mercredi 29 juin 2011

Les lumières de Shabbat de la semaine, Parashat Houkat 5771.


Les lumières de Shabbat de la semaine, Parashat Houkat 5771.

Une nouvelle épidémie : Le divorce 1ère Partie.....

T out celui qui désire avoir la paix dans son foyer (Shalom Bayit) doit lire ce qui va suivre. Celui qui a des pensées de divorce ou qui est sur le point de divorcer ou même celui qui a déjà divorcé, doit ap-prendre comment continuer à vivre à partir de ce point précis. Quand je suis allé posé la question à très grand Tsadik sur ce phéno-mène catastrophique des divorces, il m’a ré-pondu que nous vivons dans une génération de « gâtés » qui ne sait pas qu’un mariage de-mande beaucoup d’efforts et que malheureu-sement, au moindre petit souci, on court chez le rabbin pour divorcer.

Ce même Rav a déclaré : « Nous aussi nous avions des difficultés à notre époque, des disputes, des incompréhensions, comme tout jeune couple, mais jamais il nous est venu à l’idée de divorcer. Nous étions prêts à investir chacune de nos forces afin que notre mariage soit couronné de succès. Et Baroukh Hashem, nous avons réussi à passer toutes ces épreuves. Nous avons eu le mérite d’a-voir faire grandir une génération de gens droits, de marier nos enfants et de voir nos petits enfants et arrières petits enfants. Que ce serait-il passé si jamais nous n’avions pas surmonté toutes ces dif-ficultés dans notre couple ? Nous n’aurions pas vu tous ces bienfaits dont Hashem nous a gratifié ».

De l{, que chacun d’entre nous retire de son es-prit cette idée erronée que le Shalom Bayit est une chose simple qui marche tout seul. Même des Tsadikims ou des personnes droites sont passés par des périodes difficiles. Eux aussi ont dû apprendre à « laisser couler » lors d’une dis-pute afin d’arriver { une situation saine et paisi-ble dans leur foyer. On voit des jeunes couples qui au début du mariage pensaient vivre dans l’harmonie et l’osmose la plus totale, mais qu'au
fil des années, cela s’estompait et se dégradait. La raison à tout cela ?
Ils n’ont en fait eu de véritable Shalom Bayit.
On en déduit que lorsqu’un couple comprend qu’un mariage ne se résume pas { une houppa et une fête, mais, qu’au contraire, il est prêt { avan-cer au devant des épreuves { venir, il n’y a aucu-ne chance de divorce. En fait, les problèmes dé-butent quand le mari ou la femme n’est pas prêt { entendre ce qu’il doit arranger chez lui pour continuer leur vie commune. Hashem a crée le monde pour une raison bien précise : afin que l’homme arrive { la Emouna parfaite. Pour ce faire, IL nous envoie des exercices, des travaux pratiques et des examens dans la vie.
Et le principal test est à la maison. Cela nous ex-plique la raison pour laquelle la plupart des épreuves qu’un homme a durant sa vie se trouve dans le cadre familial. Celui qui a reçu une bon-ne formation au niveau de la Emouna ou celui qui travaille sa foi en pensant que tout vient d’Hashem, passera les examens haut la main. C’est une évidence que la raison principale des divorces de nos jours, est un manque d’Emouna.

Une personne a des soucis à la maison. Au lieu d’essayer de les résoudre de la meilleure façon qui soit, en faisant Téshouva et en priant Has-hem pour qu’IL l’aide dans cette épreuve, elle préfère tout de suite évoquer le divorce en pen-sant que c’est LA solution. Mais en fait, elle ne se rend pas compte que ce n’est que le début d’une longue série d’ennuis qui va commencer. Elle a tout simplement remplacé ses épreuves de Sha-lom Bayit par d’autres épreuves bien plus dures à surmonter et à supporter : les affres du divorce. Tant qu’un homme ne fait pas Teshouva, il est jugé selon la stricte justice dans le Ciel et reçoit des épreuves très difficiles. Et tous les efforts
qu'il entreprend pour les surmonter sont vains, car il n’a pas de mérites son actif. Et le fait de vouloir divorcer ne servira absolument à rien. Il est impossible de se défiler face à Ha-kadosh Baroukh Hou, et s’il jamais il venait { divorcer, il est certain que ses épreuves iront en grandissant. Comme le dit Rabbi Nahman de Breslev : « Quand un homme n’est pas capa-ble de souffrir un peu, alors il va être dans l’o-bligation de souffrir beaucoup ».

Il faut savoir, que tant que deux personnes sont mariées, il est encore possible { l’aide de bons conseils, de régler tous les problèmes, même ceux qui paraissent insurmontables. Grâce { un bon apprentissage de ce qu’est la Emouna, il est possible de sauver des milliers de couples. Il y en a même qui étaient déjà inscrits à la rabanout et avaient engagé la pro-cédure de divorce. Ils ont reçu un mérite du Ciel en recevant une bonne formation de ce qu’est la Emouna au sujet du Shalom Bayit : ils ont juste lu deux livres : le premier écrit pour les hommes (Le Jardin de la Paix) et l’autre pour les femmes (La Sagesse féminine). Après une étude approfondie de ces deux ouvrages, s’ils ont encore des problèmes entre eux, qu’ils viennent me voir directement !

La réalité est que personne n’est jamais venu, car quand un homme apprend à se comporter avec sa femme, il saura ce qu’est vraiment le Shalom Bayit, il comprendra rapidement que toutes ses plaintes sont vaines. Il comprendra au contraire que tout provient de ses erreurs de jugement, de ses mauvais comportements
face aux problèmes et surtout, saura quel est son véritable travail dans sa vie. Un couple qui désire divorcer doit prendre en compte qu’il va devoir affronter des situations très difficiles. Il y a ceux qui après s’être séparé, ne peuvent pas s’empê-cher de penser { l’autre et commence même { re-gretter sa décision : ils sont incapables de créer d’autres liens avec des personnes de sexe opposé et n’avancent plus dans leur nouvelle vie senti-mentale. Ensuite, il a y aussi l’attente de retrouver un autre zivoug et chaque cas est différent ; divor-cé avec ou sans enfants, avec ou sans dettes com-munes, avec ou sans pension { verser … Une fois une femme est venue me voir et m’a dit : « J’ai at-tendu de recevoir le Guet (acte de divorce religieux) comme on attend le Mashia’h ! Mais maintenant que je l’ai eu, je ressens une grande douleur, un grand vide dans ma vie : c’est comme si que l’on m’avait retiré un de mes propres membres ».
Le guet est appelé dans la Torah Guet Kritout (acte de séparation) : en fait c’est vraiment le cas puis-que la néshama qui ne formait qu’un seul élément dans le Ciel est séparée de son autre moitié, et cela provoque cette immense douleur. En fait, les per-sonnes qui ont déj{ divorcé, même si elles n’osent pas l’avouer, ne sont pas si heureuses que cela d’a-voir quitté leur conjoint et dans beaucoup de cas regrettent même leur acte. (à suivre..)
Rav Shalom Arush
Shabbat Shalom
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Parashat Houkat (NOMBRES 19 : 2-25 : 9)

Les lois de la vache rousse dont les cendres purifient celui qui s’est trouvé, au contact d’un ca-davre, sont enseignées à Moshé Rabenou. Apres 40 années de voyages dans le désert, le peuple arrive à Zin. Myriam part de ce monde. Le peuple réclame de l’eau. Alors, Hachem indique à Moshé de parler au rocher afin que de l’eau en sorte. Mais au lieu de faire ce que Hachem lui or-donne, il frappe le rocher et de l’eau en jaillit. Alors, Hachem lui annonce que ni lui ni Aaron n’entreront en Terre Sainte. Aaron décède à son tour et son fils Eléazar lui succède comme Cohen Gadol. Des serpents attaquent le camp après que le peuple ait parlé contre Hachem et Moshé Ra-benou. De ce fait, Hachem ordonne à Moshé de placer un serpent d’airain en haut d’un mat : ceux qui auront été mordus le regarderont et vivront. Le peuple chante en l’honneur du miracle de l’eau jaillie en plein désert. Moshé Rabenou conduit le peuple à des guerres contre les rois Emorite, Si’hon et Og (qui refusent aux Bnei Israël de traverser leur territoire). Leurs terres, situées à l’est du Jourdain sont ainsi conquises.
Parashat Houkat (NOMBRES 19 : 2-25 : 9)
Pour l’élévation des âmes de Meyer Ben Nina & Myriam Bat Esther
Pour l’élévation de l’âme de Haima Bat Ida
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Les 613 Mitsvots, par Hayimpar le Hafets

22 . Faire disparaitre le Hametz le 14 Nissan
Comme il est dit : « Mais le premier jour, vous ferez disparaitre tout levain de vos maisons ».
La tradition orale nous enseigne que ce « premier jour », c’est le 14 Nissan, avant l’heure où toute consommation de ’hametz est interdite. Faire disparaitre signifie détruire tout le ’hametz qu’on sait avoir chez soi; quant au ’hametz qu’on ignore avoir en sa possession, on l’annule en son coeur et on le considère comme nul et non avenu.
En vigueur en tout temps pour les hommes et pour les femmes.
La Torah dit : « Tu jugeras favorablement ton prochain ». Selon les Sages, cela signifie qu’il faut leur accorder le bénéfice du doute. Cette mitsva est l’une de celles dont on mange l’usu-fruit dans ce monde, mais dont on conserve le capital pour le monde à venir. Cette attitude est primordiale si on veut observer parfaite-ment la Shemirat Halashon.
Accorder le bénéfice du doute, c’est se persua-der qu’une personne censée avoir commis une mauvaise action, a sans doute agi involontai-rement ou par ignorance, ou bien qu’elle avait le droit d’agir de cette manière (c'est-à-dire qu’aucune faute n’a en réalité été commise).
Si les faits ne se prêtent à aucune de ces inter-prétations, on doit se dire que celui qui les a rapportés a peut-être omis ou ajouté un détail qui transforme complètement le tableau.
Les Sages disent : « Ne juge pas ton prochain avant d’être { sa place » (Pirké Avot 2,5). Plus on s’habi-tue à juger favorablement les autres, moins on a de chances de se laisser aller à dire du Lashon ara. La façon dont l’homme juge son prochain détermi-ne parfois son statut pour l’éternité, nous ensei-gnent nos Sages. Sera-t-il appelé Tsadik ou Rasha ? Ce sera fonction de la somme de ses mérites et de ses fautes.
« Le jour du Jugement, à la Résurrection, trois li-vres seront ouverts : celui des Justes parfaits, celui des impies complets et celui des gens moyens. Les Justes parfaits seront immédiatement inscrits pour la vie éternelle; les mécréants complets se-ront tout de suite désignés pour le Guehinam; quant aux autres, ils descendront au Guehinam et après une période de châtiment, en remonte-ront ».

Les 613 Mitsvots, par Hayimpar le Hafets

23 . Manger de la Matsa le premier soir de Pessa’h
Comme il est dit : « le soir, tu mangeras de la Matsa ».
La Matsa doit être faite d’une des cinq céréales : le blé, le seigle, l’épeautre, l’avoine et l’or-ge. Les femmes sont également astreinte à manger de la Matsa.
En vigueur en tout temps pour les hommes et pour les femmes.

22 . Faire disparaitre le Hametz le 14 Nissan
Comme il est dit : « Mais le premier jour, vous ferez disparaitre tout levain de vos maisons ».
La tradition orale nous enseigne que ce « premier jour », c’est le 14 Nissan, avant l’heure où toute consommation de ’hametz est interdite. Faire disparaitre signifie détruire tout le ’hametz qu’on sait avoir chez soi; quant au ’hametz qu’on ignore avoir en sa possession, on l’annule en son coeur et on le considère comme nul et non avenu.
En vigueur en tout temps pour les hommes et pour les femmes.

23 . Manger de la Matsa le premier soir de Pessa’h
Comme il est dit : « le soir, tu mangeras de la Matsa ».
La Matsa doit être faite d’une des cinq céréales : le blé, le seigle, l’épeautre, l’avoine et l’or-ge. Les femmes sont également astreinte à manger de la Matsa.
En vigueur en tout temps pour les hommes et pour les femmes.

24 . Raconter la sortie d’Egypte
Comme il est dit : « en ce jour, tu raconteras à ton fils ».
C’est une mitsva de raconter la sortie d’Egypte { ses enfants selon ce qu’ils peuvent en com-prendre. Mais on l’obligation de faire ce récit même si on n’a pas de fils. Plus on s’étend sur ce récit, plus on est digne de louanges.
En vigueur en tout temps pour les hommes et pour les femmes.

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