mercredi 2 novembre 2016

Poutine aux américains : «Prenez exemple sur Israël»


Le 22 octobre dernier, le président russe Vladimir Poutine n’a pas mâché ses mots, devant les experts internationaux réunis à Sotchi pour la XIIème édition du club de discussion Valdaï, il a salué les efforts anti-terroristes d’Israël, suggérant au passage aux États-Unis d’apprendre de l’Etat juif….

Poutine a en outre critiqué la politique étrangère américaine et plus précisément la politique au Moyen-Orient ainsi que la stratégie de lutte américaine contre les groupes terroristes tel l’Etat Islamique.
«Prenez exemple sur Israël, a-t-il indiqué. Israël ne fait jamais marche arrière mais se bat toujours jusqu’au bout, et c’est comme cela qu’il survit. Il n’y a pas d’alternative. Nous devons lutter. Si nous continuons à reculer, nous allons toujours perdre»
«Il ne faut pas séparer les terroristes entre modérés et radicaux»
Et Poutine d’expliquer : « On voit ce qui se passe aujourd’hui au Proche-Orient. L’organisation terroriste État islamique a pris le contrôle de territoires immenses. Comment ? Réfléchissez seulement : si elles avaient pris Damas ou Bagdad, les bandes terroristes auraient quasiment obtenu le statut de pouvoir officiel et créé une place d’armes pour leur expansion mondiale. 
Est-ce que quelqu’un pense à cela ? Il est temps que toute la communauté internationale comprenne enfin à quoi nous avons affaire. Nous sommes face à un ennemi de la civilisation, de l’humanité et de la culture mondiale, porteur d’une idéologie de haine et de barbarie, qui foule aux pieds la morale et les valeurs des religions mondiales, y compris de l’islam, en le compromettant« .
Et Poutine de continuer : « Et il ne faut pas jouer avec les mots, séparer les terroristes entre modérés et radicaux. On voudrait comprendre où se situe la différence. Peut-être, pour certains spécialistes, les bandits modérés ne décapitent-ils les enfants qu’en nombre modéré ou selon des méthodes tendres ? On ne se débarrassera pas de ces terroristes, et c’est une illusion de croire qu’on pourra en venir à bout par la suite, les éloigner du pouvoir ou s’entendre avec eux d’une quelconque façon« .
ou encore :
«Si la bagarre est inévitable, il faut frapper le premier»
Il y a 50 ans déjà, à Léningrad, la rue m’a appris une règle : si la bagarre s’avère inévitable, il faut frapper le premier. Et la menace de frappes terroristes en Russie n’est pas devenue plus importante – ni moins – du fait de notre opération militaire en Syrie : je peux vous en assurer. Elle existait et elle existe toujours, malheureusement. Qu’est-ce qui a poussé les terroristes à frapper la gare de chemin de fer de Volgograd, en décembre 2013, alors que nous n’avions entrepris aucune opération militaire en Syrie ? 
Rien d’autre que leur mentalité de haine, leur mépris de la vie humaine, leur combat contre la Russie en tant que telle ? Et pour cette raison, mieux vaut les combattre là-bas, comme je l’ai dit, que les attendre ici.
Cent trente experts et chefs d’Etat de trente cinq pays, dont les  Etats Unis ont participé au  forum de Valdaï .
Print Friendly

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...