lundi 9 avril 2012

Appelez-le… PSC



Le P.S.G. Appelez-le… PSC ...Par Pierre Ménès..



PSC : Paris Sans Convaincre. Je suis désolé, mais hier soir au Parc, la meilleure équipe sur le terrain n'était pas celle qui a finalement pris les points. Si l'OM n'était pas au coeur d'une série jamais vue dans l'histoire du club depuis 50 ans, il aurait obtenu le nul. Si cette équipe n'avait pas le moral totalement dans les chaussettes, elle aurait même pu s'imposer au Parc. Oui, mais voilà : l'aspect mental est important dans le foot.
En fait, Paris a joué les 20 premières minutes. Le temps d'ouvrir le score après une grosse période de pression sur la défense olympienne. Après ça, plus rien ou presque. Après le but, les Parisiens se sont aussitôt mis sur le reculoir et ont laissé l'OM prendre le contrôle du match et se créer des opportunités. Il faut dire que la compo de Carlo m'a laissé assez dubitatif : 4 défenseurs, 3 milieux défensifs et pas d'avant-centre de métier : on savait à quoi s'attendre.


De fait, l'égalisation d'Andre Ayew, le meilleur Marseillais de la soirée, n'était pas franchement une surprise. Une joie de courte durée puisqu'Alex a aussitôt redonné l'avantage au PSG sur corner. But chanceux ? La question a fait débat pendant le Debrief. J'aurais tendance à dire que oui dans la mesure où il la prend avec l'arrière du crâne sans vraiment savoir où il la met.
Alors certes, le contexte n'était pas facile pour Paris, mais dans la prestation du PSG rien ne m'a convaincu : ni la rigueur défensive, ni les transmissions, ni l'animation. Paris prend 3 points et recolle au leader montpelliérain. Mais honnêtement, sur ce qu'on voit depuis quelques semaines, les certitudes sont plus affirmées dans l'Hérault que dans la capitale. Et puis, les joueurs de Girard ont ce match de mercredi en ligne de mire.


Quelqu'un réfléchit à la Ligue ?


Et je le redis : je ne vois pas comment Montpellier pourrait repartir du Vélodrome mercredi avec autre chose qu'une victoire. D'autant que Didier Deschamps a déjà plus moins annoncé la couleur : pour l'OM, le match le plus important de la semaine a lieu samedi. Ce qui pose d'ailleurs la question de l'équité sportive du championnat. Et cette deuxième question directement liée à la première : est-ce que quelqu'un réfléchit de temps en temps, à la Ligue ?
Mais comment on peut placer un match aussi important que celui-là à cette date-là ? On savait au moment du report qu'il y avait la Clasico le dimanche soir et la finale de la Coupe de la Ligue 6 jours après. Mais non, on le place pile-poil au milieu. Alors qu'on pouvait le faire jouer juste avant la finale de la Coupe de France par exemple... Ca fausse totalement le championnat mais personne ne pourra reprocher à Deschamps d'envoyer une équipe bis.


Dans l'après-midi, deux équipes ont pris les "3 points de l'espoir" dans la lutte pour le maintien. Caen a battu Bordeaux grâce à un joli but de Seube en tout début de match. Des Bordelais déjà en vacances, qui se sont permis de tirer un péno à côté et de gâcher quelques occases sur coups de pied arrêtés.
Et puis une équipe de Nice configurée et conditionnée pour sauver sa peau a battu une équipe de Lorient qui ne l'est pas du tout. Cette fois ça y est : Lorient est relégable. Mais cette équipe ne marque jamais un but, est bien souvent naïve en défense et manque cruellement de densité physique. Un profil de relégué en puissance, d'autant que les Merlus attaquent une série de trois matchs compliqués (Montpellier, Lyon, Marseille). Un match éclairé par la prestation d'Anthony Mounier, qui fait une excellente saison dans un contexte pourtant compliqué.


Pierrot

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