dimanche 7 février 2016

"A Cologne, les islamistes nous ont déclaré la guerre"


En Allemagne, lorsqu'il est question de féminisme, un nom est sur toutes les lèvres : Alice Schwarzer. Journaliste, auteur à succès, fondatrice du magazine "Emma", mais aussi activiste du "Mouvement de libération des femmes", la septuagénaire continue de peser médiatiquement en distillant ses opinions dans de nombreux débats. 
Qualifiée par certains de "super-émancipée", Alice Schwarzer a consacré sa vie à la lutte pour le droit des femmes. "Le moteur de toute mon action est l’équité. L’équité dans ma vie privée, dans le pays où je vis, dans le monde entier", explique-t-elle. Outre-Rhin, être la féministe numéro 1 n'apporte pas que des honneurs ."Il y a pas mal de haine à mon encontre. Mais je n'ai pas le choix."
Un mois après les violences du Nouvel an perpétrées à Cologne, où la police a enregistré plus de 1000 plaintes, dont une grande partie pour agressions sexuelles, Alice Schwarzer est l'Invitée du samedi de LaLibre.be.

Avant le Nouvel an, vous vous attendiez à vivre une telle vague d'agressions en Allemagne ?
Non ! Ce qui s'est passé à Cologne constitue un tout nouveau phénomène. C'est la première fois qu'au cœur de l'Europe se sont déroulés les mêmes actes qu'à la place Tahrir du Caire : une chasse sexuelle aux femmes perpétrée en groupe et de manière organisée. Je suis persuadée que cette nuit de violence a été déclenchée par un noyau d'islamistes qui n'ont rien à voir avec les réfugiés qui fuient la guerre. 
Il est bien possible, que parmi ces mille à deux mille hommes, il y avait aussi des jeunes musulmans nés en Allemagne. En molestant ces femmes, ils ont appliqué une stratégie politique. La violence sexuelle est une arme classique utilisée en temps de guerre. Et les islamistes nous ont déclaré la guerre.
Quel est le but recherché ?
(...)
Les assaillants de Cologne sont essentiellement des ressortissants des pays du Maghreb et non des migrants issus de pays en guerre. Les Allemands font-ils la distinction ?
Pas vraiment ! Et c'est dramatique pour ces réfugiés. Par rapport aux assaillants, on parle effectivement de "pays du Maghreb" mais ces 2000 hommes qui ont violenté des femmes venaient de Cologne, d'autres villes allemandes et aussi de Belgique ou du Nord de la France. 
Je suis persuadée qu'ils ont choisi Cologne car c'est une ville facilement accessible des pays limitrophes. Le carnaval s'y déroule ces jours-ci. Cologne a la réputation d'être une ville particulièrement gaie et tolérante, ouverte donc. Pour son image, de nouveaux incidents seraient dramatiques.
Craignez-vous qu'un climat de racisme s'installe en Allemagne ?
(...)
Cette interview est à découvrir en intégralité dans notre "Sélection Lalibre.be".

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