jeudi 7 février 2013

L'amour au-delà des frontières....



Entre deux mondes

Oz Laniado rêvait d'être avocat * Shelly Podlisky-Glicot est venue des Etats-Unis pour faire des études d'administration gouvernementale * Dans les couloirs de l'université , ils se sont rencontrés et leur chemin les a mené au mariage

Shelly Podlisky-Glicot (25) l'américaine et Oz Laniado (28) l'israélien, se sont connus hors des classes du Centre Interdisciplinaire. Podlisky-Glicot était étudiante à l'Ecole Internationale d'Administration Gouvernementale, alors que Laniado investissait tous ses efforts dans ses études de droit et de gouvernement à l'Ecole du Centre Interdisciplinaire. 

Une rencontre fortuite en dehors des classes accompagnée d'un petit sourire, ont transformé une première conversation conviviale entre les deux en amitié, qui s'est elle-même développée en grand amour et par la suite, les a mené au mariage.

Les conjoints, mariés depuis sept mois, se sont rencontrés pour la première fois il y a six ans pendant l'hiver. Ils sont alors devenus de bons amis et ce n'est qu'en été qu'une relation amoureuse s'est développée entre les deux. Leur première sortie officielle en tant que conjoints, ils l'ont passé chez la famille de Laniado lors d'un dîner de Chabbat. 

"Oz m'a appelé et m'a dit : "Soit prête à 19:00, je viens te prendre pour un dîner de vendredi soir", se souvient Podlisky-Glicot." Au début, j'ai refusé. Je viens d'une communauté juive mexicaine religieuse. 

Selon la tradition juive mexicaine, inviter une fille à un dîner de Chabbat en présence des parents, cela est perçu comme quelque chose de sérieux, comme un engagement.  J'ai tout d'abord pensé qu'il était fou mais j'ai finalement décidé d'y aller."

Depuis, leur amour a fleuri et les conjoints, qui vivent aujourd'hui à Herzliya, partagent leur discussions entre l'anglais et l'hébreu. Ils ont décidé d'apprendre une langue commune et se sont inscrits au cours de français du Centre Interdisciplinaire, où ils ont fait connaissance.

Du fait de ses nombreuses heures de travail en tant qu'avocat, Laniado rate une bonne partie des cours alors que Podlisky-Glicot a pris l'habitude de prendre des notes à sa place. De façon ironique, Laniado raconte que bien qu'il n'ait pas assisté aux cours, il a finalement eu une meilleure note que sa femme à la fin de la formation. 

 Les études au Centre ont élargi leurs points communs, et bien qu'ils aient étudié dans des facultés différentes, l'ambiance particulière du Centre et les conférenciers communs aux deux facultés, ont créé un nouvel intérêt et ont enraciné la relation entre les conjoints, provenant de deux mondes si différents.

"Nous avions de nombreux amis communs  et nous étions toujours ensemble", nous raconte Podlisky-Glicot. "Nous trouvions toujours le temps d'être ensemble, bien que nous avons eu aussi des périodes difficiles parce qu'Oz étudiait pendant la journée et travaillait la nuit." 

Malgré les centres d'intérêt communs, les amis et les études, les deux nous racontent qu'il existe un fossé culturel énorme entre les deux mondes d'où ils sont originaires.  

"Je suis une fille américaine de San Diego et Oz vient du quartier Hatikva, imaginez la crise cardiaque que j'ai eu la première fois que je suis restée dormir chez lui. Je viens d'une famille d'origines ashkénaze et espagnole alors qu'Oz est irakien. La nourriture, la culture et la mentalité sont aujourd'hui encore un choc culturel pour moi. 

Nous venons de mondes complétement différents et c'est ce qui fait de notre relation une vraie aventure, nous sommes tout simplement deux parfaits contraires complémentaires."

"Il n'est pas simple de surmonter les différences culturelles", reconnaît Laniado. "Mais au fur et à mesure, les choses fonctionnent de mieux en mieux. Bien sûr, quand on s'énerve, on veut s'exprimer dans notre langue et c'est encore plus énervant quand on doit le faire dans une autre langue et que ça ne peut pas être exprimé comme il faut."

Jusqu'à présent, Podlisky-Glicot n'a pas officiellement fait son Alyah, mais ayant grandi dans une famille sioniste et dans une communauté juive chaleureuse et proche, elle savait qu'elle immigrerait un jour en Israël. Ils se sont mariés à San Diego il y a environ sept mois mais ils comptent construire leur foyer en Israël.

"Je me vois vivre ici, car il y a quelque chose dans l'air d'Israël qui me pousse à rester", selon elle. "Je veux construire ici ma maison et élever mes enfants ici".

L'histoire d'amour romantique

Ils ont débuté leurs chemins en Israël en tant qu'étudiants * L'étude en commun et une incroyable chimie ont mené à une proposition en mariage * Faites connaissance avec Braha Kourtser l'américaine et Josh Gross le canadien

L'histoire d'amour entre Braha Kourtser (22) l'américaine et Josh Gross (24) le canadien, a débuté il y a environ un an et a atteint son apogée en Juin dernier, lorsque Gross présenta une bague et posa La Question.

Les deux ont fait connaissance dans le cadre de leurs études d'administration gouvernementale à l'école internationale du Centre Interdisciplinaire d'Herzliya, où ils ont fait leurs études dans le cadre du même programme et ont rapidement découvert qu'ils avaient bien qu'un emploi du temps en commun. 

"Il y a une chimie incroyable entre nous", nous avoue Gross, "nous sommes tous deux aînés, nous avons tous deux abandonné la religion et venons de familles religieuses de cinq enfants. Nous avons tous deux la même vision du monde et un caractère cynique et même parfois, les gens nous demandent si nous ne sommes pas frères."

Depuis qu'ils se sont connus, ils sont inséparables et ils surmontent toutes les étapes main dans la main. Ils étudient les mêmes cours, ils s'assoient l'un à coté de l'autre en classe, résument les cours ensemble et en général, reçoivent les mêmes notes.

"Nous sommes bien deux personnes, mais de la même essence", ajoute Kourtser. "Nous étudions toujours ensemble, repoussons les révisions jusqu'à la dernière minute et commençons à réviser la veille des examens."

Alors que Gross fit son Alyah en 2010 et se porta volontaire à l'armée, Kourtser arriva en Israël il y a quelques années avec sa famille, qui depuis, a eu le temps de retourner aux Etats-Unis. Kourtser a décidé de rester toute seule.

La vie en Israël, apparemment, n'est pas toujours facile, à cause de la distance transatlantique de sa famille et de l'insolence israélienne, qui ne facilitent pas l'adaptation à la Terre Promise. "Nous nous débrouillons en Israël et sommes ici l'un pour l'autre mais nous nous sentons encore comme des américains", veut bien reconnaître Gross.

Les deux ont débuté leur relation en tant qu'amis mais ils ont vite compris que c'était pour de vrai et ils ont décidé de fonder leur relation. "En Juin, nous avons voyagé ensemble au Texas aux Etats-Unis et à Toronto au Canada, pour rendre visite à nos familles", se souvient Gross. "J'ai pensé en profiter pour demander Braha en mariage lors de cette visite. 

Après avoir fait la connaissance de sa famille au Texas, nous avons voyagé au Canada séparément. Pour la chercher à l'aéroport, j'ai loué une limousine et je l'ai attendu à l'intérieur avec du vin et sa musique préférée, les chansons de Frank Sinatra."

Kourtser n'a tout de même eu aucun soupçon car Gross a expliqué tout cela par le fait qu'il souhaitait l'encourager et lui faciliter la séparation de sa famille. Ça n'est qu'à leur arrivée au restaurant le soir que Gross a sorti la bague et le voyage a pris une toute autre tournure. Kourtser nous avoue même que "c'était un voyage parfait et j'ai même pleuré".

Aujourd'hui, les deux partagent un appartement à Herzliya et pensent déjà à leur avenir. "Nous pensons nous installer en Israël mais on ne sait jamais. Il nous reste encore un an avant de terminer nos études et le futur n'est pas encore tout à fait clair. Ce qui est sûr c'est que nous avons eu de la chance l'un avec l'autre et un que nous partageons un vrai amour."

Danse à deux

 Il lui a appris à danser la salsa et la samba * Elle essaye de lui apprendre à être à l'heure et ils partagent ensemble leur vie en Israël * Tamara Hirsch et Ricardo Adissi dansent sur le chemin de l'amour

Directement venue du pays de Mozart et du Schnitzel, Tamara Hirsch (22) est arrivée en Israël et est tombée amoureuse au rythme de la samba de Ricardo Adissi (25) venant du Brésil. Alors qu'Hirsch faisait des études en communication, Adissi apprenait la gestion d'entreprises.  Il y a environ quatre ans, leurs routes se sont croisées dans les couloirs de l'Ecole Internationale du Centre Interdisciplinaire d'Herzliya.

Les deux ont fait connaissance lors d'un repas commun avec des amis, et essaient depuis de coordonner leurs vies et de vivre au même rythme. Tamara, montre autrichienne ambulante, a eu des difficultés à vivre au mode de vie calme et relax de celui qui a vécu dans le plus grand pays tropical. Mais il s'avère qu'avec beaucoup d'amour, on peut surmonter tous les obstacles et trouver une langue commune, même si celle-ci est composée d'anglais, d'hébreu, de portugais et d'allemand.

"Les cultures d'où nous sommes issus sont très différentes l'une de l'autre", nous raconte Hirsch. "Je suis toujours à l'heure et j'ai toujours sur moi un cahier et mon agenda. Je sais exactement où arriver et à quelle heure. Ricardo, par contre, prend tout calmement, spontanément et lentement. 

Il pense qu'on ne vit qu'une seule fois et qu'il faut donc vivre l'instant présent, et ça me rend folle. Si par exemple, je dois arriver à un entretien et qu'il est censé m'y prendre, je vais toujours regarder la montre alors qu'il sera en retard."

"J'aime beaucoup le caractère de Tamara", nous dit Adissi de son côté. "Je pense qu'elle a une approche très positive sur tout et qu'elle s'investit beaucoup dans tout ce qu'elle fait. Par contre, les différences culturelles sont grandes et difficiles à avaler. 

Tamara est extrêmement stressée alors que moi, pas du tout. A chaque sortie, elle arrive 15 minutes en avance et moi, je suis toujours en retard. Je ne pense pas qu'être en retard soit un crime alors que pour Tamara, c'est une vraie catastrophe."

Le rythme de vie des deux est différent mais malgré tout, Hirsch reconnaît qu'Adissi l'a conquise et elle raconte comment il l'emmena dans les beaux endroits d'Israël et lui appris à danser la salsa et la samba au point qu'elle n'a pas pu résister à son charme.

Bien qu'ils aient fait des études différentes, ils se sont soutenus mutuellement et se sont donnés du courage l'un à l'autre avant les examens. Alors qu'Hirsch consacrait des semaines entières à réviser chaque examen, Adissi étudiait en toute nonchalance et repoussait son travail jusqu'à la dernière minute.

Le soutien et l'encouragement  ont été mis à épreuve alors que pendant une des périodes d'examens, Adissi souffrait de problèmes de santé et dû retourner au Brésil pour être soigné. Hirsch n'y a pas réfléchi deux fois et s'est jointe à son voyage et a prouvé ainsi à Adissi à quel point son amour dépassait toutes les frontières.

Malgré les différences entre les deux, ils partagent leur amour pour Israël et expliquent qu'ils ont tous deux grandi sur les valeurs du sionisme. "La vie en Israël est difficile et tendue mais aussi incroyable", nous dit Hirsch. "Ce pays est celui qui nous a uni et nos valeurs sont fondées sur celles du Judaïsme et du sionisme."

"Nous voulons continuer à vivre ici", ajoute Adissi. "Selon moi, c'est une chance de vivre en Israël."

http://www.guysen.com/articles.php?id=18784&art_mail=1

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