jeudi 26 juillet 2012

Parashat de la semaine Devarim 5772...






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Devarim
Rabbi Nathan enseigne :
« La paracha Dévarim se lit toujours avant le 9 av. C’est parce qu’elle parle du chemin vers Israël, on le voit dans la mesure où Moshé y reproche aux enfants d’Israël d’avoir fauté par rapport à la terre parce qu’ils n’étaient pas assez forts dans leur foi. 


Et tout le long de sa longue réprimande Moshé leur a rappelé qu’ils ont empêché l’entrée en terre sainte au point de devoir attendre 40 ans dans le désert. Tout cela à cause des fautes du veau d’or et des explorateurs où ils n’eurent pas assez de foi (émouna), ainsi qu’il est écrit dans la paracha : "et en cette chose vous ne croyez pas". Car la foi est essentielle  afin de réparer le chemin qui mène à la terre d’Israël » (Likoutey halakhot, hilkhot chomer sakhar 4).


La racine de tous nos véritables problèmes est le manque de foi. Comme le dit Rabbi Na’hman dans l’enseignement 7 du Likoutey Moharan : « La raison essentielle de l’exil est le manque d’émouna ».
L’exil est une notion qui s’explique à titre collectif et individuel. A titre collectif l’histoire d’Israël a été marquée par un long exil d’environ 2000 ans. Lorsque le peuple s’abandonna à l’idolâtrie il fut exilé de la terre.


De la même manière, lorsque les enfants d’Israël manquèrent de foi dans le désert, ils retardèrent leur entrée en terre sainte.
En résumé la présence de notre peuple sur sa terre ou son éloignement est fonction du degré d’émouna du peuple d’Israël. De même plus la foi s’affaiblit et plus on donne des territoires nous appartenant. Il n’est donc pas étonnant que le point central de discorde se situe à Jérusalem que la Torah appelle "Kyria néémana/la ville fidèle ou ville de la foi".


Rabbi Na’hman enseigne : « Aujourd’hui même si l’idolâtrie n’existe plus, le défaut d’idolâtrie demeure : il s’agit de la détérioration de la foi » (Likoutey Moharan 62 II). 


Il y a donc une relation              
inversement proportionnelle entre l’émouna et l’avoda zara (l’idolâtrie).
Mais qu’est-ce que la foi ? En d’autres termes en quoi faut-il croire?
La réponse peut avoir l’air trop simple voire bête : il faut croire d’une foi absolue que D-ieu nous aime. Et surtout qu’Il nous aime au point de nous donner toutes les bénédictions et de ne pas du tout vouloir de nos souffrances même si elles sont pour le bien.


Si on ne profite pas de cet amour c’est parce que l’on n’y croit pas. On peut croire que tout ce qu’Il fait soit pour le bien mais être convaincu que ce bien s’habillera presqu’obligatoirement dans les difficultés de la vie.


Comme si, Dieu préserve, Il ne nous aimait pas au point de vouloir notre bonheur entier. Et parce qu’on n’y croit pas on le reçoit pas. C’est la force du libre arbitre, c’est la force de la foi. On n’a que le Dieu dans lequel on croit. C’est la raison pour laquelle l’idolâtrie est appelée "autres dieux/élohim a’hérim". Parce que tant que notre foi n’est pas dirigée vers le BON Dieu, elle nous empêche de profiter de Son amour gratuit.


Elle nous fait croire à un Dieu un peu dur, même si c’est pour le bien, un Dieu qui nous semble éloigné de nos souffrances et de nos préoccupations alors qu’en vérité Il en souffre plus que nous.


Pourtant ce n’est pas le BON Dieu, c’est un "autre dieu". Alors notre temple intérieur, le cœur, se brise, à l’image du Bet Hamikdach dont nous allons commémorer la destruction ce mardi 9 av.


Les sages enseignent que la délivrance finale viendra par le mérite de l’amour gratuit, c'est-à-dire un amour illimité bien au-dessus de toute logique humaine.
Commençons à y croire et rapprochons-nous de Lui.

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