lundi 18 juin 2012

Vidéo du jour : Des Iraniens brûlent des corans ....



Trouvant qu’il y avait beaucoup de mise en scène dans cette vidéo, j’ai demandé l’avis de mon ami iranien Faramarz qui m’a répondu, de plus on pourra apprendre que des milliers de corans ont été brûles tout au long de l’histoire et sont brûlés encore aujourd’hui par les musulmans eux-mêmes.
Réponse de Faramarz
Shalom ma chère amie Aschkel,
Oui c’est exact, depuis quelques années une minorité des Iraniens la plupart des réfugiés à l’ étranger ont commencé à brûler les Corans dans une fête persane, Charchanbeh Souri, la fête du feu qui se déroule le dernier mercredi de la fin l’année solaire persanne, une  fête ancienne , je suis déjà informé que cette pratique a de plus en plus cours en Iran, mais dans les endroits isolés et loin des yeux des croyants et des autorités. La jeunesse Iranienne déteste profondément l’islam, mais on ne peut pas confirmer le chiffre de millions. Imaginons un jour dans un Iran libre on verra des dizaines de millions.
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Autodafé du coran
L’arrière-plan historique et la vraie signification du geste
Peu de gens le savent mais les musulmans sont les seuls à avoir brûlé le coran ou, pour être précis, des corans. Le premier autodafé a été ordonné par nul autre qu’Osman Ibn Affan, le troisième calife, moins de vingt ans après le décès par empoisonnement du prophète. C’est ce que rapporte l’histoire officielle de l’islam. Il est intéressant de s’y attarder un peu, car cet évènement est évoqué par les musulmans comme preuve de l’immuabilité du texte coranique.
Coran signifie littéralement récitation; le musulman, le vrai, ne lit pas le coran, il le mémorise et le récite. Aux origines de l’islam, les différentes sourates se trouvaient inscrites dans la mémoire des hommes (les femmes qui aux dires du prophète sont déficientes en termes de raison et de religion, n’avaient pas le droit de réciter le coran en entier, elles ne pouvaient apprendre qu’une seule sourate). Mahomet lui-même s’est rendu compte, quoique sur le tard, des problèmes que posait cette méthode archaïque de conserver et de transmettre la parole d’Allah, d’autant plus qu’il s’était amusé lui-même à semer la confusion en enseignant, tantôt à l’un tantôt à l’autre, différentes versions des mêmes versets et des mêmes sourates. Après sa mort, certains de ses compagnons prirent sur eux de consigner le coran par écrit ce qui donna, en s’en doute bien, des textes très différents les uns des autres. Ils n’avaient pas le choix d’agir ainsi, un grand nombre de musulmans qui savaient le coran par cœur avaient péri au combat dans la guerre qui a opposé l’état islamique aux tribus qui ont abjuré l’islam, et la guerre qui se poursuivait sans relâche menaçait de faire disparaître à jamais la parole d’Allah.
Plusieurs versions du coran ont par conséquent vu le jour, chaque version portant le nom du compagnon de Mahomet qui l’a rassemblé et consigné par écrit. On imagine le casse-tête, laquelle de ces versions est la vraie, laquelle est identique au texte gravé sur la tablette éternelle jouxtant le trône d’Allah? Les disputes n’ont pas manqué, chaque compagnon prétendant que la sienne est la bonne, et pour ajouter à la confusion, de nouvelles versions apparaissaient tous les jours. À cet époque où l’arbitraire régnait en maître, le calife Osman décida de frapper un grand coup : il chargea un de ses proches de consigner par écrit un seul texte en quatre exemplaires, il ordonna par la suite de confisquer  les corans toutes versions confondues et donna l’ordre de les brûler.
Ce récit n’est pas vrai, il s’agit au mieux d’une légende, au pire d’une histoire montée de toutes pièces. Les musulmans s’y réfèrent pour soutenir que le texte du coran est demeuré inchangé depuis que le calife Osman a ordonné de le consigner par écrit. Il est toutefois reconnu dans les cercles scientifiques et par les érudits que le texte coranique a été élaboré plusieurs années après la mort de Mahomet, les versions finales, car elles sont nombreuses et se distinguent les unes des autres, ont été consignées sous les califes abbassides, soit plus de cent cinquante ans après la « révélation ».
Ce que cette histoire nous enseigne c’est qu’il est permis de brûler le coran du moment où ce geste contribue à consolider l’islam. Les wahhabites d’Arabie Saoudite n’ont pas oublié la leçon du calife Osman, c’est pourquoi ils scrutent à la loupe les corans que les pèlerins étrangers transportent dans leurs bagages lors du Haj [pèlerinage à La Mecque]. S’il s’agit de versions qui dévient de la leur, ils les confisquent et les détruisent par le feu.
Les musulmans sont donc les premiers à organiser des « feux de joie » où des corans sont brûlés. Le coran des chiites est considéré non canonique par les sunnites, il est réputé être altéré, non par des hommes qui s’obstinent dans l’erreur, mais par nul autre que Satan en personne. Les musulmans, du moins les plus opiniâtres d’entre eux, croient dur comme fer que toute altération du texte sacré est d’origine diabolique, c’est pourquoi elle doit être brûlée, le feu de l’enfer étant réservé au diable et à ses adeptes, les apostats et les infidèles.
Les musulmans, particulièrement les plus fanatiques, sont hantés par tout ce qui est diabolique, la puissance du diable les terrorise, ils ont la certitude que rien ne peut l’arrêter en dehors d’une observance stricte et tatillonne de l’islam le plus rigide. L’être humain est une sorte de champ de bataille où le diable et la loi d’Allah s’affrontent et c’est le diable qui l’emporte dans la majorité des cas, le salut étant l’exception et la damnation la règle. L’enfer, soit le feu éternel (en arabe feu et enfer sont synonymes et homonymes), est l’empire du diable et le sort réservé à l’humanité (les femmes en particulier). Seuls sont exemptés les musulmans de stricte observance et les djihadistes morts en combattant dans la voie d’Allah. Le feu c’est aussi le châtiment que seul Allah a le droit d’ordonner. Immoler les apostats par le feu n’est pas permis car ce serait usurper ses pouvoirs, mieux vaut leur crever les yeux, leur couper les mains et les pieds, mettre du sel sur leurs blessures et les laisser agoniser sous le soleil comme l’a fait Mahomet à ses ennemis.
Le révérend Jones est probablement convaincu de l’origine diabolique du coran ; un livre qui inspire autant d’atrocités n’est probablement pas d’origine humaine, seul un être personnifiant le mal absolu a pu l’inspirer. Brûler le coran est à ses yeux un acte méritoire et à la limite une obligation morale. Les musulmans du monde entier l’ont bien compris, eux qui sont hantés par le diable et l’enfer se rendent compte qu’un chrétien, et de surcroît un pasteur, condamne la parole d’Allah au feu comme s’il s’agissait de versets sataniques. Pour eux, la puissance de Satan ne va pas jusqu’à brûler par le feu le coran, Allah ne permettrait pas que sa parole subisse le sort des damnés, à moins bien entendu que le coran ne soit pas la parole d’Allah !
Ce n’est donc pas le sacrilège que les musulmans redoutent, mais le traumatisme psychologique ou, si l’on préfère, la blessure narcissique collective. Qui sait ce qui leur passera à l’esprit devant le spectacle télévisé des corans devenus la proie des flammes ? Leur univers mental s’écroulera-t-il ? Cesseront-ils tout d’un coup de croire à l’omnipotence d’Allah ? Le doute leur viendra-t-il à l’esprit que le coran n’est pas d’Allah mais du diable ?
Bien des questions qui appellent des réponses et qui font que l’expérience du Révérend Jones mérite d’être menée jusqu’au bout.
Hélios d’Alexandrie
Cette vidéo circule via le fil Twitter de Cyrus, qui écrit que des millions d’Iraniens en sont venus à détester profondément l’islam. La vidéo a été postée le 2 juin et indique que la scène se passe dans un sanctuaire situé à Isfahan :
Vidéo du groupe iranien Fire on Quran qui appelle à brûler des corans jusqu’à ce que la dictature islamique respecte la Déclaration universelle des droits de l’homme

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