vendredi 30 novembre 2018

L’aviation israélienne aurait mené de nouveaux raids en Syrie contre des dépôts du Hezbollah et des forces iraniennes....


Dans la nuit du 29 au 30 novembre, l’aviation israélienne a bombardé des dépôts d’armes du Hezbollah [milice chiite libanaise, ndlr] et des forces iraniennes dans le secteur de Kissouah [ou Kiswa], près de Damas.
« Notre défense anti-aérienne est entrée en action et a visé des objectifs hostiles au-dessus de la région de Kissouah », a en effet indiqué l’agence officielle syrienne Sana. Dans la terminologie de cette dernière, « hostile » fait référence à Israël.
Peu après, l’agence russe Ria Novosti a affirmé qu’un chasseur-bombardier israélien avait été abattu par la défense aérienne syrienne, en citant une source appartenant aux services syriens de sécurité. Ce qu’Israël a fermement démenti. « Aucun avion de guerre israélien n’a été abattu jeudi par les forces syriennes », a assuré un porte-parole de Tsahal.
D’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme [OSDH], qui dispose d’un réseau d’informateurs sur le terrain, des frappes auraient été effectuées dans le sud de la Syrie, à la frontière de la province de Qouneitra, près du plateau du Golan. D’ailleurs, la défense aérienne syrienne y a été aussi apparemment active.
« Dans le contexte des tirs de missiles syriens, les systèmes de défense antiaérienne ont identifié un seul projectile dans une zone dégagée sur les hauteurs du Golan. À ce stade, il n’est pas clair si elle est effectivement tombée sur notre territoire », a ainsi indiqué Tsahal qui, comme à son habitude, n’a pas confirmé les frappes en Syrie qui lui ont été attribuées.
Quoi qu’il en soit, c’est a priori la première fois que la défense aérienne syrienne entre en action depuis le 17 septembre, jour où elle avait abattu par erreur un avion de renseignement russe Il-20 « Coot », avec 15 militaires à bord, lors d’un raid mené par des F-16 israéliens dans la région de Lattaquié. La Russie en avait tenu Israël pour responsable et annoncé la livraison des systèmes S-300 que la Syrie attendait depuis longtemps.
Ces batteries S-300 sont arrivées en Syrie en octobre dernier, plus précisément dans la région de Masyaf [nord-ouest], où de nombreux raids présumés israéliens ont eu lieu. Et, au 15 novembre, elles n’étaient toujours pas opérationnelles, à en croire des images prises par satellites et publiées par l’entreprise israélienne ImageSat International.

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