jeudi 15 septembre 2011

LE P'TIT HEBDO...L'hebdomaire national des Juifs francophones


L'hebdomaire national des Juifs francophones
Printemps arabe, sans bourgeons
C'est dans un sang-froid exceptionnel, que l’officier de sécurité de 28 ans - qui se nomme Yonathan, a demandé que ce soit Bibi lui-même qui avertisse sa mère s’il venait à décéder, et surtout, qu’elle ne l’apprenne pas par téléphone. Par Avraham Azoulay Ce qui s'est passé en Egypte il y a quelques jours pour les 6 Israéliens encerclés, ressemble étrangement - à part la fin miraculeuse- à ce qui s'est déroulé à Ramallah en 2000 pour nos 2 soldats lynchés par une foule de ''pauvres Palestiniens'' lâchés en liberté.

Cette fois ci, grâce à une ultime porte blindée, des pressions diplomatiques sans fin pour les libérer, la ruse, des supplications aux dirigeants égyptiens et américains pour lutter contre ces bêtes enragées, les Juifs sont sortis ''physiquement'' indemnes de l'enfer égyptien. Ce qui est sûr, c’est que si la porte était tombée, nos six soldats ne serait pas morts les bras croisés...

On aurait accusé encore les Juifs de carnage comme sur le Marmara. Demain, le scenario de Ramallah ou d'Itamar peut très bien se reproduire en Turquie ou en Jordanie, mais de grâce, « vous les Juifs, laissez nous rêver...

nous les Européens, nous aimons le printemps et les fleurs, la jeunesse pacifique sur le kikar Tahir à la une de nos journaux. » Les Occidentaux ne sont même plus choqués par la cruauté ambiante, elle fait partie de la ballade romantique. Le vent d'hiver qui commence à souffler, est cautionné et même financé par une sollicitude générale, une lassitude toujours prête à comprendre et effacer les pires exactions engendrées par ces foules hystériques primaires en soi-disant révolution printanière. Dans cette saison de la liberté et de l'amour...

Israël se trouve plus que jamais isolé dans la jungle de loups sanguinaires, mais cela n'est pas le plus grave. L'essentiel, d'abord, c'est de ne pas être l'agneau. Notre intelligence et notre diplomatie semblent être traduites en turc ou en égyptien par de la faiblesse,

Le P'tit Hebdo à feuilleter
Découvrez la deuxième partie de notre dossier « Carte de presse ». Par Guitel Ben-Ishay.
Voici les points de vue de quatre journalistes travaillant chacun pour un support médiatique diffèrent :
la télévision pour l'un, la presse internet pour le deuxième, la radio pour la troisième et enfin un journaliste de la presse télévisuelle sur internet.
Le principe est toujours le même :
nous leur avons posé cinq questions communes et une individuelle.

1) Comment définissez-vous la fonction de journaliste ? Se doit-il d'être objectif ?
2) Trouvez-vous la presse et le public francophone israéliens paranoïaques en ce qui concerne le traitement de l'information par les médias français non-juifs ?
3) Pensez-vous que l'opinion de droite manque d'organes de presse en Israël ?
4) Qu'est-ce qui fait l'originalité du regard d'un journaliste francophone sur l'actualité israélienne ?
5) Quel est le sujet le plus passionnant que vous avez traité cette année ?

Stéphane Amar Correspondant de la RTBF et de BFM TV en Israël

1) Le rôle d’un journaliste est de raconter et d’expliquer la réalité à son public. Il faut savoir rendre les choses accessibles au plus grand nombre sans tomber dans des simplifications abusives. Je réfute pour ma part la notion d’objectivité. Nous sommes tous conditionnés par nos origines, notre éducation, nos convictions politiques, etc.

Lire l'interview

Merci d'avoir lu,
Avraham Azoulay

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