Malika El Aroud, déchue de sa nationalité belge l'an passé et actuellement en centre fermé en vue d'une expulsion vers le Maroc, tente d'empêcher le renvoi en demandant l'asile politique en Belgique, rapporte La Libre Belgique samedi.
Malika El Aroud est surnommée la "veuve noire du djihad", ancienne épouse de l'un des assassins du commandant Massoud en Afghanistan. Après avoir purgé une peine huit ans de prison, elle a été déchue de sa nationalité belge le 30 novembre 2017 pour avoir "manqué gravement à ses devoirs de citoyen belge". Disposant désormais de la seule nationalité marocaine, Malika El Aroud s'exposait à un éloignement vers le Maroc, dont elle garde la nationalité.
Le 11 octobre 2018, elle a été arrêtée à son domicile, en vue de son expulsion. Elle a été conduite au centre fermé de Bruges. Afin d'éviter son expulsion, elle a introduit une procédure en extrême urgence devant le Conseil du contentieux des étrangers (CCE) invoquant le fait qu'elle s'expose à la torture ou à des traitements inhumains et dégradants si elle est renvoyée vers le Maroc. Elle a également introduit une demande d'asile pour les mêmes raisons.
Cette semaine, le CCE a rejeté l'extrême urgence. Il a dit qu'il ne pouvait pas examiner sa requête tant que la demande d'asile était pendante. Ce n'est que si cette dernière est refusée, ce qui est probable, que le CCE pourra examiner sa requête. En attendant, elle reste détenue à Bruges.
Malika El Aroud est surnommée la "veuve noire du djihad", ancienne épouse de l'un des assassins du commandant Massoud en Afghanistan. Après avoir purgé une peine huit ans de prison, elle a été déchue de sa nationalité belge le 30 novembre 2017 pour avoir "manqué gravement à ses devoirs de citoyen belge". Disposant désormais de la seule nationalité marocaine, Malika El Aroud s'exposait à un éloignement vers le Maroc, dont elle garde la nationalité.
Le 11 octobre 2018, elle a été arrêtée à son domicile, en vue de son expulsion. Elle a été conduite au centre fermé de Bruges. Afin d'éviter son expulsion, elle a introduit une procédure en extrême urgence devant le Conseil du contentieux des étrangers (CCE) invoquant le fait qu'elle s'expose à la torture ou à des traitements inhumains et dégradants si elle est renvoyée vers le Maroc. Elle a également introduit une demande d'asile pour les mêmes raisons.
Cette semaine, le CCE a rejeté l'extrême urgence. Il a dit qu'il ne pouvait pas examiner sa requête tant que la demande d'asile était pendante. Ce n'est que si cette dernière est refusée, ce qui est probable, que le CCE pourra examiner sa requête. En attendant, elle reste détenue à Bruges.
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