dimanche 27 novembre 2011

Iran : le compte à rebours.... Editorial de la semaine du 26/11/2011.....Israël a lancé ces dernières semaines

Par Marc Femsohn pour Guysen International News

Israël a lancé ces dernières semaines une offensive d'une ampleur considérable contre l'Iran. Cette campagne se décline sur trois niveaux : médiatique, politique, informatique. C'est par le biais de ces trois facteurs que nous tentons de mettre un frein, voire de réduire à néant, la capacité, pour la république islamique ,de devenir, dans le courant du premier semestre 2012, une puissance militaire nucléaire, ce qui serait alors le plus grand danger existentiel, non seulement pour Israël, mais aussi pour l'Occident tout entier.
En effet, outre les velléités agressives des islamo-fascistes, le risque réside également dans l'impossibilité de revenir en arrière ainsi que dans la justification par de nombreux pays arabes de leur volonté de se doter, eux-aussi, de l'arme atomique.

Voilà pourquoi le débat public, lancé ces derniers jours, après les déclarations d'anciens responsables sécuritaires sur d'éventuelles frappes contre les sites nucléaires iraniens est tout, sauf fortuit.

Lorsque deux anciens chefs du Mossad, Efraïm Halévy et Méir Dagan estiment qu'une attaque militaire contre l'Iran pourrait avoir des conséquences incalculables, non seulement pour Israël, mais aussi pour l'Occident et même toute la planète, ils donnent ainsi le prétexte à notre gouvernement de réagir en lançant des messages politiques et des avertissements, bref de mettre la pression sur les dirigeants européens et américains.

Mais ce qui est encore plus savoureux, c'est le rôle de relais de la presse internationale, qui nous est pourtant si hostile, devenant ainsi de facto la"Hasbara" (relations publiques de la diplomatie israélienne) de l'Etat d'Israël.

Pour faire simple, mais sans caricaturer, les médias se jettent sur l'occasion, toujours trop belle, de pointer du doigt un Israël belliqueux, à savoir : "arrêtez-moi ou je fais un malheur". Lorsque la situation a bien "macéré", lorsque la soi-disante polémique prend de l'ampleur, étayée par les revues de presse et les rapports d'ambassades, le tout, comme par hasard, à la veille de la publication d'un rapport accablant de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) pointant du doigt les mystifications et mensonges iraniens, alors une réaction occidentale s'impose.

Enfin, cerise sur le gâteau, lorsque le président de l'Etat d'Israël, Shimon Pérès, un homme estimé, pondéré, raisonnable, une référence internationale, prix Nobel de la Paix, disposant d'une aura indéniable à l'étranger, déclare qu'une "attaque contre l'Iran est de plus en plus vraisemblable", la pression sur l'Occident est à son maximum.

Conséquences quasi immédiates : la France appelle ses partenaires à geler les avoirs de la banque centrale iranienne et à interrompre les achats de pétrole en provenance de Téhéran.
Les Etats-Unis, le Royaume Uni et le Canada décrètent des sanctions économiques et pétrolières, et, parallèlement, envisagent une option militaire qui ne se traduira pas nécessairement par l'invasion de la république islamique.
En effet, le Mossad, la CIA et le MI6 mettraient actuellement en place des centres opérationnels autour de l'Iran, en Irak, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Pakistan et au Turkménistan, à partir desquels il serait assez aisé de surveiller l'Iran et même de mener des actions et des frappes ponctuelles contre des sites à l'intérieur de son territoire.

Enfin, le combat est mené au niveau informatique, le programme nucléaire iranien connaissant des déboires étranges, des explosions inquiétantes et des morts suspectes. Après le fameux virus Stuxnet qui a paralysé les centrifugeuses enrichissant l'uranium nécessaire à la confection de bombes nucléaires, il y a eu les retards bizarres de la centrale de Buchehr en proie à des problèmes électriques et à la disparition des scientifiques russes ayant participé à la construction du site dans un accident d'avion. Un nouveau virus appelé "Duqu", une variante de Stuxnet, frappe actuellement les installations "sensibles".

En outre, l'Iran joue vraiment de malchance, une explosion "accidentelle" dans une base de missiles à proximité de Téhéran a tué au moins 17 personnes, dont le général Hassan Moghadam, père du programme des missiles balistiques des Gardiens de la Révolution, présenté comme "l'architecte de la force de dissuasion iranienne".

Bien sûr, dans le cas "improbable" d'une action de sabotage, les services concernés ne revendiquent jamais la responsabilité de telles opérations. Mais Ehoud Barak s'est félicité de l'explosion qui a coûté la vie au responsable iranien. "Ce serait souhaitable que ces explosions se multiplient", a-t-il précisé. Il n'y a pas de mal à se faire du bien…
D'ailleurs la fête continue, nous avons eu droit à un feu d'artifices au Sud-Liban mercredi avec la "mystérieuse" explosion d'un dépôt de munitions du Hezbollah.
L'Occident, même en trainant les pieds, et en dépit de la complicité criminelle de Moscou et Pékin, va devoir prendre les décisions qui s'imposent afin de nous débarrasser une fois pour toutes de ce régime moyenâgeux dirigé par une bande d'assassins.

Une petite fenêtre s'est ouverte, avec des ayatollahs rapidement asphyxiés, une armée syrienne décomposée et un Hezbollah ne pouvant plus compter sur ses grands frères. Le temps est compté. Les grandes manœuvres ont commencé.

Il y va bien au-delà du destin d'Israël.
Néanmoins, que personne ne doute de notre détermination, même seuls nous bouclerons la boucle.

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