dimanche 29 janvier 2017

91 médicaments plus dangereux qu'utiles, selon la revue Prescrire....


Prescrire, édité par une association à but non lucratif, a mis à jour sa liste de médicaments autorisés qui font pourtant courir des risques sanitaires "disproportionnés" aux patients.

La revue Prescrire dévoile jeudi sa liste de près d'une centaine de médicaments "plus dangereux qu'utiles" à éviter en raison des risques sanitaires "disproportionnés" qu'ils font courir aux patients. 
Cette liste noire en accès public a été établie sur la base d'analyses publiées dans la revue au cours des années 2010 à 2016. Dans son édition 2017, Prescrire déconseille l'utilisation de 91 médicaments, dont 82 vendus en France. 

Des risques qui peuvent être mortels

Le registre des maladies visées - cancer, diabète, arthrose, allergies, Alzheimer, nausées et vomissements - est vaste, et les maux que peuvent créer les médicaments graves ou bénins. 
Des médicaments contre le rhume, des décongestionnants, comme la pseudoéphédrine, exposent à un risque de troubles cardiovasculaires graves, voire mortels (poussées d'hypertension, AVC, troubles du rythme cardiaque).  
La liste noire reprend également plusieurs médicaments contre l'ostéoporose dont le strontium ranélate (Protelos) qui peut aboutir à des troubles neurologiques et cardiovasculaires pouvant aller jusqu'au décès.  
D'autres médicaments utilisés pour soulager des maux de gorge ou des toux, comme le Muxol ou le Bisolvon, sans efficacité prouvée au-delà d'un placebo, peuvent entraîner des réactions allergiques et des réactions cutanées graves, parfois fatales. 

"Inertie des agences du médicament"

Sur la centaine de médicaments mis en cause par Prescrire dans la période 2013-2016, seulement une dizaine ont fait l'objet d'une suspension ou d'un retrait d'AMM (autorisation de mise sur le marché).  
"La persistance des firmes à les commercialiser et l'inertie des agences du médicament qui tardent à les interdire totalement exposent les patients à des risques injustifiés", s'indigne la revue. 
Quant au déremboursement, c'est "un pis-aller" et "une parade" quand l'agence française se heurte à l'impossibilité de retirer un médicament autorisé au niveau européen. 

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