jeudi 29 septembre 2011

La liste noire des hôpitaux et cliniques...


La liste noire des hôpitaux et cliniques...



Erreur de diagnostic, mauvaise prescription de médicaments, surdosage, infections nosocomiales… Condamnés pour des erreurs médicales graves, voire mortelles, certains établissements de santé sont sur liste noire.

Pitié-Salpêtrière: un patient décède d’une gangrène

Le 13 mars 1999, Frédéric Pradier, pharmacien à l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) décède d’une gangrène gazeuse intracérébrale à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).
pitie-salpetriere gangrene

ii




Rappel des faits: l'homme est admis aux urgences de l’établissement le 8 mars. Il est opéré d’unerupture d’anévrisme cérébral. Dans les jours suivants l’intervention, il présente de la fièvre, signe d’une infection nosocomiale. Aucun traitement antibiotique ne lui est administré. Il décède. ‘Quand je demandais à un médecin, une infirmière, un interne de prescrire des antibiotiques à mon compagnon fébrile. Sans réponse, personne ne m’écoutait’, a expliqué la compagne de la victime et pharmacienne au quotidien Le Point. Plusieurs défaillances ont été notifiées dans l’expertise menée quelques mois plus tard. Elles portaient notamment sur la désinfection cutanée du malade, à l’opération, à la prévention, à la stérilisation et au suivi post-opératoire.

Condamnation:
le Pr Jacques Philippon, le Dr Stéphane Clemenceau, le Pr Pierre Coriat et les Drs Chantal Colonne, Sabine Gallais et Sabine Roche ainsi que l'Assistance publique des hôpitaux de Paris ont comparus pour homicide involontaire. Ils risquaient 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende. Aujourd’hui, soit 12 ans plus tard, aucune sanction n’est encore tombée. En 2009, la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy a demandé le renvoi de l’affaire en correctionnelle.


neuilly-courbevoie bactérie os

Neuilly-Courbevoie: une bactérie lui ronge les os pubiens

Il aura fallu deux ans pour que Stéphanie Parsini obtienne gain de cause contre l'hôpital de Neuilly-Courbevoie (Hauts-de-Seine).

Rappel des faits:
en 2004, la jeune femme accouche dans l'établissement. Trois jours après l’intervention -qui s’est pourtant très bien déroulée- elle ne peut plus marcher. Elle multiplie les allers-retours à l’hôpital car elle souffre terriblement. ‘On m'a dit que ce devait être un lumbago’, explique la victime au Parisien. Face à l’aggravation de son état, elle se rend à l’hôpital Lariboisière (Paris) où elle subit plusieurs examens. Une biopsie révèle la présence d’une bactérie‘Propionibacterium acnes’ qui lui ronge les os pubiens. Après plusieurs mois de traitements, elle est enfin guérie.

Condamnation:
le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a condamné le centre hospitalier à verser 11 000 euros de dommages et intérêts à la jeune femme.


armand-trousseau deshydratation

Armand-Trousseau: un enfant meurt de déshydratation

Admis pour une gastro-entérite, un enfant de 19 mois décède à l’hôpital Armand-Trousseau (Paris).

Rappel des faits:
l'enfant a été hospitalisé le 1er février 1999 au service de pneumologie de l'hôpital pour une gastro-entérite aiguë. Il meurt le 10 février suite à une déshydratation. En cause, des médecins pas assez présents, un manque de surveillance et des tâches confiées à un personnel moins qualifié ont été invoquées, selon La Dépêche.fr.

Condamnation:
huit personnes de l’hôpital et l’Assistance publique ont été condamnés pour homicide involontaire et mise en danger d'autrui. Les peines sont allées de 4 à 6 mois de prison avec sursis et de 1 000 à 6 000 euros d'amende pour le personnel. L’AP-HP s’est vu contrainte de payer une amende de 10 000 euros..


argenteuil brulures matelas

A cause d’un matelas chauffant défectueux, une femme décède à la polyclinique d'Orgemont située à Argenteuil (Val d'Oise).

Rappel des faits:
en mai 1993, Fatoumata M'Baye âgée de 30 ans est hospitalisée pour une opération bénigne. En la relevant après son réveil, le personnel s’aperçoit qu’elle estbrûlée au troisième degré. Le matelas sur lequel elle reposait était défectueux. Il n’avait pas de kit de sécurité obligatoire. La victime est envoyée à l’hôpital Cochin (Paris) au service des grands brulés. Elle y décède après trois semaines de traitements.

Condamnation:
le tribunal correctionnel de Pontoise a condamné le PDG de l'établissement à 9 mois de prison avec sursis. Le médecin anesthésiste a été condamné à 3 mois avec sursis. Le fabriquant du matelas Gamida a écopé de 6 mois avec sursis. Il est le seul à avoir accepté sa responsabilité pénale en ne faisant pas appel de la décision, rappelle Le Parisien. Tous trois ont du verser environ 40 000 euros d’indemnisation à la victime...

Le centre hospitalier de Blois (Loir-et-Cher) a connu de lourdes affaires ces dernières années qui ont entaché son image.
blois fracture gangrène erreur diagnostic
Toujours en 2006, un homme arrive à l’hôpital après avoir avalé son dentier. On lui administre un laxatif et il rentre chez lui au bout de quelques jours toujours avec son dentier dans le corps. Souffrant de douleurs, le patient revient. Un nouveau scanner diagnostique un abcès du colon et il est opéré en urgence pour une péritonite généralisée. Il s’en sort de justesse.Enfin en 1997, un accouchement dans l’établissement tourne au drame. A cause d’un défaut d'examen de surveillance et d’une erreur de diagnostic, une jeune femme en bonne santé et ayant eu une grossesse normal se retrouve dans unétat végétatif et dans un coma profond.
Condamnation: pour la première affaire, les deux médecins ont été condamnés à des peines de prison avec sursis de 8 mois et 4 mois. Pour la deuxième affaire, l'hôpital de Blois a été condamné à verser 129 000 euros au couple. Enfin, pour la jeune femme plongée dans le coma, l’établissement doit verser 921 000 euros.
Rappel des faits: en 2006, une adolescente est admise aux Urgences après un très grave accident de la route. Un scanner détecte une fracture du bassin, ‘sans danger,’ selon les médecins. Après avoir souffert de douleurs à l’abdomen les jours suivants, la patiente décède d’une gangrène de l’intestin.

l’hôpital après avoir avalé son dentier. On lui administre un laxatif et il rentre chez lui au bout de quelques jours toujours avec son dentier dans le corps. Souffrant de douleurs, le patient revient. Un nouveau scanner diagnostique un abcès du colon et il est opéré en urgence pour une péritonite généralisée. Il s’en sort de justesse.
Enfin en 1997, un accouchement dans l’établissement tourne au drame. A cause d’un défaut d'examen de surveillance et d’une erreur de diagnostic, une jeune femme en bonne santé et ayant eu une grossesse normal se retrouve dans unétat végétatif et dans un coma profond.



  • Pour la suite de l'aticle coir le lien : |
  • 8
  • |
  • 9
  • |
  • |
  • 19

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...