Dialogue interreligieux : et ta sœur ?

Lu sur Jforum dans un commentaire :

« J’ai tâté du dialogue inter-religieux, il y a quatre ans, synagogue Abravanel, 11ème, entre le rabbin, un prêtre, et deux imams.

Très vite, les mahométans dévoilèrent un ressentiment anti-français qui laissa pantois leurs hôtes, venus DEBATTRE, sans arrière-pensées. »

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Ce que j’ai constaté, c’est que les musulmans ne demandent jamais le dialogue interreligieux. Les juifs, les chrétiens, oui. Les musulmans jamais. Comprenne qui voudra.

« Comprenne qui pourra » : c’est en fait simple lorsque l’on connaît l’islam : les musulmans l’affirment eux-mêmes parfois : l’islam n’a pas besoin de quoi que ce soit : il dispose de sa théologie et de ses règles juridiques. Quant aux autres, les non-musulmans, leur statut est déjà réglé par l’islam, la place et le statut des juifs comme des chrétiens sont déterminés; il n’y a rien à discuter et les musulmans sont toujours supérieurs aux non-musulmans.

Voyez l’extrait d’un article remarquable sur le sujet : « Dans les années 74, le Vatican travaillait beaucoup sur le dialogue islamo-chrétien. Il a été demandé à un prêtre égyptien dominicain, le Père Georges Anawati, d’avoir un rendez-vous avec le recteur responsable de l’université islamique d’al-Azhar au Caire. Le bon père s’entend répondre : « Mais pourquoi dialoguer ? Ici, l’islam a tout prévu, il y a un statut qui couvre tous les besoins des non-musulmans, la charia a tout prévu. » Puis le recteur musulman se reprend : 

«Mais si c’est pour un dialogue pour les musulmans qui sont hors terre d’islam, à ce moment-là, il n’y a pas de mal à dialoguer car cela facilitera la vie des musulmans en terre non islamique et cela fera mieux connaître l’islam à l’Occident.» Cela résume l’objectif et le principe même de ce dialogue… Nous mettons le doigt sur ce qui fait réellement mal à cet Occident malade de ses faiblesses. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.