Au lendemain de la dernière attaque aérienne israélienne sur Damas, le New York Times a révélé des détails supplémentaires sur les cibles visées par les avions de Tsahal.
L'attaque a frappé plusieurs installations militaires importantes dans certaines des régions les plus stratégiques et les plus fermées d'un point de vue sécuritaire par la Syrie, tuant des dizaines de soldats des troupes d'élite près du palais présidentiel, a déclaré au journal un responsable militaire syrien de haut rang.
Les rebelles, des militants de l'opposition et des résidents ont déclaré que les raids ont frappé des bases des troupes d'élite de la garde républicaine et des entrepôts de missiles à longue portée, en plus d'un centre de recherche militaire que des responsables américains ont défini comme était la principale installation d'armes chimiques du pays, indique le rapport.
Un responsable américain a déclaré qu'un raid de plus faible intensité mené vendredi contre l'aéroport de Damas avait également pour but de détruire des armes envoyées par l'Iran à destination du groupe terroriste libanais Hezbollah.
Un médecin de l'hôpital militaire Tishreen a déclaré lundi qu'il y avait au moins 100 soldats morts et plusieurs dizaines de blessés, selon le New York Times.
Hassan Husseini, 41 ans, a dit qu'il était encore sous le choc suite aux bombardements : "les murs bougeaient, la terre tremblait sous nos pieds."
Des soldats ont inspecté sa voiture de manière exceptionnellement poussée, a-t-il dit.
"Il y avait des tensions," a-t-il dit. "On sentait la vigilance dans les maisons et parmi les gens, tout le monde était en alerte."
Par ailleurs, le sénateur républicain John McCain a déclaré que le système de défense antiaérien de la Syrie n'est pas aussi intimidant que décrit par le chef de l'état-major interarmes américain, Martin Dempsey. "Les israéliens semblent être en mesure de le pénétrer assez facilement," a-t-il déclaré sur Fox News.
Israël a déployé deux batteries antimissiles Dôme de Fer pour protéger le nord du pays, et Tsahal a interdit les vols au-dessus de la région de Haïfa. L'Iran a déclaré qu'Israël pourrait s'attendre à une réponse de la part de la Syrie ou du groupe terroriste Hezbollah.
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