« Monsieur le président, graciez, je vous en prie, Elor Azaria. C’est l’appel d’un père anéanti par le terrorisme. Graciez ce jeune homme s’il vous plait », a déclaré sur Facebook, le père d’Abel Chennouf.
« Le terrorisme détruit l’humanité et vous en savez quelque chose, ce soldat a détruit un des destructeurs de la vie. Sa place n’est pas en prison. Le contexte dans lequel il a agi est à prendre en compte », a-t-il poursuivi, en signant « Albert Chennouf-Meyer, citoyen français, père d’Abel assassiné par un terroriste ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est exprimé mercredi en faveur des demandes de grâce pour le soldat franco-israélien.
De son côté, le président israélien Reuven Rivlin s’est montré plus prudent, en affirmant que toute discussion sur une éventuelle grâce était prématurée. Dans un communiqué de son bureau, il a indiqué qu’une demande de grâce ne pouvait être faite que par le soldat, par son avocat ou par sa famille proche, et seulement une fois le processus judiciaire terminé. « Dans le cas où une demande de grâce sera présentée, elle sera examinée par le président conformément aux normes et aux recommandations des autorités compétentes », a-t-il précisé.
Les trois juges devraient prendre plusieurs semaines avant de prononcer leur peine à l’encontre du sergent Elor Azaria, 20 ans, qui encourt 20 ans de prison.
Le jeune soldat est jugé depuis mai 2016 pour avoir abattu un terroriste palestinien en « violation des règles » de l’armée israélienne.
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