Notre pays est exposé aux actes terroristes, commis par des personnes qui n’ont pas le profil de djihadistes professionnels, mais qui ne sont « que » des adolescents désireux de participer à leur manière à la guerre menée par l’islam contre la France.
Les services français viennent de déjouer un projet d’attentat contre l’armée. On apprend que « lundi 13 juillet à l’aube, quatre individus de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire réformé de la Marine, ont été interpellés aux quatre coins du territoire. Ces individus projetaient des attaques terroristes contre des installations militaires françaises. »Selon l’AFP, les mis en cause projetaient aussi de décapiter un militaire gradé et de filmer la scène. Trois d’entre eux auraient reconnu leurs intentions.
Une telle information montre à quel point notre pays est exposé aux actes terroristes, commis par des personnes qui n’ont pas le profil de djihadistes professionnels, mais qui ne sont « que » des adolescents désireux de participer à leur manière à la guerre menée par l’islam contre la France. C’est sans doute la chance de la DGSI d’avoir eu affaire à de tels amateurs qui ont été repérés grâce à leurs indiscrétions sur les réseaux sociaux. De véritables professionnels se seraient montrés plus discrets.
Après l’épouvantable attentat de Saint-Quentin-Fallavier, au cours duquel un homme a été égorgé par son salarié, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que nous sommes tous à la merci d’un individu apparemment bien intégré, gentil avec sa maman et ses voisins, dont personne n’aura repéré le potentiel criminel. Ce peut être n’importe qui : le voisin dans l’immeuble, le manutentionnaire dans l’entreprise, le « jeune » désœuvré de banlieue, le cadre discret dans la banque, le militaire aux états de service irréprochables. Partout, tout le temps, nous risquons de rencontrer un fou d’Allah qui s’attaquera au premier venu.
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Lutter contre un tel phénomène est-il réellement possible ? Si nos services de renseignement sont efficaces et compétents, ne sont-ils pas débordés par l’ampleur de la tâche de surveillance qui leur incombe ? Peuvent-ils surveiller de près les centaines de milliers de profils dangereux qui pullulent sur notre territoire et y entrent chaque jour avec le flot d’immigrés en provenance de Libye ou de Tunisie ? Sans doute pas.
Sans tomber dans une dangereuse paranoïa et voir en tout Maghrébin un assassin en puissance, on peut, on doit s’interroger. Il appartient aux forces de police, de gendarmerie, aux services secrets de tout mettre en œuvre pour déceler et neutraliser ces fous. Mais aussi au gouvernement de prendre ses responsabilités, et de sortir la tête du sable pour regarder la réalité en face : ce déferlement de populations étrangères constitue un risque majeur pour notre sécurité. Il ne faudra pas s’étonner que de simples citoyens s’arment et se défendent, au risque de provoquer d’authentiques drames dans nos rues et nos quartiers.
Certains pays ont pris la mesure du problème. Lorsque la Tunisie décide de fermer plusieurs dizaines de mosquées, dans un pays musulman, elle s’attaque à une des causes du phénomène. La France serait bien inspirée d’en faire autant, et de procéder à des expulsions en masse de tous les étrangers soupçonnés d’activités terroristes.
Mais que faire de ces millions de « Français » qui n’ont pour notre pays aucune considération et le considèrent comme une terre de conquête islamique ? Où les envoyer ? Quelques opérations « homo » n’y changeront sans doute pas grand-chose, même si ces dernières ont évidemment leur utilité dans la guerre de l’ombre que mènent nos services. Mais, par définition, elles ne peuvent être envisagées que contre d’authentiques criminels. On appelle ça la raison d’État.
Enfin, la communication gouvernementale pèche par sa propension à prendre les gens pour des imbéciles. L’incendie des entrepôts d’hydrocarbures de Berre-l’Étang est évidemment en lien avec le terrorisme. Le nier en évoquant un simple acte crapuleux n’aboutira à rien d’autre que faire monter une exaspération qui pourrait bien se traduire autrement que par un vote protestataire.
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