jeudi 8 novembre 2012

La paracha de la semaine selon Rabbi Nah'man - par le Rav Eliahou Haviv - Paracha Chayei Sarah....



La paracha de la semaine selon Rabbi Nah'man - par le Rav Eliahou Haviv - Paracha Chayei Sarah....

Chayei Sarah (5769)

Dédiée à la mémoire d’Avraham Albert ben Sim’ha Tordjman et Gerard ‘Haï ben Emma. Ainsi qu’à la réfoua chéléma de Rina Brakha bat Esther, René ben Denise et à la libération de Guil’ad Shalit et Jonathan Pollard.

Le début de notre Paracha nous raconte les pourparlers entre Avraham et ‘Efron, propriétaire de la caverne de Makhpéla qu’Avraham désire acheter afin d’y enterrer Sarah qui vient de mourir à l’âge de 127 ans.
‘Efron désire la lui donner mais Avraham insiste plusieurs fois afin de payer le prix plein. Il finit par convaincre ‘Efron qui lui demande alors la somme faramineuse de 400 sicles d’argent. Cela ressemble à une personne qui veut offrir une cigarette à son ami mais celui-ci tient absolument à la payer, il lui demande alors 10 000 euros.
Et Avraham accepte, il paye…

A ce sujet Rabbi Nathan enseigne : « Avraham ne voulut pas prendre la grotte de Makhpéla en cadeau d’Efron à cause de l’exceptionnelle sainteté qui se trouvait à cet endroit. Tant qu’elle appartenait à Efron la grotte était entourée par des écorces négatives et il n’y régnait que ténèbres et obscurité. C’est la raison pour laquelle on ne pouvait la prendre d’Efron en cadeau, gratuitement, il fallait payer le prix plein. Car on ne peut sortir et élever la sainteté gratuitement, en particulier une telle sainteté. Par conséquent Avraham donna 400 sicles d’argent/KeSSeF qui font allusion aux 400 mondes de KiSSouFim (désirs puissants et aspirations à la sainteté) tel qu’il est rapporté dans le Zohar » (Likoutey halakhot matana 4/11).

L’écorce qui empêche le fruit de la sainteté d’apparaître est la volonté d’obtenir les choses facilement, sans effort. A ce sujet les sages enseignent que le penchant du mal/yetser hara apparaît chez l’être humain dès qu’il sort du ventre de sa mère. Et pourquoi : parce que pour la première fois de sa vie le bébé doit fournir un effort et respirer par lui-même. C’est la raison cachée pour laquelle il pleure.
La civilisation occidentale essaye de nous faire rêver d’un monde facile, elle nous fait dépenser notre argent pour faire le moins d’effort possible. Plus c’est facile, rapide et confortable et plus c’est cher. Quant à faire des efforts pour la sainteté, l’Oréal n’a pas encore trouvé de slogan accrocheur.
Rabbi Nathan enseigne que le nom ‘Efron correspond à ‘Afar: la poussière de la terre. Dans son aspect positif la poussière de la terre représente la terre d’Israël, dont la première acquisition fut justement la grotte de Makhpéla. Mais dans son aspect négatif le Afar/Efron représente la tristesse et la paresse (Likoutey Moharan 4). La punition du serpent originel fut de ramper à terre et d’avoir comme nourriture la poussière, à portée de sa gueule, sans effort…

Et nous lorsque nous sommes tristes, lorsque nous n’avons plus envie de rien faire, nous nous allongeons, près de la poussière de la terre.
Il est donc normal de ressentir une soudaine paresse et un manque de motivation, voire un découragement, lorsqu’on envisage de rentrer dans le monde de la sainteté. Car il y a un prix à payer, les  400 sicles d’argent/KeSSeF.

Et si je n’ai pas de KeSSeF?

Impossible ! Chaque juif a du KeSSeF, le KeSSeF du juif ce sontles KiSSouFim (désirs puissants et aspirations à la sainteté). En d’autres termes le prix à payer pour acquérir un degré supplémentaire de sainteté et acheter la caverne : c’est la volonté, le désir d’y arriver même si on n’en est pas encore capable. Et plus une chose est importante, plus il faut la vouloir.
Il ne s’agit pas ici d’y arriver mais de VOULOIR y arriver. A ce niveau nous sommes tous égaux, la volonté et le désir relèvent du libre arbitre le plus pur. Néanmoins Rabbi Na’hman enseigne qu’afin de concrétiser nos aspirations il faut les exprimer à D-ieu avec notre bouche et ne jamais se décourager d’en parler avec Lui, de demander, jour après jour. C’est ainsi qu’on réussit (Likoutey Moharan 31 et 66).

Rabbi Nathan enseigne que lorsque l’être humain quitte ce monde et qu’on lui demande s’il a pratiqué une certaine mitsva il est possible qu’il réponde non. On lui demandera alors s’il a voulu le faire, c'est-à-dire s’il a au moins prié D-ieu sincèrement pour pouvoir y arriver. S’il répond oui on considèrera qu’il l’a fait. Il explique aussi que l’ampleur de la récompense qui attend le juif dans le monde futur est fonction de sa capacité à toujours vouloir et ne pas se décourager, même s’il n’y arrive pas.

D-ieu ne demande pas de comptes pour des choses qu’on n’est pas capable de faire, se rappeler de Sa bonté, de Son « humanité » nous permettra de trouver en nous la force de vouloir.
Il faut vouloir vouloir…

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Weekly Sidra: Chayei Sarah (Sarah’s life) 
Torah Portion: Bereshit / Genesis 23:1-25:18
Haftorah: Melachim Alef / Kings I 1:1-31
Chayei Sarah, Chaye Sarah, or Hayye Sarah (חַיֵּי שָׂרָה — Hebrew for “life of Sarah,” the first words in the parshah) is the fifth weekly Torah portion (parshah) in the annual Jewish cycle of Torah reading. It constitutes Genesis 23:1–25:18. Jews read it on the fifth Sabbath after Simchat Torah, generally in November. In the previous parsha, Vayeira, we read about the birth of Yitzchak Avinu in his parents old age, and the story of the binding of Yitzchak, – the akaida.
The Parasha starts “Now Sarah lived one hundred and twenty-seven years” (Genesis 23:1). This portion of the Torah is filled with romance and sorrow. It tells the story of how Abraham mourned his wife after her passing, and how he procured a wife for his son Isaac. At the end of this portion, Abraham is laid to rest beside his beloved wife. Our Parsha describe events after Sarah’s passing, it is nevertheless called "the life of Sara," for in it we read how Sara’s true purpose in life begins to be fulfilled: the beginnings of the Jewish nation ant their Land, here in the physical world.
Note: On the Shabbat the Torah Reading is divided into 7 sections. Each section is called an Aliya [literally: Go up] since for each Aliya, one person “goes up” to make a bracha [blessing] on the Torah Reading. Here are this week`s aliyot:
1st Aliya: Avraham negotiates with Ephron the Hitite to purchase the Cave of Machpelah as a burial place for Sarah. Tradition says that this is also the burial place of Adam and Chava.
This aliyah then gives a detailed account of Avraham purchasing the cave of Machpella for 400 shekels of silver. It is interesting to note, that the Cave of Machpella (Chevron), the site of Beit Hamikdash bought by King David, and the city of Shchem, bought by Yakov and later used to bury Yosef– were all paid for, but yet all are contested today.
2nd Aliya: Avraham sends Eliezar, his trusted servant, to Aram Naharayim, (between the Tigris and the Euphrates) to find Yitzchak a shiduch – a bride.
3rd Aliya: Leading a caravan of supplies and riches, Eliezar arrives in Nachor. While resting by “the well”, he devises a test to ascertain the worthiness of a potential mate for Yitzchak. Rivkah (Yitzchak’s 1st cousin once removed) meets all the criteria and Eliezar presents her with the appropriate gifts.
4th Aliya: Eliezar is invited into Bituel’s home (Rivkah’s father) and he relates the entire story of his mission and his encounter with Rivkah. Eliezar asks for her hand in marriage to Yitzchak. Bituel and Lavan (Rivka’s brother) agree.
5th Aliya: Rivkah express her desire to depart immediately. Her family blesses her, and Eliezar brings her to Canaan. Yitzchak marries Rivka in the year 2108. Eliezer and Rivkah return and find Yitzchak praying in a field as it was getting to be evening.
6th & 7th Aliyot: Avraham marries Keturah (some say she was Hagar) and has 6 more sons. Avarham dies in 2123 – 1638 b.c.e. at the age of 175. His two sons Yitzchak and Yishmael bury him in the Cave of Machpelah. Yishmael’s 12 sons are listed and Yishmael dies at 137.

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