La présidente du Front National (FN), Marine Le Pen, en visite au Liban, a affirmé dimanche envisager des exceptions à la suppression de la double nationalité qu’elle compte instaurer en cas de victoire à la présidentielle.
« La question de la rétroactivité de cette mesure n’est pas encore tranchée », a déclaré Mme Le Pen au quotidien libanais L’Orient-Le Jour en réponse à une question sur l’impact de cette mesure sur les Franco-Libanais.
Tout en réaffirmant sa conviction que « par principe, on ne peut avoir en réalité qu’une seule nationalité », Mme Le Pen a néanmoins révélé qu’elle n’excluait pas certaines exceptions, à travers des « accords bilatéraux avec un certain nombre de pays », tout en excluant catégoriquement que ces exceptions puissent reposer sur des « considérations religieuses ».
Le 10 février, la dirigeante frontiste s’était prononcée contre la double nationalité extra-européenne, notamment pour les Franco-israéliens.
« Israël n’est pas un pays européen. Je crois que même Israël accepte de le dire et de le penser », avait-elle déclaré sur France 2, invitée de « L’Émission Politique ». « Je suis contre la double nationalité extra-européenne. Ce n’est pas aux Juifs mais aux Israéliens à qui je demande de choisir leur nationalité », avait-t-elle précisé.
« Cela ne veut pas dire que s’ils ne choisissent pas la nationalité française qu’ils devront partir de France. La France a parfaitement la possibilité d’accueillir sur son sol, y compris pour un temps long, des gens qui sont étrangers et qui gardent leur nationalité, pour peur qu’ils respectent les lois et les valeurs françaises », avait insisté Mme Le Pen.
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