jeudi 2 août 2012

Parashat Vaet'hanan 5772....



Moïse raconte au peuple comment il a imploré D.ieu afin qu’il lui soit permis d’entrer sur la terre d’Israël. Mais D.ieu lui a opposé un refus, lui commandant de gravir une montagne pour apercevoir, de son sommet, la Terre Promise.


Continuant sa « répétition de la Torah », Moïse fait le rappel de l’Exode d’Égypte et du Don de la Torah : des événements sans aucun précédent dans l’histoire de l’humanité. Car « un peuple a-t-il jamais entendu la voix de D.ieu parlant au milieu du feu, comme toi tu as entendu... et a survécu ?... A toi, il t’a été montré, pour savoir que l’Éternel est D.ieu... Qu’il n’existe rien d’autre que Lui ».


Moïse prédit cependant qu’au cours des générations futures, le peuple s’éloignera de D.ieu, qu’il servira des idoles et sera exilé de sa terre, dispersé parmi les nations. Mais alors, ils chercheront D.ieu et reviendront au respect de Ses commandements.


La paracha Vaet’hanane contient aussi la répétition des Dix Commandements et les versets du Chéma qui expriment le fondement de la foi juive : l’unité de D.ieu (« Écoute Israël, l’Éternel est notre D.ieu, l’Éternel est Un ») avant de commander l’amour de D.ieu, l’étude de Sa Torah, le port des téfilines (les phylactères) et la pose d’une mézouza aux portes de nos habitations.


Halakha : La lecture de la Torah



Selon les enseignements de notre Maître Rav Ovadia Yossef Shlita rédigés par son fils Rav Yitzhak Yossef Shlita dans le Sefer Yalkout Yossef


 Nous avons l’habitude de nous asseoir durant la lecture de la section hebdomadaire de 
la Torah

 De s que l’officiant a commence a lire il est absolument interdit de parler, me me des paroles 
de Torah.

 La regle est la me me entre chaque monte e. Par contre, etudier en silence est autorise

 Il est interdit de sortir de la synagogue quand le Sefer Torah est ouvert en plein milieu
de la lecture. Par contre, entre les monte es, il est autorise de sortir. Si s’aperçoit quand il
revient qu'il a manque un bout de la lecture, il n’aura pas besoin de relire en silence la
section qu’il a rate

  Il y a une coutume, lorsqu’il y a eu une Bar Mitsva ou un mariage, de lancer des bonbons
durant la lecture il faut l’interdire et ne les distribuer qu’apres la Te fila

S.O.S. Shalom Bayit

L e passe-temps favori du Yetser Ara est de briser le Shalom
Bayit ! Ce qu’il préfère, c’est mettre dans la tête
d’un des mariés qu'en fait son couple n’a pas été choisi
par Hashem, comme le rapporte la Torah, mais au contraire,
qu'ils n’ont en définitive rien { faire ensemble. Comment le
Yetser Ara a-t-il cette force de pouvoir s’interposer dans la vie
d’un couple ? D’où puise-t-il son pouvoir ?
En ge ne ral, lorsque le mari, ou la femme, en arrive a ce stade la ,
c’est dans un moment de faiblesse ou de difficulte s. Si chacun 
recevait une « bonne formation » avant de se marier, il pourrait
faire face a ce genre d’e preuves. Mais dans le cas pre sent et du
fait qu'il n’a pas e te bien pre pare avant d’entrer sous la houppa, il
ne voit plus d’espoir a sa situation et pense que la seule solution
son probleme est de divorcer. Et ainsi le Yetser Ara entre en
jeu
et vient lui faire croire qu'en fait il n’aurait jamais du se marier
avec cette personne car tout simplement ce n’est pas ce qu’Hashem
lui avait re serve !Et c’est pour cette raison erronee qu’ils ne
s’entendent pas et n’arrivent jamais a re gler leurs diffe rents.

Cette façon de penser de la part d’un des protagonistes est une
des e preuves les plus difficiles pour re gler un proble me de Shalom
Bayit, puisque le dialogue est ferme .
La Gue mara dans le traite Sota dit : « Quarante jours avant la création
du foetus, une voix dans le Ciel déclare qu’un tel se mariera 
avec une telle ». Un jour, on vint poser une question a Rabbi Yossi

Ben Halafta : « Que fait votre D. depuis qu'il a terminé de créer le
monde ? ». Il lui re pondit : « Tous les textes sont en accord pour  
dire qu'IL s’occupe de marier les gens en déclarant : « tel garçon
avec telle fille et telle fille avec tel garçon ... ». Et a partir de la ,

puisque c’est donc Hashem Lui-me me qui forme les couples, il ne
peut pas y avoir d’erreur : tout ne peut qu'e tre parfait. Et toutes ces pense es qui viennent embrouiller les gens en leur faisant
croire que leur couple est voue a l’e chec car il n’est pas de cide de
la -haut, viennent d’un manque d’Emouna. Ils ne comprennent pas
que des soucis et des difficulte s dans un couple sont la pour leur
bien et dans un but constructif : au contraire, la plupart du temps
ils viennent re parer des mauvaises actions qui ont e te commises.
Dans le livre, Reshit Hokhma, il est écrit que la néshama vient d’un
endroit très haut dans le ciel et comporte une partie masculine et
une partie féminine. Et que c’est au moment où elle va descendre
dans un corps sur terre qu'elle prend sa forme définitive : la partie
masculine va dans le corps d’un homme et la partie féminine dans
le corps d’une femme. Et de cette façon, cette neshama ({ présent
divisée en deux parties bien distinctes) vit dans ce monde ici bas
jusqu’au jour où Hakadosh Baroukh Hou décide de faire rencontrer
les deux parties afin de la faire revenir { son état initial : il n’y a que
dans le cadre d’un mariage selon les règles de la Torah (et non pas
réformistes ou conservatrices) que la neshama redevient parfaite.
Seul Hashem de tient le secret de savoir a quelle a me unique appartient
telle ou telle partie de ne shama. C’est pour cette raison
que seule cette femme, qu'Hashem a mise sur le chemin de
l’homme, est capable de combler le manque et entreprendre le
Tikoun (réparation) commun qu'ils devront accomplir. Maintenant
que l’a me a retrouve son e tat originel, le vrai travail commence.
Le Sefer Hakhinoukh e crit que lorsqu’une femme se marie
avec un homme, elle devient litte ralement une partie de son
corps : exactement de la me me façon qu'Hashem a pris un morceau
de la co te d’Adam Harishon pour cre er ‘Hava.
Le Raavad e crit : « C’est pour cette raison que l’homme devra aimer
sa femme comme son propre corps, de la respecter, d’éprouver de la
miséricorde pour elle et de faire attention { elle de la même manière
qu'il prendrait soin de ses propres membres. De plus, la
femme en retour est obligée de respecter son mari, de l’aimer
comme son âme car elle vient d’une partie de lui, véritablement ».
A la lumie re de ce que nous venons de dire, il n’est plus besoin de
rappeler que dans un couple, c’est le respect mutuel qui prime. Si
les personnes prennent vraiment conscience que le conjoint a e te
choisi par Hashem, elles feraient tout afin de respecter de fonder
un foyer casher et en paix comme IL nous l’ordonne :
 Pour l’homme, de ne pas regarder pas les autres femmes
dans la rue, dans les magazines, sur internet (grand est le
danger d’internet et notamment Facebook) et ne pas croire
qu'il est infaillible a ce niveau : « Mais ta femme ne te suffit
pas ? Elle ne te plait plus ? Est-ce que tu la regardes encore
comme tu l’as regardé sous la houppa ? ». Ne pas comprendre
dans le mot adulte re comme la faute ultime, mais
aussi comme le simple fait de faire la bise a une autre
femme que la sienne.
 Pour la femme, c’est de respecter parfaitement les lois de
Tsniout afin de ne pas attirer le regard d’autres hommes
sur elle et les lois de purete familiale.
Si toutes ces conditions sont respectées et que le couple désire avancer,
alors Hashem résidera en eux et ce sera un vrai Shalom Bayit.
Tiré du livre Bégan Eden Mikedem du Rav Shalom Arush Shlita

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