Mike Pompeo a prononcé un discours ferme dans lequel il a énuméré tous les problèmes posés par l'Iran..
Juste avant l’entrée en vigueur des nouvelles et très lourdes sanctions envers l’Iran, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et le State Department ont énoncé les conditions proposées au régime iranien pour une levée éventuelles des sanctions et pour considérer cet Etat à nouveau comme un “Etat normal”. Ces conditions englobent tous les domaines très problématiques dans lesquels l’Iran est impliqué: le programme nucléaire, le programme de développement de missiles balistiques, le soutien au terrorisme et l’hégémonie régionale.
Voici les douze points en détail:
- Abandon vérifiable du programme nucléaire iranien
- Cessation complète d’enrichissement d’uranium
- Accès libre et total aux inspecteurs de l’AIEA dans tous les sites
- Cessation du développement des programmes de missiles balistiques et particulièrement les missiles capables de porter des charges nucléaires
- Libération de tous les otages américains ou citoyens des alliés des Etats-Unis.
- Cessation du soutien aux organisations terroriste telles que le Hamas, Hezbollah, Jihad Islamique etc.
- Respect de la souveraineté de l’Irak et de son gouvernement
- Fin du soutien aux milices chiites ‘houthies au Yémen
- Retrait de toutes les force iraniennes et pro-iraniennes de Syrie
- Fin du soutien aux Talibans en Afghanistan
- Fin des activités subversives de la Force Quds dans la région
- Cessation des menaces envers les pays voisins, dont Israël et l’Arabie saoudite ainsi que des attaques cybernétiques.
Des conditions fermes qui marquent une rupture totale et bienvenue avec l’indulgence pratiquée par l’Administration Obama vis-à-vis du régime totalitaire et belliqueux des ayatollahs.
Le président Donald Trump se dit convaincu, malgré les déclarations assurées des dirigeants iraniens, que le régime de Téhéran finira par demander une renégociation de l’accord, suite à la situation économique intenable que les sanctions provoqueront.
Les nouvelles sanctions très lourdes qui prendront effet dès lundi concernent les secteurs de l’énergie (exportations de pétrole), de la construction navale, de la navigation ainsi que le secteur bancaire. Mike Pompeo a précisé que l’exemption dont profiteront huit pays pour importer du pétrole iranien est due au fait qu’ils ont déjà réduit significativement leur importations de brut.
A l’opposé, dans un communiqué, l’Union européenne, et séparément la France, l’Allemagne et le Royaume-Unis disent “regretter la décision américaine”. Ils disent vouloir “protéger les acteurs économiques européens engagés dans des échanges commerciaux légitimes avec l’Iran” et affirment être toujours partie prenante de l’accord de Vienne de 2015….tout en attendant un “rôle constructif” de la part de l’Iran (sic)…
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