dimanche 4 décembre 2016

Identité Druze: un complément d’âme à l’âme israélienne....

Le président Reuven Rivlin et le cheikh Muwaffak Tarīf le président de la cour religieuse druze à la résidence du président à Jérusalem le 13 septembre 2016. Photo par Mark Neyman / GPO par Mark Neyman / GPO

Loyauté, excellence militaire, hospitalité, les Israéliens ont de la communauté Druze du pays une vision résolument positive. Vision sensiblement folklorique aussi, secret de la religion, croyance en la réincarnation, principe d’endogamie, villages de montagne, moustaches, vêtements traditionnels…

Une étude sur l’identité Druze, conduite au printemps 2015, permet de donner une plus grande profondeur à cette vision. Le premier constat porte en effet sur l’ADN, la notion centrale fédérant toutes les spécificités des Druzes : RESPECT...
Un concept qui prend ses racines dans les principes éthiques que la religion Druze impulse dans la vie quotidienne, qui s’applique à l’individu, à la famille, à la tradition, à la terre, qui nourrit le lien avec l’Etat et la société israélienne, qui relie les Druzes d’Israël aux communautés de Syrie, du Liban, de Jordanie.
Un concept qui s’appuie et se déploie à travers l’existence de principes, le devoir de transmission le sens de la loyauté.
Le second constat porte sur la nature radicalement nouvelle du changement auxquels les Druzes sont confrontés.

Historiquement la faculté de cette minorité à absorber toutes les confrontations, évolutions au cours de leur dix siècles d’existence, lui a permis de préserver son intégrité. La modernisation accélérée, l’emprise de la technologie, l’impact de la globalisation, des mutations sociales, économiques, culturelles, de la médiatisation, représentent un véritable tsunami. L’adaptation de son identité à cette révolution radicale constitue une nécessité vitale pour la communauté Druze, au risque de sa disparition réelle.
Face à ce défi, il s’agit pour elle, de combiner maintien de l’intégrité identitaire et maîtrise de la révolution moderniste. Un défi qui concerne de prime abord la nouvelle génération, en conjugaison étroite avec les générations plus anciennes, garantes du maintien de l’identité.
La prise d’appui pour réussir cette mutation sur le respect de l’âme Druze, l’observation de principes, le souci de transmission, de loyauté au passé, de solidarité intergénérationnelle, peut rejaillir sur la société israélienne toute entière. L’exemple Druze peut contribuer à revitaliser dans l’âme d’Israël, des composantes que l’absorption de la modernité a tendance à amoindrir.
par Claude Meillet –

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