Combien vivaient déjà sur place ?

Ces deux groupes ont des liens et des droits très différents avec cette partie de la terre de Palestine.

J’ai la chance d’être l’heureux possesseur d’un exemplaire original, daté de 1714, du livre Palestina, de Relandi, un géographe qui a sillonné la région pour en faire le relevé. L’ouvrage d’un peu plus de 1000 pages qui a la taille d’un gros dictionnaire est illustré de nombreuses cartes dépliantes.

J’ai remarqué sur ces cartes et les relevés que parmi toutes les villes, villages, hameaux, lieux recensés par Relandi, un seul porte un nom arabe : al Ramle. Tous les autres sont hébraïques – ils ont été créés par les juifs, qui habitent la région sans discontinuité depuis environ 5000 ans.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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