450 voitures en chasse à terme
Aujourd'hui, 383 voitures banalisées sillonnent les routes à la chasse aux excès de vitesse, des Renault Mégane, Citroën Berlingo, Peugeot 208 et 308 ou encore des Dacia Sandero Stepway. Le parc va augmenter petit à petit pour parvenir, d'ici à l'année prochaine, à un total de 450 voitures dont l'ensemble sera géré par le privé.
Gendarmes et policiers libérés
Les opérations de contrôle de vitesse sont aujourd'hui entièrement dévolues aux forces de l'ordre. A bord, deux gendarmes ou deux policiers. L'un conduit, l'autre assure le rôle de copilote et change manuellement sur l'appareil de contrôle la vitesse maximale autorisée en fonction de la voie empruntée. En septembre, il n'y aura plus ni gendarme ni policier. Plus besoin de copilote non plus puisque les voitures prises en main par des sociétés privées seront équipées d'un système entièrement autonome capable de détecter, sans intervention humaine, la vitesse maximale autorisée de la route empruntée.
Pas de flash
Impossible ou presque de savoir si aujourd'hui on a été verbalisé ou non car, contrairement au cabines-radars fixes installées sur le bord des routes, le système embarqué utilise un flash à infrarouge indétectable à l'œil nu. Seul indice repérable : l'appareil photo, en forme de grosse boîte noire, qui dépasse au-dessus de la planche de bord derrière le pare-brise. Tout ça ne changera pas avec les voitures privées.
10 km/h de tolérance
Très difficiles à détecter, donc, ces radars embarqués sont toutefois un peu plus tolérants que les cabines fixes. Ils ne ciblent que les excès de vitesse importants puisque la marge technique est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour celles supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5 % pour les autres radars vitesse). Ne sont donc flashés que les véhicules roulant à 146 km/h et au-delà sur autoroute, à 124 km/h sur une voie express, à 102 km/h sur une route nationale ou départementale et à 61 km/h en agglomération.
Chauffeurs encadrés
Contrairement aux policiers et aux gendarmes aujourd'hui, les futurs pilotes « privés » devront circuler exclusivement sur des parcours déterminés à l'avance par les forces de l'ordre, sous l'autorité des préfets de département. Pour éviter tout abus et course aux chiffres, la rémunération des prestataires sera « totalement indépendante » du nombre d'infractions relevées, promet le ministère de l'Intérieur. Les conducteurs n'auront en aucun cas accès au dispositif de contrôle, ils ne connaîtront pas non plus le nombre d'excès de vitesse enregistrés durant leurs missions.
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