mercredi 5 octobre 2016

Une vingtaine de Tourangeaux sont partis à la découverte d’Israël…


Ce soir-là, ils se retrouvent au siège de l’association Touraine-Israël pour faire le point sur ces quelques jours passés sur cette terre qu’ils ne connaissaient pas, ou peu, mais qui les attiraient. On leur a posé la question : pourquoi ? « Pour pouvoir comprendre, voir de près, en dehors de ce que l’on entend dans les médias, de ce qui se dit. Bref, découvrir », répondent-ils en chœur. Toucher, sentir, appréhender une réalité qu’ils ne pouvaient qu’imaginer.

Dans ce pays qui interroge, fascine par son histoire, provoque débats contradictoires et enflammés, ils étaient plus d’une vingtaine à se rendre, à participer à ce périple organisé par François Guguenheim, président de l’association. Voyageurs de tous horizons, croyants ou non-croyants : 
« Nous avons eu des guides de qualité pour expliquer l’histoire du pays à travers les peuples qui s’y sont installés », confie Annick, encore étonnée « de ce père bulgare heureux du mariage de sa fille à un Éthiopien. Il y a un mélange inimaginable de langues et de cultures. » Pour Jacques, l’aspect religieux était important, comme pour Annie : « Quand on a la foi, il se passe quelque chose. »

Traversant le pays d’ouest en est et du nord au sud, de Tel Aviv au lac de Tibériade, de Jérusalem à la mer Morte, jusqu’à Eilat et jusqu’au désert, les Tourangeaux ont découvert un pays qui n’a cessé de les interpeller : « Cela nous pousse à approfondir l’actualité. »
«  Parenthèse enchantée  »
Compliqué, voilà le mot qui revient pour saisir la complexité de cette terre, « au croisement des trois monothéismes », de ses conflits, où la population est « chaleureuse », « où les soldats (si jeunes) sont discrets mais efficaces » – « On les voit à peine mais on sait qu’ils sont là, et ça rassure », avoue Nicole…
Ce voyage n’avait pas la prétention de tout expliquer et se voulait avant tout touristique, mais il a permis de croiser des hommes comme le frère Olivier, bénédictin français, « notre parenthèse enchantée », qui vit dans un village uniquement peuplé d’Arabes, « cheville ouvrière pour la paix et le rapprochement des peuples », citant les mots de l’écrivain Amos Oz : « Avez-vous vu une guerre qui ne se terminait pas ? 
Un jour, ça arrivera. » 
L’émotion ? Elle fut palpable au mémorial de Yad Vashem dédié aux disparus de la Shoah : « Le silence… Et les larmes », confie Odile.

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