jeudi 1 décembre 2016

Paris outragé, Paris martyrisé et Paris… étouffé, par Anne Hidalgo !


Il y a chez ces gens-là – je parle de la gauche et de ses troupes – un fort désir de totalitarisme.
On nous chante cette semaine les vertus du Líder Máximo, le grand Fidel Castro que la gauche française a tant aimé – comme elle a aimé tous les dictateurs marxistes, d’ailleurs – et qu’elle aime encore. Un surhomme, assurément. Le PC et toute sa clique de suiveurs en veulent pour preuve l’amour d’un peuple qui se lamente à la mort de son idole. 
En Corée du Nord aussi : quand Kim Jong-il a cédé la place au joufflu Kim Jong-un, on entendait les pleurs et les grincements de dents de son peuple affamé jusque de l’autre côté de la planète. Et je ne vous raconte pas la mort du camarade Staline qui, en son temps, endeuilla jusqu’à Paris et sa banlieue rouge.
C’est qu’il y a chez ces gens-là – je parle de la gauche et de ses troupes – un fort désir de totalitarisme. Oh, toujours pour notre bien ! Car, attention, il ne faudrait pas confondre totalitarisme de gauche et totalitarisme de droite. Le cœur est à gauche, c’est connu, et les goulags, purges et génocides à la Pol Pot relèvent d’une « idéologie généreuse », comme on nous le serine sans cesse. Ces gens-là emprisonnent et torturent par générosité – c’est ce qui fait toute la différence. Qu’ils disent.
Bref, il faut l’admettre : le totalitarisme est inhérent à leur nature. Ils savent ce qui est bon pour nous, quitte à nous enchaîner pour nous le faire avaler. Quitte à couper toutes les têtes qui dépassent et les langues trop bavardes.
Ainsi madame Hidalgo, maire de Paris, qui prétend œuvrer à notre santé en fermant dans Paris les voies sur berges.
Un diktat. Sans enquête, sans concertation, sans prise en compte de la réalité. Circulez, y a rien à voir ! Ou plutôt, ne circulez pas, car Paris est totalement engorgé. J’en ai fait l’expérience encore hier matin : dans Paris intra-muros, il faut en voiture entre 1 h et 1 h 30 pour réussir à traverser la Seine. Boulevard Saint-Germain bouché, quais du Louvre à l’arrêt, place de la Concorde et grands boulevards au pas… et je ne vous parle pas des périphériques qui dégueulent leur trop-plein dans les artères de pénétration. 
Jusqu’à la rue de Belleville où l’on se tamponne pare-choc contre pare-choc. Du jamais vu avant que madame Hidalgo ne prétende régner sur nos loisirs.
C’est simple : circuler dans Paris était difficile ; c’est devenu impossible. Alors les maires d’arrondissement et de 168 communes d’Île-de-France viennent d’adresser au maire de Paris une lettre pour protester contre cette mesure qui n’avait d’autre but que de rallier au Parti socialiste un électorat écolo qui se débande. Ils dénoncent « l’aggravation des bouchons pour la traversée de la capitale, sur le périphérique et, au-delà, des répercussions majeures en banlieue sur des axes de circulation essentiels (A4, A13, A86) ». Ce qui entraîne « une détérioration de la vie quotidienne de dizaines de milliers de Franciliens qui ne demandent qu’à exercer leur activité professionnelle, parfois à plus d’une heure de leur domicile ». C’est un fait que chacun peut constater : « Malgré les dénégations de l’État et de la Ville, la fermeture des berges a, par un véritable effet domino, des effets bien au-delà du territoire de la Ville et cela, ni l’État, ni la mairie de Paris ne veulent le reconnaître. ».
Car non seulement madame Hidalgo et ses séides nient « l’évidence de l’aggravation des embouteillages et des nuisances » mais ils se permettent en outre d’« accuser de “désinformation” les experts, lanceurs d’alerte qui mesurent les conséquences néfastes de la décision en matière de transports, de bruit et de la qualité de l’air ».
C’est Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, et surtout Paris étouffé par Anne Hidalgo, le maire qui a fait de l’autisme sa ligne politique.
Les près de 200 élus qui lui ont écrit vont donc se joindre à la présidente de région Valérie Pécresse pour déposer un recours devant le tribunal administratif afin d’obtenir la réouverture de la voie sur berges rive droite. Qu’ils n’obtiendront sans doute pas…
Enfin, parce que c’est important à verser au débat : étant une piétonne de Paris, je franchis assez fréquemment la Seine pour pouvoir affirmer que la voie Georges-Pompidou est DÉSERTE. Fréquentée les samedis et dimanches aux beaux jours, il n’y a pas le restant de l’année dix personnes en semaine pour s’y promener !

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