jeudi 23 février 2012

la Parasha de la semaine. Terouma 5772




à la synagogue ou au café ?



O n juge un homme en fonction de sa
Té ila. Malheureusement, il y a un
phénomène qui se généralise, c’est
celui de prendre la synagogue pour le lieu de
rencontre avec ses amis. On y discute de politique,
de sciences, d’affaires et entre deux sujets,
on prie ! Même dans un Beth Hamidrash
qui est censé être LE lieu d’étude par dé inition,
le Yetser Ara trouve le moyen de déranger
les ba’hourims et les perturber dans leur
limoud. Alors il faut bien comprendre un principe
: la Té ila est primordiale pour un Juif et
la mélanger avec des sujets qui n’ont absolument
rien à voir avec est grave.
Le Rav Zilberstein Shlita raconte comment il a
appris un grand Moussar rien qu’en observant
des employés de la Brinks : Un jour, je me trouvais
à l’hôpital, dans la salle d’attente. Tout à
coup, deux jeunes garçons armés et au regard sérieux
entrèrent et  irent signe à tout le monde de
se pousser. Ils venaient pour déposer de l’argent
dans le distributeur automatique de billets. Alors
que l’un deux remplissait la machine et que le second
montait la garde, un homme s’approcha de
ce dernier et lui dit : « Aaron ! Comment vas-tu ?
Ca va le travail ? ». Mais il ne le regarda même
pas et continuait de guetter le moindre danger. Il
lui  it signe de la main de dégager le passage. Celui
qui assistait à cette scène pouvait comprendre
de lui-même ce qui venait de se passer : pendant
leur travail, il leur est interdit de parler. Après
qu’ils eurent  ini, Aaron alla voir son ami pour
s’excuser de ne pas lui avoir répondu, mais ce dernier
avait bien compris. Le Rav expliqua cette
leçon de Moussar ! Lorsqu’un homme va à la synagogue,
n’est-il pas dans la même situation que
les deux employés de l’histoire ? Ils sont en
pleine « réunion » avec le Roi du monde. Alors,
pourquoi lorsqu’il rencontre un ami à lui et qu’il
désire parler, pourquoi se sent-il obligé de lui
répondre et discuter avec lui ? Son occupation
du moment est-elle moins importante que celle
des convoyeurs de la Brinks ? ’has véshalom !
Pourquoi avons-nous pris cette mauvaise habitude
de parler de choses futiles à la synagogue ?
La Té.ila n’a-t-elle aucune valeur à nos yeux ? La
façon dont le jeune homme se comporte dans
l’histoire doit nous servir de leçon : c’est comme
cela que nous devons nous tenir à la synagogue :
avec crainte, respect et silence. Mais aujourd’hui,
c’est devenu le lieu où l’on fait des affaires,
discute de l’actualité. Le Zohar est très clair :
« Celui qui parle de choses futiles ett iinuttiilles dans
une synagogue,, n’’a pas de partt au Monde Futtur,,
même s’’iill estt rempllii de Miittsvotts ett de Torah »..
Chacun sait que construire un immeuble prend
du temps et beaucoup d’énergie. Mais une
bombe peut le détruire en l’espace de quelques
secondes. Faire de la synagogue un endroit de
rencontre avec ses amis, de discussions de
choses inutiles revient à utiliser une bombe très
puissante qui ferait véritablement exploser tous
les mérites engrangés dans une vie. Dans le livre
Kol Yaacov, le Rav Avraham Menoussa raconte :
« un jour un grand Rav entra dans une synagogue
et surpris des gens qui, en attendant que la prière
ne commence, discutaient affaires. Pour ne pas
leur faire honte, il leur raconta une histoire : « Un
jour, le Satan voulait faire fauter des Juifs. Il obtint
l’autorisation d’Hashem sous condition de ne
pas le faire dans une synagogue. Mais au retour
de sa mission, il s’avéra qu’il n’avait pas écouté les
recommandations. Alors Hashem dit au Satan :
« Je t’avais pourtant interdit d’entrer dans un
Beth Haknesset ! ». Le Satan répondit : « Je ne savais
pas que c’était une synagogue ! J’ai trouvé
des gens qui discutaient de leur travail, des actualités
alors j’ai pensé qu'ils étaient au café ! ».
Tiré du livre Or Daniel du Rav Daniel Ohayon


L a Pa r a s h a..


Hashem demande de contribuer
à la construction
du Mishkan en y apportant
15 matériaux : de l’or,
de l’argent, du cuivre, de
la pourpre, de l’azur, de
l`écarlate, du lin, des poils
de chèvres, des peaux de
bélier et de ta’hach, du bois de l’huile d’olive, des
baumes, des parfums et des pierres précieuses.
Des instructions détaillées sont transmises pour
cette construction, pour la fabrication des objets et
des vêtements sacerdotaux qui participeront au
service. Le Mishkan est conçu de façon à pouvoir
être démonté, transporté et assemblé pour accompagner
les Bnei Israël dans le voyage dans le désert.
A l’intérieur, est placé l’Arche qui contient les Tables
de la Loi.


Halakha : le téléphone a la synagogue..



Il est malheureusement répandu aujourd’hui d’entrer dans une synagogue avec le téléphone allumé
¨  Il est interdit d’y entrer avec le téléphone « ouvert », c'est-à-dire en position sonnerie
¨  Il faut essayer de faire en sorte de prendre l’habitude d’éteindre son téléphone avant d’y entrer
¨  Le fait que celui-ci sonne en pleine synagogue est un mépris pour Hakadosh Baroukh Hou et pour cet
endroit saint
¨  Même le fait de le mettre en position « vibreur » n’est pas suf.isant car lorsqu’il vibre, il dérange la personne
qui prie et l’habitude est de vouloir savoir qui l’appelle. De plus, certains ont aussi la fâcheuse
manie de décrocher et d’expliquer avec des gloussements qu’ils ne peuvent pas parler
¨  C’est un interdit très grave car le Shoulkhan Aroukh explique que l’homme doit se séparer de tout objet
qui le dérangerait durant sa Té.ila : donc chacun doit éteindre son téléphone avant d’entrer à la
synagogue

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