mercredi 23 novembre 2011

Parasha de la semaine...Toldot 5772 !


L a T o r a h o u r i e n....

Bien qu'éloigné d’une communauté juive,
tout juif doit exprimer sa fidélité
envers Hashem. Il est étonnant que
certains individus, ayant délaissé les mitsvots
de la Torah, s’affirment Juifs et déclarent
qu'ils ont assurément la foi en la Torah divine,
comme leurs pères. Je leur demanderais donc
s’ils pensent que le devoir d’un Juif en ce monde
ne consiste qu'à porter le nom de Juif, sans
en assumer les actes !

Il doit être convaincu qu'Hashem a créé et disposé
selon Sa volonté toutes les planètes et toutes
les créatures, les mondes supérieurs et les
êtres célestes. IL est unique et il n’existe pas
d’autre Maitre que Lui. IL a choisit nos ancêtres,
Avraham, Yits'hak et Yaacov dès le commencement
de la Création, les a aimé parce qu’ils Le
servaient comme les êtres célestes et se dévouaient
à Lui corps et âmes. Il fit pour cette raison,
des miracles et des prodiges en leur faveur :
IL fit sortir le peuple d’Israël d’Egypte par une
main puissante, des merveilles, fendit la Mer
Rouge, nous la fit traverser à sec et y noya nos
ennemis…. Nous étions présents lorsqu’IL
conclut l’Alliance, faisant de nous Son peuple,
nous mettant à part et nous sanctifiant parmi les
peuples de la terre, nous ordonnant commandements,
décrets et statuts par lesquels Le servir.
Malachie, le dernier prophète, termina ainsi son
ultime message : « Souvenez vous de la Torah de
Moshé, Mon serviteur auquel J’ai ordonné au
Mont Sinaï des décrets et des statuts… Voici que je
vous envoie le prophète Elie… « Jusqu’à la venue
du prophète Elie, il n’y a lieu de chercher aucun
autre chemin pour servir Hashem que d’observer
la Torah, car ceci est l’obligation de tout Juif
ayant foi en Lui. Si l’on néglige, au contraire, la
parole divine et que l’on n’observe pas la Torah, le
nom de Juif ne nous sied plus.
Car c’est uniquement par l’accomplissement des
Lois d’Hashem que le peuple Juif devint Son peuple
en affirmant : « Naassé Vénishma : Nous ferons
et nous écouterons ».

Même les personnes qui se soucient beaucoup
de l’honneur de la Torah et dépensent de fortes
sommes d’argent pour embellir le rouleau de la
Torah et l’Armoire Sainte (Aron Akodesh) ne doivent
pas suivre leur mauvais penchant qui leur
assure qu'ils ont ainsi accompli leur devoir de
Juif et qu'ils en méritent le nom, bien qu’ils
transgressent une grande partie de Mitsvots.
L’offense qu'ils commettent en n’observant la
Torah qu'extérieurement, tout en tournant le
dos à ses commandements, ne leur sera pas pardonnée.
La Torah demande, par exemple, de ne
pas travailler Shabbat, mais ils en font un jour
ordinaire; elle leur demande de mettre les Tefilines,
mais ils s’en abstiennent… Quelle satisfaction
trouve-t-elle donc en ces personnes ?
L’insensé qui rejette les commandements de la
Torah doit réfléchir à ce qu’il répondra le Jour
du Jugement quand lui seront rappelées ses actions,
sans exceptions. Il doit craindre et redouter
le moment où il se présentera devant le Trône
de Gloire pour rendre compte de ses actes et
verra la Splendeur Divine, entourée de milliers
d’Anges Célestes. Comment devant cette révélation,
cet homme n’aura-t-il pas affreusement
honte d’avoir, pour une jouissance passagère en
ce monde ou pour imiter ses voisins, transgressé
tant de fois la parole divine ?

Le Sage Akavia Ben Mehalalel disait dans les Pirké
Avot : « Considères trois choses et tu ne commettra
pas de fautes : saches d’où tu viens, saches
où tu vas et saches devant qui tu devras rendre
des comptes ». Toutes les expressions sont à la
deuxième personne car, si nous sentons dans un
enterrement par exemple, que l’homme est (…)
destiné à disparaitre, nous ne pensons pas que
nous sommes nous-mêmes destinés à mourir.
C’est pour cela qu'en employant « Tu », il est essentiel
que chacun ait conscience, à tout instant,
que lui aussi deviendra poussière et devra rendre
des comptes à Hashem qui juge équitablement
chacun selon ses actes.
Si l’homme considérait tout ceci durant sa vie, il
ne transgresserait, en aucun cas, la volonté
d’Hashem. Mais le Yetser Ara l’empêche d’y réfléchir
et lui fait oublier tous les bienfaits que le
Tout-Puissant lui a mis à disposition en le formant,
en l’amenant jusqu’à l’âge adulte, et en le
pourvoyant de tout durant sa vie.
Le Kaf Rananim ramène la parabole suivante :
un homme trouva, sur son chemin un nourrisson,
étendu dans les décombres mourant de faim et de
soif. Il le prit en pitié, le recueillit chez lui et l’éleva
jusqu’à sa majorité. Il le fiança ensuite à la fille
d’un homme riche et lui promit une dot de mille
pièces d’or payable avant le mariage. Avec plus de
bonté qu’un père pour son propre fils, il lui offrit
également toutes sortes de bijoux précieux, parmi
lesquels une montre d’une grande valeur. Cependant,
le fiancé était arrogant et dédaigna la montre
en disant : « Qu'est-ce que c’est que cette montre
que tu m’as acheté ? Un homme de mon rang
mérite un cadeau bien plus cher que celui-là ».
Son tuteur lui répondit : « Mon fils, je fais selon
mes moyens et dès que j’aurai plus d’argent je t’en
achèterai un bien plus beau ». Le fiancé dans son
orgueil l’humilia devant les voisins qui lui dirent :
« Tu es un ingrat de te conduire de la sorte envers
ton tuteur car il t’a comblé de bienfaits et tu

L a P a r a s h a d e l a s e m a i n e

Y its'hak épouse Rivka. Vingt-ans durant, ils restent sans enfants puis voient
leurs prières exaucées. Sa grossesse est difficile. Hashem lui dit que deux nations
sont en elle. L’aîné obéira au plus jeune. Essav sort le premier suivi par
Yaacov l’attrapant par le talon. Essav devient un chasseur, tandis que Yaacov demeure
sous la tente et étudie. Yits'hak préfère Essav tandis que Rivka aime Yaacov. Rentrant
de la chasse, fatigué et affamé, Essav vend son droit s’aînesse à son frère contre un plat
de lentilles. Essav épouse deux femmes hittites. Yits'hak, vieillissant, devient aveugle et exprime le désir de
bénir Essav avant de mourir. Pendant que ce dernier part chercher le gibier favori de son père, Rivka fait revêtir
à Yaacov des vêtements de son frère, enveloppe ses mains et son cou de peau de chevreaux pour qu’il
paraisse velu comme Essav. Elle prépare un mets et le remet à Yaacov. Le prenant pour son frère, Yits'hak
bénit Yaacov qui s’enfuit à ‘Haran pour y trouver une épouse dans la famille de Lavan, son oncle maternel.
Essav prend une troisième femme, Ma’hlat, fille de Yishmael.

L e c o i n d e s p a r e n t s

Un des grands principes que les parents
doivent savoir en matière d’éducation
est qu’un enfant est un enfant. Le faire
grandir et devenir un homme est un processus
long qui demande beaucoup de patience. Afin
que les parents assimilent bien ce principe, ils
doivent se mettre dans l’esprit qu’un enfant est
un enfant. Ils doivent se rappeler ceci : « moi
aussi j’étais jeune et moi aussi je faisais les mêmes
bêtises et à mon âge je n’ai jamais pensé que ce
que je faisais était mal ».
Malheureusement, il y a des parents qui sont fatigués
et ont un regard négatif sur leur enfant.
Ils prennent les choses trop à coeur et les jugent
d’une façon sévère, s’énervent contre eux et en
arrivent même à ne plus les aimer. Il y a même
des cas où des parents détestent leurs enfants :
en fait, cela revient à se détester soi-même.
Des parents parlent d’une façon inappropriée à
leurs enfants en les rabaissant : « Tais toi ! »,
« Dégage d’ici », « Tu dors encore ? Lève
toi ! Paresseux ! » : le père ou la mère pense être
commandant dans l’armée et attend que l’enfant
lui réponde : « Oui chef ! ». Une telle personne
ferait mieux de « se regarder dans la glace ». Elle
a aussi un Yetser Ara et se lève tard le matin,
alors pourquoi serait-ce permis pour elle tandis
qu’elle l’interdit à son enfant ?
Si les parents étaient un peu francs avec euxmêmes,
ils se rendraient compte qu’il reprochent
à leurs enfants des comportements qu’ils
ont aussi. Ils devraient ainsi se rappeler leur jeunesse
et le temps que cela leur avait pris pour
changer tous ces mauvais penchants.
Alors, où est la logique de demander à son enfant
une chose qu’eux-mêmes ont mis des années
à réparer ?

Ainsi, si vous voulez réussir dans l’éducation de
vos enfants, vous devez vous souvenir qu'il était
un temps où vous-mêmes n’écoutiez pas les injonctions
de vos parents non plus, et que certaines
fois vous avez agi de manière contraire à la
leur volonté. Vous aviez pourtant la certitude
que vos agissements ne les contrariaient pas.
Apres tout, vous n’étiez que des enfants !
Dites-vous que votre enfant agi de la même façon.
Il ne cherche qu’à s’amuser et vous rendre
heureux, à sa façon certes. Il n’a pas l’intention
de vous mettre en colère. Mais les enfants ne
saisissent pas que les parents ont d’autres soucis
en tête et désireraient que leurs enfants comprennent
cela. En fait, ils veulent tout simplement
que leurs enfants ne se conduisent pas en
enfant mais en adulte !

Ce principe est simple : un enfant ne peut pas
se permettre d’être autre chose qu’un enfant.
Il faut comprendre qu’un enfant doit sauter,
courir, s’exciter, chanter … il faut lui laisser cette
possibilité de sortir toute cet énergie en lui. Les
problèmes commencent entre les enfants et les
parents quand ces derniers veulent les faire sortir
de leur monde pour les faire entrer dans le
leur. Un enfant ne nait pas adulte ! Il a un besoin
naturel de jouer et de courir partout. Il n’a
pas à être courant des soucis des parents. Il faut
toujours de ne faire ressortir que les points positifs
de ses enfants dans tous les domaines qui
soient et ainsi on arrivera à déclencher chez eux
un grand amour, de façon naturelle.
Tiré du livre Began Akhinoukh du Rav Shalom Arush Shlita


L ’ h i s t o i r e d e l a s e m a i n e

1945 Des millions de juifs ont
trouvé la mort sous la folie
et la barbarie nazie. Les
Alliés libèrent peu à peu chaque camps de concentration.
Dans celui de Bergen-Belzen, la situation
était catastrophique. La faim, la soif et les épidémies
étaient devenus, durant toutes ces années le
quotidien des centaines de milliers de prisonniers.
Le camp était séparé en plusieurs secteurs dont
un qui regroupait les prisonniers de guerre de
l’armée russe.
Un matin, un des officiers nazis (que leurs noms
soient maudits à tout jamais), fit rassembler les
soldats russes dans la cour et déclara : « Nous
savons que bientôt les Anglais seront ici et que
vous serez tous libres. Alors, on vous a apporté du
pain frais car nous voulons que vous racontiez
qu’on vous a bien traité ici ». La famine était indescriptible.
Il y avait un juif parmi les soldats
qui n’avaient rien mangé depuis des semaines et
toutes ses pensées étaient tournées vers une
seule chose : « Où trouver de la nourriture ».
Si au même moment on lui avait demandé s’il
préférait être libéré ou manger un morceau de
pain, il aurait choisi la seconde option. Il ne pouvait
penser à autre chose que se nourrir. Alors il
prit place dans la file d’attente pendant que les
allemands distribuaient une portion à chacun. Il
vit que le panier était déjà presque vide et que
selon le compte de pains qu'il restait, il serait le
dernier à en recevoir.

Arrivé à la hauteur de l’allemand il vit qu’en fait
étaient posés des centaines d’autres pains. Il se
dit alors : « Pourquoi ne pas en prendre un
deuxième ? Au milieu de ce monde, il ne me reconnaitrons
pas ! ». Alors il fit demi-tour et l’officier
allemand demanda qui était le prochain et il se
désigna. Il lui remit un autre morceau sans faire
attention qu’il venait de lui en donner un il y a
quelques minutes, et s’en alla.
D’un coup, il sentit une main l’attraper par le col.
Il se retourna et se retrouva devant deux grands
voyous russes qui avaient vu son manège. Ils lui
prirent son pain et le rouèrent de coups. Ils le
laissèrent presque sans vie par terre. Il sentit
qu’il allait rendre l’âme, leva les yeux vers le Ciel
et cria : « Maitre du monde ! Juste maintenant je
vais mourir ? Quelques instants avant d’être libéré
? Si Tu voulais reprendre mon âme, Tu avais
des centaines d’occasions de le faire pendant cinq
ans, alors pourquoi avoir attendu aujourd’hui ? ».
Il ferma les yeux… Quand il se réveilla, le soleil
brillait déjà. Comment cela est-ce possible ? Les
nazis avaient l’habitude de les lever vers 4h du
matin pour travailler et là, il faisait jour. Mais
quel silence. Alors il repris ses esprits et comprit
que le camp avait été libéré et que les nazis
avaient pris la fuite. En se levant, il eut une vision
effroyable : tous les soldats russes étaient
morts ! Le pain était empoisonné !
Ainsi, il comprit pourquoi Hashem Lui envoya
ces voyous, qui par son refus d’obtempérer, le
tabassèrent…..afin qu’il continue de vivre.

Halakhots : Comportement pendant la lecture de la Torah

S e l o n l e s e n s e i g n eme n t s d e n o t r e Ma î t r e Ra v Ov a d i a Yo s s e f C h l i t a r é d i g é s
p a r s o n f i l s Ra v Y i t z h a k Yo s s e f C h l i t a d a n s l e S e f e r Ya l k o u t Yo s s e f
¨ Nous avons l’habitude de nous asseoir durant la lecture de la section hebdomadaire de la Torah
¨ Dès que l’officiant a commencé à lire il est absolument interdit de parler, même des paroles de
Torah.
¨ La règle est la même entre chaque montée. Par contre, étudier en silence est autorisé
¨ Il est interdit de sortir de la synagogue quand le Sefer Torah est ouvert en plein milieu de la lecture.
Par contre, entre les montées, il est autorisé de sortir. Si s’aperçoit quand il revient qu'il a
manqué un bout de la lecture, il n’aura pas besoin de relire en silence la section qu’il a raté
¨ Il y a une coutume, lorsqu’il y a eu une Bar Mitsva ou un mariage, de lancer des bonbons durant
la lecture des montées supplémentaires : il faut l’interdire et ne les distribuer qu’après la Tefila,
après avoir fait le Kiddoush

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...