jeudi 1 mars 2012

La Parasha de la semaine et le supplément spécial Pourim contenant les Halakhots et Segoulot de la fete.


Nous savons bien que nous ne sommes pas venus sur Terre uniquement pour jouir des bienfaits et
prendre du plaisir. Hashem nous a donné une
mission bien spéci ique, celle du Peuple Juif,
de pratiquer la Torah et les Mitsvots. Sans
elles, nous ne sommes pas grand-chose,
comme le dit la Guémara, un homme sans Torah
n’est pas plus qu’une bête. Ainsi, a in de
savoir ce qu’Hashem attend de nous, il nous
faut participer à des cours de morale
(Mousssar) et de Halakhots. 


Ce sont les deux grands axes d’un judaïsme authentique. 
Par exemple, si un homme n’étudie pas quels sont
les interdits et les autorisations concernant
les nombreuses lois de Shabbat, le Hafets
Hayim lui conseille de rester les bras croisés
pendant 24 heures car il est absolument impossible
de ne pas enfreindre le Shabbat sans
avoir appris comment le respecter.
Il est écrit dans le Traité Berakhot: « Rav Hisda
dit que si un homme a des épreuves dans la vie,
qu’il véri ie ses actions. Mais s’il ne trouve rien à
se reprocher, ses épreuves sont certainement dues
au bitoul Torah (temps libre utilisé à mauvais escient
au détriment de l’étude de la Torah) ».
Ainsi, la première chose qu’un homme doit faire
quand des épreuves lui « tombent dessus », ce
n’est pas courir chez le médecin, mais plutôt vé-
ri!ier ses actions. Si on part du principe immuable
que c’est Hakadosh Baroukh Hou et Lui
seul qui nous teste dans notre vie, qu’IL vient en
aide à ceux qui pratiquent Torah-Mitsvots et
qu’IL punit les méchants, il devient donc évident
que nous recherchions où nous avons fauté.
Malheureusement, aujourd’hui les choses ne
sont pas aussi simples et claires pour l’homme.
Dès qu’il est malade, au lieu de chercher dans
ses actions quelles les causes de cette maladie, il
va plutôt chercher dans son répertoire téléphonique
le numéro de son médecin. Il va prendre
rendez vous, se faire prescrire des antibiotiques
et voilà, !in de l’histoire, c’est réglé ! Malheureusement,
il ne cherche ni au bon endroit, ni les
vraies causes. Les Sages n’ont pas pensé à cela
en nous demandant de véri!ier nos actions !
Le Rav Yera’hmiel Kram Shlita nous éclaire par
une parabole : un homme a acheté une voiture et,
après quelques kilomètres effectués, la jauge d’essence
s’allume déjà. Il va dans une station service,
fait un plein et après quelques kilomètres, la
jauge se rallume ! Il emmène sa voiture au garage
mais au lieu de demander un mécanicien, il parle
à électronicien. Il explique qu’il a un problème
avec le voyant de la jauge d’essence et qu’il ne demande
qu’une seule chose : que ce voyant
s’éteigne. Alors, l’électronicien cherche la raison
de la panne mais ne trouve pas mieux comme solution
que de couper le il qui alimente le voyant !
Cette solution plait au client qui sort du garage
satisfait de voir que la panne est « réparée » ! Le
voyant ne s’allume plus ! Mais au bout de
quelques kilomètres, le moteur explosa !
De toute évidence, notre homme est ridicule car
au lieu de combattre le mal à sa source, il en a
juste régler la conséquence. Nous agissons aussi
de cette manière, car nous recevons aussi
des « messages » du Ciel qui font que le voyant
se met aussi à clignoter. Et que faisons nous ? On
cherche immédiatement un médecin car nous
voulons « éteindre » cette lumière rouge au plus
vite au lieu de savoir pourquoi elle s’est allumée.
Nous n’essayons même pas de comprendre
qu’est ce qu’Hashem attend de nous que l’on
répare. S’il nous a envoyé cette épreuve, nous
devons véri ier nos actions, de toute évidence.
Tiré du livre Vématok Ahor du Rav Shlomo Levistein


M o u s s a r
Ne donne pas de surnom à ton prochain
Les Sages disent : « Tous ceux qui descendent au
Guehinam en remontent, à l’exception de ceux qui
donnent un surnom à leur prochain ». Sur le verset
: « Qui met la désolation (shamot) sur terre ».
En fait, il ne faut pas lire shamot mais shémot
(des noms). Le nom exprime l’essence de
l’homme, et quand on lui donne un surnom, on
porte atteinte à cette essence.
Ne dis pas de mal de ton prochain
« Celui qui a l’habitude de dire du mal d’autrui n’a
pas de part dans le monde à venir ». Quiconque
écoute des histoires et les colporte, mérite
d’être jeté aux chiens, ainsi qu’il est écrit :
« N’accueille pas un rapport mensonger
» (Shémot 23,1) à coté de : « jetez-le aux
chiens ». Le Hafets Hayim a longuement exposé
les interdictions liées à l’usage de la langue, qui
sont absolument innombrables. La faute de celui
qui les commet est trop lourde à porter, et les
Sages af!irment que si la langue ne comporte
pas d’os, elle a néanmoins le pouvoir de détruire
les puissants.
Tiré du livre Or’hrot Hayim du Rosh (avec les commentaires
du Rav Ye’hiel Bohbot)


H ii s t o ii r e
U ne famille de Tel Aviv n’était pas du tout
pratiquante. Leur !ille unique, Sarah,
était en âge de rentrer au Gan
(maternelle) et le seul qui se trouvait à proximité
était de tendance dati (religieuse). Mais ses
parents tenaient tout de même qu’elle reste le
plus proche de la maison et la mirent tout de
même dans cette école. Un vendredi midi, Sarah
alla voir sa mère dans la cuisine et lui posa une
question inattendue : « Maman, pourquoi nous
n’allumons pas les bougies de Shabbat ? ». Sa
mère fut interloquée et ne savait pas quoi ré-
pondre : « Pourquoi ? Parce que nous n’avons jamais
allumé, c’est tout ! » dit-elle. Mais la jeune
!ille ne se découragea pas et dit à sa mère : «
Mais la Ganenette (la maitresse d’école) nous a
dit que le jour de Shabbat, nous devons allumer
les bougies, alors pourquoi pas nous ? ». Sa mère
lui dit énervée : « Je me iche de ce qu’elle te dit !
Ici, nous n’allumons pas, un point c’est tout ! ».
Alors, Sarah quitta la pièce, prit 10 shekels et
sortit de la maison pour aller à l’épicerie. Elle
demanda au vendeur de lui donner deux bougies.
Il en fut très étonné car il connaissait bien
cette famille du quartier pour ne pas être du
tout pratiquante alors il pensa que quelqu’un
était décédé dans sa famille. Il lui remit deux
bougies de 24 heures que l’on allume en général
pour l’élévation de l’âme d’une personne dé-
funte. Sarah rentra à la maison, monta dans sa
chambre et alluma les bougies. Sa mère entendit
du bruit et entra. Elle vit les Nerot Neshama sur
le bureau de sa !ille et lui demanda : « Mais que
fais tu avec ca ? ». Alors, Sarah lui répondit : « Tu
n’as pas voulu allumer les bougies de Shabbat,
alors je le fais à ta place ! J’en ai allumé deux : une
pour toi et une pour papa ! ». Quand elle entendit
cette réponse, la mère de Sarah trembla littéralement
sur place, comme si les mots de sa !ille
avaient transpercé son coeur : comme si un message
venait d’arriver du Ciel. Le soir même, elle
se rendit au Beth Haknesset et pria pour la première
fois de sa vie d’une force inouı̈e.
A partir de ce jour, elle alluma les bougies de
Shabbat toutes les semaines et grâce à la force de
cette Mitsva, it faire Teshouva à son mari aussi.


L a Pa r a s h a
Hashem enjoint à Moshé Rabbénou
de recevoir des Bnei
Israël l'huile d'olive pure
a!in d’allumer la Ménorah. Les vêtements
sacerdotaux sont décrits.
Pendant leur service dans le
Mishkan, les Cohanims portent : Ketonet (une tunique
de mailles), Mi’hnasayim (des caleçons de lin),
Mitznefet (un turban), Avnet (ceinture). Le Cohen
Gadol portera : l’Ephod (tablier fait d'or, d'azur, de
pourpre et de lin tressé), le 'Hoshen (le pectoral suspendu
aux épaulières de l'éphod et serti de pierres
précieuses sur lesquelles sont gravés les noms des
12 tribus), le Méïl (la longue robe toute d'azur sur
laquelle est mis l'éphod et dont le bas porte des clochettes
d'or et des grenades décoratives tout autour)
le Tsits (une lame d'or pur qui cerne le front
d’une oreille à l'autre, sur laquelle sont gravés les
mots consacré à l'Eternel.


Halakhots de Pourim


LECTURE DE LA MEGUILA
¨  L’homme a l’obligation d’écouter la lecture de la Méguila le soir et le lendemain
¨  La lecture peut se faire depuis la sortie des étoiles jusqu’au lever du jour
¨  La lecture du lendemain se fait du lever du soleil à la tombée de la nuit
¨  Celui qui n’a pas pu écouter la lecture le soir, ne pourra pas rattraper et l’écouter deux
fois le lendemain : il l’écoutera une seule fois le jour
¨  Hommes femmes sont obligés de venir écouter la Méguila
¨  Les femmes qui ne peuvent pas se rendre à synagogue pour l’écouter, devront le faire à la
maison par une personne apte à la lire dans un parchemin
¨  C’est une bonne chose d’amener les enfants à la synagogue a"in d’écouter la lecture de la
Méguila. Par contre, ceux qui viennent et qui dérangent le silence dû pendant la lecture
devront rester à la maison
¨  C’est un grave interdit que les garçons se déguisent en filles et les filles en garçon


MISHLO’AH MANOT
¨  La raison pour laquelle nous envoyons ces manots est que lorsque l’on envoie à son prochain
un cadeau, on lui exprime par là des sentiments d’affection et d’estime
¨  Chaque personne est obligé d’envoyer au moins un panier contenant deux mets différents
à une personne : un homme enverra à un homme et une femme à une femme
¨  Une personne qui donne de l’argent au lieu d’envoyer un panier contenant de la nourriture
ne se rend pas quitte de la Mitsva
¨  Le temps imparti pour envoyer les mishloa’h manots est le jour de Pourim : ni la veille ni
le soir
¨  Il est bon d’envoyer des choses cuites : mais si l’on a mis de la viande crue c’est bon aussi
¨  On s’est aussi acquitté de la Mitsva en envoyant des conserves : thon, sardines …
¨  Le but étant d’envoyer deux mets différents qui sont prêts à la consommation et avec lequel
la personne pourra faire un repas
¨  Celui qui multiplie les portions aura un mérite particulier


DONNER LA TSEDAKA AUX PAUVRES
¨  On a l’obligation de faire des dons aux pauvres le jour de Pourim
¨  On s’acquitte de la Mitsva avec de l’argent
¨  Pour remplir la Mitsva, il faut donner au moins à deux pauvres
LE FESTIN DE POURIM (Mishté)
¨  On doit faire un repas copieux le jour de Pourim, après la seconde lecture de la Méguila
¨  Il faut y manger de la viande et y boire du vin
¨  La mitsva est de boire une quantité de vin suf"isante a"in que l’on ne sache plus différencier
entre Baroukh Mordekhai et Arour Aman et que l’on s’assoupisse du fait du vin ingurgité.
En fait, la Mitsva est de boire un peu plus qu'à l’accoutumé : en fait, se saouler est
interdit et il n’y a pas plus grande faute que celle-là car elle peut entrainer un homme à
avoir des mauvaises moeurs avec les femmes et d’autres fautes de ce genre Segoulots de Pourim


LA LECTURE DE LA MEGUILA
·  Le jour de Pourim, il y a des lumières exceptionnelles qi descendent sur terre.
·  Il faut écouter la Méguila deux fois : Mercredi soir et Jeudi matin. Au début de la
Méguila au moment des Brakhots il faut se lever a"in de ne pas ressembler à un
ustensile qui reçoit les lumières d’Esther et de Mordekhai qu’Hashem déverse à
ce moment là du Ciel. Ces lumières spirituelles qui tombent à ce moment précis
resteront jusqu’au prochain Pourim.
·  Lorsque l’on rentre à la maison à la "in de la lecture, il faut mettre une nappe
blanche sur la table et y allumer deux bougies.
·  Il faut se coucher tôt mercredi soir a"in de se lever au milieu de la nuit : on se
lave les mains et on lit le Tehilim 22. Ensuite on demandera à Hashem de ré-
pondre à nos demandes grâce aux mérites d’Esther et de Mordekhai. Il sera bon
ensuite d’essayer de lire tout le Sefer Tehilim jusqu’au matin a"in de lier la nuit
au jour. Ensuite on ira prier au Nets (demander les horaires) et on écoutera une
seconde fois la Méguila.
·  On donnera ensuite les Mishloa'h Manot et la Tsedaka à des pauvres.
·  Tsedaka + Mishloa'h Manot = Unité. Il faut se rappeler d’effacer le souvenir
d’Amalek, c’est pour cela que l’on inscrira sur une feuille de papier le mot Amalek
que l’on effacera ensuite


LA SEOUDA DE POURIM
·  On met une nappe blanche sur la table et on allume deux bougies. Dresser une
table pure a"in d’annuler la table et le mishté qu’a fait A'hashverosh. Après
Min’ha, on commence le mishté de Pourim a"in de réparer la faute que nos ancêtres
ont fait en participant à la fête d’A'hashverosh. Il est bon d’acheter une
longue Hala a"in de rappeler la potence longue de 50 coudées à laquelle Haman
voulait pendre Mordekhai. Apres Netilat Yadaim et Motsi, on prendra soin de trancher le pain par le bout comme si que l’on tranchait la tête d’Haman. Il est
conseillé de faire un repas très copieux et agrémenté de Divrei Torah.
·  Pendant la Séouda on dira 120 fois : Baroukh Mordekhai et 24 fois Beroukha Esther
Bat Avi’hayil. Ainsi, nous attirons sur nous les lumières spirituelles d’Esther..

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