vendredi 3 février 2017

L’Unesco aux couleurs d’Israël ©


Robert Zbili, président du KKL France, Claude Goasguen, député-maire du 16ème arrondt de Paris, le ministre israélien des transports et du renseignement Yisrael Katz et SE l'Ambassadrice d’Israël en France Aliza Bin-Noun, à l'UNESCO le 29 janvier 2017/Photo Alain Azria

Une fois n’est pas coutume – ou du moins c’est si rare-, l’UNESCO revêtait dimanche les couleurs d’Israël. En effet, le Keren Kayemeth LeiIsrael (KKL) y organisait une conférence intitulée « Si je t’oublie, O Jérusalem ». Réunissant des intervenants prestigieux, et arborant surtout un discours ferme sur toutes les résolutions anti-Israël, à commencer par celle votée ici même, le 13 octobre 2016, et qui avait pour résultat de nier tout lien du peuple juif avec Jérusalem.
A cet égard, l’intervention du ministre israélien des transports et du renseignement Yisrael Katz (Likoud) a donné le ton.
Après avoir souligné la coopération constante d’Israël avec l’Europe, et notamment la France, en matière de terrorisme, le ministre a rappelé combien ces décisions de l’UNESCO et de l’ONU jouent le jeu des terroristes et légitiment le boycott d’Israël.
De souligner que parallèlement à la résolution 2334 du 23 décembre 2016 du Conseil de Sécurité de l’Onu, qui a déclaré illégales les implantations israéliennes, la même institution a créé une base de données des entreprises commerçant avec les « colonies ».

Il est regrettable que l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon ait attendu d’avoir quitté ses fonctions pour reconnaître l’injustice au sein de cette dernière envers Israel, au regard de la disproportion flagrante du nombre de résolutions prononcées à son encontre par rapport à celles dirigées contre les états dictatoriaux.

Personne ne peut rompre le lien entre Jérusalem et le Mont du Temple. Jérusalem n’est pas seulement la capitale géographique d’Israel, mais aussi sa capitale spirituelle.
Tout comme la France a son « Grand Paris », Israel doit avoir son « Grand Jérusalem », qui doit s’étendre, notamment, à Maale Adumim.
L’intervention de l’avocat et président de l’association France-Israël Gilles-William Goldnadel valait aussi le détour.
Dénonçant le plus grand des maux : le déni, et le mariage tout à fait obscène entre celui des « néga-sionistes » et celui des dénis oui-oui, qui a conduit récemment un aréopage à déclarer qu’il n’y avait pas de liens entre Jérusalem et le peuple juif.
Ce déni s’appuie sur 2 mensonges, qui amènent à cacher la vérité sur la puissance de l’antisémitisme dans le monde musulman et également au sein du nationalisme palestinien.
Pour exemple, le procès scandaleux intenté contre Georges Bensoussan, poursuivi pour avoir dit la stricte vérité, non seulement à la requête du ministère public, mais aussi d’associations anti-racistes, dont la LICRA.
Les dénis oui-oui sont si puissants que leur antiracisme masque l’antisémitisme
On n’aime pas parler du Mufti de Jérusalem, ou des propos des responsables de l’Autorité Palestinienne.
L’occultation par la presse « convenable » amène à se tourner vers le net, pour le meilleur et le pire.
En réalité, cette résolution de l’Unesco sur le lien de Jérusalem avec le peuple juif repose sur trois niveaux de dénis qui viennent nier l’indéniable :
– La négation par le nationalisme palestinien des liens de Jérusalem avec le peuple juif.
Qui amène à cette hérésie qui consiste, pour les archéologies israéliens, à être réduits à fouiller dans les gravats pour rappeler les destructions du patrimoine juif par le WAF.
– La France en est venue à voter pour, puis à s’abstenir, venant célébrer ainsi le mariage des antisémites de toujours et des dénis ou-oui.
Car à côté des antisémites, il y a les autres, les « hors-sol » du Quai d’Orsay, qui ne sont pas antisémites, mais dont on se demande pourquoi ils respecteraient l’histoire juive puisqu’ils n’ont aucune considération pour leur propre histoire.
Il y a un phénomène de négation des faits nationaux, et donc en particulier des faits nationaux en Israël.
– Le déni des dénis oui-oui qui n’ont même pas voulu constater la résolution.
Et qui signifie l’abandon pur et simple d’Israël.
Un exemple de ce rejet ?
Les protestions contre le décret de Donald Trump contre les immigrés, alors que 16 pays musulmans refusent depuis des années l’entrée des israéliens sans que personne ne s’en émeuve.
Ou lorsque les micros furent généreusement tendus vers le président iranien qui expliqua sans rire que le monde ne devait plus connaître ni la haine, ni les murs, et que les journaux oublient de relayer que ce président déclare : «Israël doit être détruit».

Le KKL avait installé une charte, la Charte de Jérusalem 5777 pour l’éternité, mise à disposition des fidèles de Jérusalem et amis d’Israël qui l’ont signée. Cette Charte ira se loger dans les murailles de la ville.
Le Professeur Claude Aziza en train de signer la Charte/Photo Solange Hendi


Dany Attar, président du KKL et Claude Barouch, président de l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (UPJF), à l’Unesco le 29 janvier 2017/Photo Alain Azria.

Claude Barouch, président de l’UPJF, en train de signer la Charte de Jérusalem à l’Unesco le 29 janvier 2017/Photo Ala.in Azria.
Photo Solange Hendi


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