samedi 4 juillet 2015

Le doux discours de Bernard Cazeneuve à la Grande Mosquée de Paris....


Venu célébrer la rupture du jeûne à la Grande Mosquée de Paris, Bernard Cazeneuve, sous les yeux de Valérie Pécresse, a exhorté les "musulmans de France [...]à ne pas laisser la place, jamais, aux radicalités et à la haine".

L'image tient de la veillée d’armes dans une urgence teintée de panique, ce 1er juillet : venu célébrer la rupture du jeûne à la Grande Mosquée de Paris, Bernard Cazeneuve, sous les yeux de Valérie Pécresse, a exhorté les« musulmans de France […]à ne pas laisser la place, jamais, aux radicalités et à la haine ». Accueillant le ministre de l’Intérieur quelques minutes auparavant, Dalil Boubakeur avait souhaité « que l’ordre soit mis dans nos lieux de culte, dans nos mosquées susceptibles d’héberger des personnes radicales ou suspectes de porter atteinte à notre sécurité commune ».
Ainsi, il y aurait donc un problème au sein de l’islam en France ? Il y aurait donc un lien entre cette première décapitation en France et l’islam ? Entre parenthèses, l’on eût aimé ce type d’union sacrée dans la lutte contre la violence du chômage : au tableau de chasse des partis respectifs de Valérie Pécresse et de Bernard Cazeneuve, environ 1.700.000 employés sont restés sur le carreau en 8 ans. Messieurs Cazeneuve et Boubakeur eussent pu, au passage, remettre collégialement à sa place l’officine CCIF pour son insulte faite au pays et aux Français – « le vrai danger, ce n’est pas le djihadisme mais l’islamophobie » -, ce qu’ils s’abstinrent de faire : pourquoi ?
Phobie : définition du dictionnaire de français Larousse en ligne. « Crainte angoissante et injustifiée d’une situation, d’un objet ou de l’accomplissement d’une action. » « Aversion très vive pour quelqu’un ou peur instinctive de quelque chose. »« Avoir la phobie de la foule. » Avoir une phobie, c’est donc nourrir une crainte, et non pas une intention malveillante.
Nous pourrions ajouter : « Avoir la phobie de se voir trancher la tête par l’un de ses employés agissant au nom d’Allah ou du Prophète », c’est-à dire de l’islam. « Avoir la phobie d’être exterminé par une rafale de kalachnikov sur la plage de ses vacances, ou dans une salle de rédaction en plein jour en plein centre de Paris, par un individu agissant au nom d’Allah ou du Prophète », c’est-à dire de l’islam. « Avoir la phobie d’une religion dont un représentant éminent reconnaît que l’ordre doit être mis […] dans ses mosquées susceptibles d’héberger des personnes radicales », à savoir des lieux de culte musulmans hébergeant des musulmans violents tels que décrits dans les deux premiers exemples.
La notion de phobie est ici toutefois caduque, si l’on admet dans sa définition une crainte angoissante et « injustifiée » (sous-entendu de l’ordre du fantasme) dans la mesure où les craintes sont ici rigoureusement justifiées…
L’islamophobie semble donc « en deçà » de ce que nous pouvons considérer comme légitime. À noter également que les inventeurs iraniens de ce concept résolument véreux lui ont affilié une dimension raciste : obligation sous-jacente de ne pas avoir peur de l’islam et interdiction formelle de toute critique sous peine de procès en racisme. Vraiment, résolument, de quoi avoir peur, chers amis musulmans.

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