Le dalaï-lama a condamné samedi la violence au nom de la religion, affirmant que le concept musulman de djihad a été appliqué de façon abusive et est en réalité mal interprété par des islamistes.
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Le lauréat du prix Nobel de la paix faisait allusion à l’effusion de sang déclenché par le groupe Etat islamique (ISIS) en Syrie et en Irak où il a conquis de larges pans de territoire, laissant l’effusion de sang et la torture brutale dans son sillage.
« Tuer au nom de la foi est inacceptable », a déclaré une réunion des chefs religieux d’Inde, y compris un religieux musulman, l’archevêque catholique de Bombay et le chef de la communauté juive à New Delhi, lors d’une conférence de deux jours.
Jihad, le concept musulman de la guerre sainte, devrait être un combat « pour lutter contre nos émotions destructrices intérieures »,a affirmé le chef spirituel de 79 ans. « Le Jihad ne signifie pas faire du mal aux autres. »
Le dalaï-lama, qui a fui le Tibet après l’échec d’un soulèvement contre la domination chinoise en 1959, vit dans le nord de l’Inde.
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