mardi 28 juin 2011

Festival de Lumière à Jérusalem : un brillant succès

Le festival de la lumière à Jérusalem s‘est déroulé du 15 au 22 juin et vient de s’achever après avoir illuminé la vieille ville et ses alentours et enchanté les yeux et les esprits.

Une semaine hors du commun pour la ville sainte : la nuit à peine tombée, les murailles, les ruelles, les alentours de la vieille ville s’illuminaient de mille feux. Un nombre impressionnant de touristes comme de locaux affluaient de toutes parts pour se promener dans une ville devenue surréaliste et féérique.

Le festival, organisé pour la troisième année consécutive, est une initiative du ministère pour le développement de Jérusalem et l’œuvre de la compagnie municipale Ariel. Il s’inscrit dans la politique du maire Nir Barkat de renforcer Jérusalem en tant que destination touristique de classe mondiale. Plus d’une vingtaine de circuits étaient proposés, indiqués chacuns par des guirlandes lumineuses de différentes couleurs. Cette année, le festival a été marqué par des créations originales, modernes et futuristes à base de lumière-néon, d’effets spéciaux et de gonflages lumineux. Une nouveauté aussi : un show nocturne, « the butterfly effect » ou « l’effet papillon », un son et lumière version acrobatique projeté sur les murailles de la vieille ville entre la porte de Jaffa et la porte de Sion. Un spectacle étonnant d’acrobates suspendus à la muraille tels des créatures magiques aux pouvoirs surnaturels menant un combat à coup de faisceaux lumineux. « The butterfly effect » racontait en effet l’histoire de deux cultures de l’ancien temps luttant l’une contre l’autre pour obtenir le contrôle de la lumière.

Le spectacle était un mariage virtuose entre le monde du cirque et celui de théâtre ou du cinéma. Acrobaties ou pitreries, féérie ou réalité, le public restait libre de penser qui se cachaient derrière les masques. Il n’était pas dit clairement quoi ou qui représentait la lumière ou l’obscurité. Libre interprétation était laissée aux spectateurs…

Un saule pleureur de néons et d’immenses pissenlits lumineux accueillaient les promeneurs émerveillés à la porte de Jaffa. Des compositions gonflables lumineuses ressemblant à des cactus roses ou bleus se tenaient sur la place face à la porte, donnant d’emblée la couleur du festival. Un poème surréaliste ou un monde imaginaire tel celui d’Alice au pays des merveilles, où toutes les créations et toutes les surprises sont bienvenues. Tout le long de la rue du Patriarcat Arménien, telles des ailes d’anges suspendues au-dessus de nos têtes, des créations artistiques apportaient comme une touche de magie céleste à l’espace urbain. Les arbres, enguirlandés de lumières mouvantes donnaient l’impression qu’ils allaient enfin parler.

Près de la porte de Sion, des lettres multicolores jetées en méli-mélo sur la muraille laissaient croire que la ville sainte perdait la raison. Dans le quartier chrétien, des créations futuristes ressemblaient à des méduses géantes sorties tout droit d’un dessin animé. Le long du Cardo, des nénuphars géants surgissaient des pierres du sol, et sur la façade de l’église luthérienne du Rédempteur des projections lumineuses géométriques interactives donnaient à voir une tour futuriste type building. Tous les bâtiments importants de la vieille ville et de ses contours, de l’église de la Dormition à la Municipalité de Jérusalem étaient mis en lumière de manière originale pour l’occasion.

La fantaisie l’emportait sur la réalité exorcisant tous les mythes d’une vieille ville sombre et dangereuse où seuls les courageux qui y vivent et les touristes qui y passent osent s’aventurer. La féérie du spectacle était à son apogée à la porte de Damas, exceptionnellement mise en beauté. Une projection de contes de fées tout en lumière invitait les promeneurs à rentrer de ce pas dans le monde du rêve. Comme si la nuit tombée, le rêve permettait à la vieille ville, si disputée, de trouver la paix. Comme par magie…

Lire : Festival de Lumière à Jérusalem : un brillant succès

Saule pleureur de lumières néons à la porte de Jaffa à l’entrée du festival.

Lumière et poésie : pissenlit géant lumineux.

Composition originale : Cactus rose lumière flash.

Méli-mélo de lettres sur un mur adjacent à la porte de Sion.

Méduses volantes dans la rue du Patriarcat Latin.

Ailes d’anges au-dessus de la rue de l’église arménienne Saint-Jacques.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...