Comment continuer à justifier le besoin d'immigration dont les conséquences délétères s'avèrent de plus en plus difficiles à occulter ?
Comment continuer à justifier le besoin d’immigration dont les conséquences délétères s’avèrent de plus en plus difficiles à occulter ? Quels moyens reste-t-il à mettre en œuvre quand les mensonges ne passent plus, que les pseudo-explications ne trouvent plus d’écho, que la culpabilisation n’atteint plus ? Eurêka, Libération a trouvé !
D’abord, permuter les causes et les conséquences. Si l’immigration est devenue un problème pour les Européens, c’est à l’instigation de l’extrême droite qui a diffusé cette idée.
Pour Libération, « Non, les migrants ne sont pas un fardeau ! ». 100.000 migrants supplémentaires prévus aux portes de la Méditerranée, dans une Europe comptant 500 millions d’habitants, soit une personne pour 5.000 habitants, mais où est le problème ?
Environ dix millions de musulmans en France, une immigration extra-européenne intarissable, dont les femmes ont un taux de fécondité trois fois supérieur à celui des femmes d’origine française, mais où est le problème, en effet ?
Et Libé de vanter fort à propos l’exemple de la Californie où, selon le recensement de juin 2014, y vivent 14,99 millions de Latinos contre 14,92 millions d’autochtones. L’avis des Californiens sur la question ? À Libé, on n’en dit mot.
Ensuite, il faut répéter que « non, les migrants ne viennent pas nous envahir, ni manger notre pain, ni prendre notre travail, ni piller nos ressources ». Cela pourrait être vrai si la France ne comptait pas 6,2 millions de chômeurs. Si des Français, faute de couverture sociale, ne renonçaient pas à se soigner. Si les sans domicile fixe ne se voyaient pas refuser logement ou repas au profit des migrants.
Si la dette de la France n’avait atteint 2.300 milliards d’euros, déposant ainsi dans les berceaux 33.000 euros sur la tête de chaque nouveau-né. Si le Qatar et l’Arabie saoudite n’achetaient pas des pans entiers de notre territoire géographique, économique et sportif.
Enfin, l’argument massue de Libération : à l’entendre, refuser l’immigration nous priverait de futurs Marie Curie, Georges Charpak, Picasso, Milan Kundera, qu’il n’a aucun scrupule à mettre sur le même plan que des sportifs et des hommes politiques.
Si Milan Kundera ressent la France comme « la patrie de ses livres », un Zidane, en revanche, est « fier d’être Algérien ». Une Hidalgo considère le ramadan comme « faisant partie de notre patrimoine culturel » et une Belkacem ne voit pas d’inconvénient à répondre « Inch Allah » à la question d’un journaliste évoquant l’éventualité d’un ministre berbère en France…
Au sein de la foule des migrants bientôt répartis partout sur notre territoire, combien de Marie Curie et de Charles Aznavour – Français dans « sa tête et dans son cœur » – sur combien qui ne se sentiront jamais Français ? Combien de Léon Schwartzenberg ? Surtout, parmi les migrants, combien de Coulibaly se seront glissés à bord des bateaux, dans le seul but de « tuer des Français par n’importe quel moyen » ?
Les migrants ne sont pas « un fardeau », donc, mais « une force ». C’est bien là l’objet de nos craintes.
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