Je ne sais plus rien des nuits;
Le temps qui passe
M´enferme dans un abîme infini.
Ce bunker a rétréci ma vie,
A la lumière du jour, il a fermé mon regard.
Des murs de ma geôle, les yeux fermés,
Je connais chaque fissure,
Chaque centimètre carré de leurs rugosités;
En moi, chaque marque de saleté, est gravée pour toujours.
Mon regard est éteint,
Il bute sur les angles fermés des murs.
Mon Dieu, pourquoi les hommes libres m ont-ils abandonné ?
Comment vivre sans toi, Guilad,
Fils chéri de mes entrailles ?
Deux ans que ces hommes adorateurs de la mort,
T ont enlevé de moi, de nous, de ton pays,
Deux ans sans toi,
Et chaque instant est une éternité qui m´avale.
Dans notre maison, je vais et je viens
Sans trouver un havre de paix.
Dans ta chambre, je me refugie,
Je respire tes vêtements,
Je touche tes objets et je caresse tes cahiers.
En vain, je n en finis plus de pleurer.
Du bout de mes doigts,
Du bout de mon regard,
Je veux réveiller ta présence;
En vain, seul le vide et le silence
Me parlent de toi.
Mon Dieu, pourquoi l as-tu abandonné ?
Je ne sais plus rien des jours,
Je ne sais plus rien des nuits;
Le temps qui passe
M´enferme dans un abîme infini.
Je suis avec toi Guilad,
Toutes mes forces sont pour toi
Pas un seul instant de cette éternité qui m´épuise,
Mes pensées ne te quittent.
Il te faut tenir, Guilad
Dans la solitude et l´horreur,
En dépit de la peur,
Il te faut tenir.
Mon Dieu, nous aurais-Tu abandonné ?
Chaque instant de ma vie passée,
Je l ai revu mille fois,
Chaque parole de la vie insouciante
A résonné en moi
Mais de cette vie là je ne sais plus rien,
La mort habite mon âme.
Le monde libre ne renoncera pas à toi, Guilad
Ni la France des droits de l Homme qui t a donné le jour,
Ni Israël, ton pays que tu as défendu,
Le monde libre ne peut renoncer à toi
Il t´offrira une nouvelle vie.
Du fond de ma geôle, j entends la guerre,
Et la terre, mon cachot tremble si fort,
Qu' ils hurlent la peur au ventre;
Moi, il me semble que la mort me serait douce.
Oui, ils me terrorisent,
Mais je n ai plus de larmes à verser;
Mon Dieu, faites seulement
Qu´Israël ne m ait pas oublié!
Je ne connais pas de prières,
Je ne sais pas dire les mots,
Mais tout mon être est une prière
ET mon cœur un seul cri :
Mon Dieu, ne m oublie pas!
Rachel Franco
Une prière qui monte au ciel
Celle de guilad fils d’Israel
Les jours sont longs dans les ténèbres
Milles questions se portent aux lèvres
Mais pas un mot pas une phrase
Ca ne plairait pas au Hammas
Guilad Shalit attend toujours
Ce qu’il médite c’est son retour
Autour de lui ils sont armés
Il est seul et sans bouclier
Et chaque porte qui claque ou s’ouvre
Met au qui vive son âme qui souffre
Et les jours passent et puis les nuits
Un an, et deux, un bout de vie
Tandis qu’au loin tous les acteurs
Font leurs bêtises et leurs erreurs
Guilad Shalit attend toujours
Ce qu’il mérite : voir notre amour
Oh Dieu du ciel Dieu Eternel
Aide ceux qui te sont fidèles
Soit qu’ils t’appellent Dieu ou Allah
A libérer cet enfant la
Protége le quand il s’endort
Et adoucies tous ses aurores
Jusqu’au jour ou l’humanité
Effacera la cruauté
Guilad Shalit tiends bon mon frère
Ou mon petit, si tu préfères
Guilad
RépondreSupprimerDu fond de ta geôle notre cœur saigne
Petit frère de mon peuple
Enfant chéri,
Ambassadeur du messie : tiens bon mon doux ami
Nos prières ne se perdent pas
Bientôt tu seras là à ta place près des tiens
Je t’en fais le serment aux noms de tous les miens
Ceux qui t’aiment tant
De grâce D -ieu entend !
Reviens ! Guilad Reviens ….
Rachel Chaouat le 17 Juin 2010
Déjà .... ans ………….