octobre 31sth, 2012
Europe-Israel.org
Malgré son nom qui rappelle les personnes les plus importantes du judaïsme, les Prêtres du Temple de Jérusalem, Pierre Cohen, maire de Toulouse, n’est pas juif. Son père l’était. Mais lui non. Une histoire personnelle qui le tiraille dans un complexe quasi-freudien, faisant de lui ce qu’il est aujourd’hui, un socialiste renégat de ses propres origines. Un peu comme Laurent Fabius. Un type qui ne se sent pas juif mais à qui on reproche pourtant d’être juif. Mais pour rejeter ce « reproche », quoi de mieux que de rejeter Israël.
C’est ainsi que Pierre Cohen agit. Il milite régulièrement contre Israël. Il dénonce ses gouvernements. Il crie contre les réponses « disproportionnées » israéliennes face aux milliers de roquettes qui s’abattent sur le sud israélien.
Il va même jusqu’à créer une coopération unique entre Toulouse et Ramallah.
Alors quand il y a quelques semaines, Pierre Cohen apprend que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu compte faire un déplacement de 4 500 km pour venir dans la ville rose et rendre hommage aux victimes du terroriste musulman français Mohamed Merah, Pierre Cohen va jouer d’une ruse malsaine.
Pour ne pas avoir à accueillir Netanyahu, Cohen décide d’organiser, pour le jour de la venue du Premier ministre, un voyage personnel à Jérusalem (et dans les Territoires palestiniens). Pendant que Netanyahu se recueillera là où le rabbin Sandler et les 3 enfants ont été assassinés, Cohen se recueillera sur leurs tombes, à Jérusalem.
Franchement, qui aurait pu critiquer le fait qu’il se déplace pour leur rendre hommage, directement sur leurs tombes ?
Mais voilà, les plans ont changé et Netanyahu ne vient plus seul à Toulouse. Il est accompagné de François Hollande. Et là, Pierre Cohen se retrouverait bien con de voir le Président de la République débarquer dans la ville sans venir l’accueillir ! Alors, Cohen change ses plans. Il va donc bel et bien devoir accueillir dans sa ville le Premier ministre israélien. Qui, en plus de se souvenir de ces âmes juives emportées par l’antisémitisme français, ira même jusqu’à saluer l’action de François Hollande.
On peut tout de même se demander ce qui est le plus grave ? Qu’il ait tenté d’éviter de rencontrer Netanyahu en organisant une ridicule fuite en avant ? Je ne crois pas.
Le pire, je pense, c’est le fait qu’il utilise la mémoire innocente des enfants juifs morts dans sa ville pour faire de la politique politicienne et montrer à ses amis anti-israéliens que lui aussi, il est pro-palestinien. Voilà, c’est cela le pire…
Cela, accompagné du fait que jamais il n’a fait le déplacement jusqu’à ce jour, pour aller rendre hommage à ces personnes disparues. Il ne l’aurait pas plus fait avec conviction s’il avait été à Jérusalem aujourd’hui. Il l’aurait simplement fait avec en tête, le bonheur incommensurable de « l’avoir mise bien profonde » à Netanyahu. Franchement, il n’y a pas de quoi être fier d’être toulousain ces jours-ci…
Jonathan-Simon Sellem – JSSNews
t, 2012
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