mardi 13 décembre 2011

siha vayeshev guivat shaul..."Moshe Cattan"



LA PARASHA EN BREF

Jacob s’installe en Terre Sainte, à Hébron, avec ses douze fils. Il a une
préférence pour Joseph, alors âgé de 17 ans, dont les frères jalousent le
traitement de faveur, comme la précieuse tunique multicolore que Jacob lui a
confectionné. Joseph raconte à ses frères deux rêves qu’il a faits qui
prédisent qu’il régnera sur eux. Leur rancoeur s'en trouve encore attisée.
Shimon et Lévi projettent de le tuer, mais Réouven les convainc de le jeter
plutôt dans une citerne : son intention est de revenir le chercher plus tard
pour le sauver. Pendant que Joseph est dans la citerne et que Réouven s’est
absenté, Judah persuade ses frères de vendre Joseph à des ismaélites dont la
caravane passe à proximité. Les frères trempent la tunique de Joseph dans le
sang d’une chèvre et la montrent à leur père, lui faisant croire qu’une bête
sauvage a dévoré son fils.Judah se marie et a trois enfants. L’aîné, Er, décède
jeune et sans enfant. Onan, son frère, en vertu du lévirat, épouse sa bellesoeur,
Tamar.

Mais Onan se refuse à donner une progéniture à Tamar et
connaît lui aussi, pour cette raison, une fin prématurée. Judah répugne alors à
donner son troisième fils en mariage à Tamar. Déterminée à obtenir une
descendance de la famille de Judah, cette dernière prend les apparences
d’une courtisane et séduit Judah lui-même. Quelque trois mois plus tard,
Judah apprend que Tamar est enceinte et ordonne son exécution pour crime
de prostitution. Mais elle produit les gages que Judah lui à donnés ; celui-ci
constate la vertu de sa bru et reconnaît sa paternité. Tamar donne naissance à
deux jumeaux, Perets (ancêtre du Roi David) et Zera’h.

Joseph est conduit en Egypte et vendu à Potiphar, le ministre en charge des
abattoirs de Pharaon. D.ieu bénit toutes les actions de Joseph et il se trouve
bientôt intendant de toutes les propriétés de son maître. L'épouse de Potiphar
désire ce jeune homme beau et charismatique ; Lorsque Joseph repousse ses
avances, elle l’accuse auprès de son mari d’avoir tenté de lui faire violence et
Joseph est jeté en prison. Joseph gagne rapidement la confiance et
l’admiration de ses geôliers qui lui confient une fonction importante dans
l’administration de la prison.Dans cette prison, Joseph rencontre le maîtreéchanson
et le maître-panetier de Pharaon, incarcérés pour avoir offensé leur
maître.

Eux-aussi sont en proie à des rêves, que Joseph leur interprète. Dans
trois jours, leur dit-il, l’échanson sera rétabli dans sa position et le panetier
pendu. Joseph demande à l’échanson d’intercéder pour lui auprès de
Pharaon. Les deux évènements se produisent effectivement, mais l’échanson
oublie Joseph et ne fait rien pour lui.

MESSAGE

La ‘Hassidout explique, de façon très détaillée,
que « la joie brise les barrières ». Ce principe a
une portée plus grande encore car il peut
également s’appliquer à la venue de Machia’h.
Ainsi, la joie a le pouvoir de briser toutes les
« barrières » de l’exil et de hâter la Délivrance.
C’est ainsi qu’à propos de Machia’h, il est dit
(Michée 2, 13, Béréchit Rabba) : « Le briseur
(de barrières) montera devant nous »


QUESTION REPONSE

Question :
Que dit la Bible sur l’avortement ? La vie d’un enfant vaut-elle moins que celle d’un adulte ? La vie commence-t-elle à la naissance
ou à la conception ?
Réponse :
Le Judaïsme contient beaucoup plus de sagesse que ce que vous pouvez lire dans la Bible. Il existe une tradition très riche qui nous dit
comment comprendre la Bible et comme la mettre en pratique. Cette tradition a été transmise de maître en élève en une chaîne
ininterrompue depuis Moïse. Une grande partie en fut mise par écrit dans la Michna et le Talmud, accompagnée de nombreuses
discussions et dispositions légales basées sur ces enseignements traditionnels.
Par exemple, la Bible nous dit « Tu ne tueras pas ». Mais qu’est-ce que cela signifie ? Et si quelqu’un est en train de tuer de gens ? Et
s’il essaie de me tuer ?
La tradition nous dit que la Bible ne parle pas de ces cas. Si quelqu’un tente de vous tuer, vous ou d’autres innocents, vous devez
protéger ces vies innocentes, même si cela implique de tuer le meurtrier.
Ceci s’applique également à l’avortement. Un foetus est une vie potentielle, de sorte qu’il nous est interdit de tuer un foetus. Toutefois,
si le foetus met en danger la vie de sa mère et que la seule façon de la sauver est de prendre la vie du foetus, alors nous devons le faire.
Toutefois, ceci n’est valable que tant que le foetus est une vie en potentiel. Mais dès que la tête de l’enfant émerge du ventre maternel,
il ou elle devient un être humain à part entière, et possède le même statut que sa mère. Et, bien que celle-ci ait une famille dont elle
doit s’occuper et qu’elle soit une personne viable et pleine de valeur, nous considérons qu’il s’agit d’une vie contre une vie. En pareil
cas, il nous est impossible de donner la préséance à une vie sur la seconde. La vie, dans notre tradition, n’est pas une valeur relative.
Il existe une abondante littérature sur ce sujet. Et, comme dans tous les sujets complexes dans la halakha (la loi juive), chaque cas
doit être examiné individuellement par un rabbin qui, si nécessaire, consultera les autorités médicales et/ou des rabbins experts en ce
domaine.

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