lundi 24 octobre 2016

Vous avez un nouveau MESSAGE du petit économiste....


Cher lecteur,
Un faux-monnayeur fabriqua un jour 10 000€ de fausse monnaie.
Avec cet argent, il acheta un bijou.
Le bijoutier utilisa cet argent pour acheter une voiture puis le vendeur de voiture acheta des meubles et ainsi de suite jusqu’à ce que la fausse monnaie soit découverte et détruite.
L’argent avait été échangé 10 fois avec un profit moyen de 20%.
Finalement, le faux monnayeur avait gagné un beau bijou, Les 9 premières personnes se partageaient un profit cumulé de 18 000€ et seule la 10e personne perdait, elle, 10 000€.
Cette escroquerie avait permis de « créer » 8 000€ d’échanges nets + un bijou. Ces échanges créèrent eux-mêmes du travail, des emplois, des impôts…[1]
Cette anecdote veut montrer le rôle déterminant que peut avoir la monnaie dans les échanges.
C’est un mécanisme comparable que les banquiers centraux espéraient mettre en place à la suite de la crise de 2008 : injecter massivement des liquidités dans l’économie afin de la réamorcer.
Loin de moi l’idée de comparer un banquier à un faux monnayeur, ce dernier aurait sans doute été bien plus efficace à la même tâche.
En effet, plutôt que d’acheter directement des biens comme le faux monnayeur, les banquiers centraux ont injecté l’argent via les banques commerciales pour les inciter à le prêter —à faire crédit— de 2 manières :
  • En baissant les taux jusqu’à les rendre négatifs afin de faire baisser au maximum le coût du crédit.

  • En rachetant directement les créances des banques afin de leur permettre d’en émettre de nouvelles. C’est ce que l’on appelle « le quantitative easing ».
Or ces injections des banques centrales par l’intermédiaire des banques commerciales se trouventne pas quitter les coffres des banques centrales pas plus en 2008 qu’en 2016 : faute de demandes solvables et pour satisfaire à des règles plus restrictives —règles dites de « Bâle III »—, les banques n’ont pas trouvé à distribuer de prêts et ont « préféré » garder l’argent dans les coffres des banques centrales.
L’argent reste sous le matelas, comme un billet de 100€ stocké dans un bas de laine. Il ne participe à aucune liquidité alors qu’un billet de 5€ échangé une fois par semaine aura permis 260€ d’échanges au bout d’une année.
C’est une crise des liquidités et c’est le mal dont notre économie mondialisée se meure.
Je suis Olivier Perrin, le vaillant petit économiste. À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous ces petits secrets que les économistes à la télé ne vous diront jamais mais qui pourtant influent directement sur votre quotidien.
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Vous recevrez immédiatement mon dossier sur « la banque qui fait trembler l’Europe ».
À votre bonne fortune,
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Olivier Perrin, le vaillant petit économiste
NOTE :
[1] Cette anecdote est tirée de « L’économie du diable « d’Alfred Sauvy, 1976

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